Princesse Sara

Note: 3.25/5
(3.25/5 pour 4 avis)

Sara a toujours vécu aux Indes, quand son père, le capitaine Crewe, l’emmène parfaire son éducation dans un pensionnat de jeunes filles à Londres.


Adaptations de romans en BD Albums jeunesse : 10 à 13 ans Angleterre Génération Albator Iles Britanniques La BD au féminin Londres Manfra ou Franga

Les amitiés se révèlent avec Ermengarde et la petite Lottie, et les inimitiés avec cette peste de Lavinia et surtout la directrice pète-sec : Miss Minchin. Néanmoins, grâce à sa richesse et son talent dans tous les domaines Sara devient vite la star du pensionnat, d’autant que son père lui envoie des lettres surprenantes : il investirait dans des mines de diamants... Miss Minchin rivalise d’imagination pour flatter et gâter son élève, jusqu’au jour où un notaire se présente au pensionnat. Le capitaine Crewe est mort ruiné, laissant sa fille sans le sou. Adaptation libre du roman de F.H. Burnett, la Petite Princesse, qui est lui-même à l'origine du dessin animé Princesse Sarah.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 23 Septembre 2009
Statut histoire Série en cours - cycle(s) terminé(s) (3 cycles de 4 tomes terminés) 14 tomes parus

Couverture de la série Princesse Sara © Soleil 2009
Les notes
Note: 3.25/5
(3.25/5 pour 4 avis)
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29/09/2009 | Ro
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L'avatar du posteur bamiléké

Princesse Sara n'est pas une série pour moi. Je ne connais ni le roman ni le dessin animé et je n'ai pas été séduit par cette histoire pleine de frou-frou, de poupées, et de sentimentalité un peu mièvre. La thématique de la marâtre( ou comme) qui fait trimer la pauvre Causette est si utilisée que cela émousse mon empathie. Ensuite le parti pris de la richesse du capitaine Crewe est un peu gênant car il sent un peu trop le soldat colonial qui enrichit sa famille de façon pas si légitime que ça. Il reste la partie automate que j'ai trouvé un peu trop girl power pour y adhérer. Même le graphisme ne m'a pas trop séduit. Je trouve la dynamique gestuelle trop proche de celle d'une animation. Je pense que Nora Moretti produit un graphisme bien plus abouti et original dans son excellent Le Jardin des fées. Je conçois que l'on puisse accrocher aux rebondissements de fortune, de sentiments et de situations de la belle Sara. Perso je ne suis pas rentré dans cet univers qui m'a vite ennuyé.

20/12/2024 (modifier)

L'histoire est vue et revue. Mais qui n'a pas pleuré dans les années 80 - 90 sur le sort de Sara alors diffusée en animes? Cette fois-ci, l'histoire est mise au goût du jour. Nous ne sommes pas au début du 20ème siècle mais plutôt dans un futur proche où les robots font partie de notre vie. (Pourquoi payer une femme de chambre et devoir la nourrir quand on peut avoir un automate?) Même, le père de Sara n'a pas le même métier, il est cette fois-ci propriétaire de la plus grande usine d'automates. La trame de l'histoire reste la même. Rien de très nouveau mais pour autant, la BD se lit bien et on est vite attaché aux personnages. Pour les “fans” ou en tous cas les connaisseurs de Princesse Sarah (version livre ou animes), l'auteure nous réserve une petite surprise dès le tome 5 : la suite ! Changement de décor à partir de la deuxième saison, l'histoire se déroule maintenant aux Indes. L'occasion de découvrir la vie de Sara après le pensionnat!

07/05/2014 (modifier)
Par rivasseau
Note: 4/5

J'ai acheté cette BD pour ma fille à qui j'avais un peu parlé du dessin animé des années 80. Elle a vraiment adoré et elle attend la suite avec impatience, j'ai lu la BD et je me suis replongée avec plaisir dans l'histoire de Sara, les dessins sont de toute beauté et le dialogue est très plaisant (ni niais, ni ringard). Cette série s'adresse bien sûr à un public féminin et malgré que le public visé soit les 10/13 ans, moi qui en ai 38 je vous conseille vraiment son achat.

30/10/2010 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
L'avatar du posteur Ro

Les libertés prises avec le roman de F.H. Burnett, la Petite Princesse, m'ont fait croire au départ à une histoire simplement inspirée mais très différente de celle que les jeunes des années 80 ont connu en regardant la série Princesse Sarah à la télé. En effet, le Londres Victorien mis en scène ici a des côtés légèrement steampunk avec notamment des automates aussi évolués que de très intelligents robots. De même, quoique cela soit aussi le cas dans le roman, la jeune Sara Crew fait preuve ici, grâce à son père, d'une richesse tellement immense qu'elle contraste fortement avec la malheureuse fillette dont je me souvenais dans le dessin animé. Mais il ne s'agit que d'une rénovation (assez réussie) du scénario et le récit rejoint bien (hélas pour la pauvre Sara) la trame du roman et du dessin animé. Le graphisme est de toute beauté. D'inspiration manga, il est très soigné, très détaillé tout en restant dynamique, et embelli de jolies couleurs. On y sent l'influence de l'école Italienne, celle ayant produit le couple Barbucci/Canepa (Sky-Doll) dans un style un peu différent. Les planches sont vraiment belles, et les superbes robes, les poupées et les décors de rêves auront de quoi charmer les jeunes lectrices. Oui, car je crois que le public logiquement visé par cette oeuvre est tout de même essentiellement les jeunes filles ou les femmes ayant gardé un coeur d'enfant. Les lecteurs mâles trouveront l'histoire bien menée et intéressante mais risqueront de tiquer devant les rêves de princesses et de poupées des petites héroïnes. En ce qui me concerne, j'ai trouvé la lecture très plaisante, le récit et les dialogues loin d'être niais, les personnages charismatiques et assez intéressants malgré le côté caricatural de certains d'entre eux (les méchants surtout), et le tout est tellement bien mis en valeur par le superbe dessin que je serais sot de repousser cette BD sous prétexte que c'est une histoire "pour les filles".

29/09/2009 (modifier)