Perle Blanche

Note: 3/5
(3/5 pour 4 avis)

Action, humour et magie ligués contre un terrible fléau : l'esclavagisme.


Ecole Emile Cohl Esclavage Guerrières Les Roux ! Vaudou

Une grande aventure historico-comique, menée sur le fil de l'épée par un duo d'auteurs en état de grâce. L'Afrique, terre de mystères et d'esclavagisme. Puisque chaque jour, ce sont des galions entiers chargés de marchandise humaine qui larguent les amarres vers la vieille Europe et les Amériques. Une situation à laquelle ont décidé de s'attaquer deux gamines pirates, Perle et Blanche, élevées dans l'art de l'escrime, de la magie vaudou, et de la répartie qui tue ! Leur ennemi de toujours, le Gouverneur, risque d'en avoir quelques suées... surtout quand ses bénéfices vont commencer à fondre comme neige au soleil... Menée par un scénariste confirmé, Sébastien Floc'h et par Laurence Baldetti, une jeune dessinatrice à l'incroyable maturité, un diptyque à l'action et l'humour trépidants. Et la magie évidente.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 30 Septembre 2009
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Perle Blanche © Glénat 2009
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 4 avis)
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30/09/2009 | Miranda
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Un thème qui m'est plutôt cher, celui du vaudou. Or, si l'histoire au niveau historique est plutôt bien traitée, il n'en est pas de même du Vaudou de notre bon vieil empire du Dahomé. En effet l'intrigue se situe lors du commerce triangulaire au sein d'un comptoir de livreur d'esclaves et tout y est : le roi africain de la préfecture qui s'allie au gouverneur européen pour livrer des frères et soeurs aux esclavagistes et un métisse enragé chasseur d'esclaves comme bras droit du dit gouverneur. Georges (mon maître vaudou togolais) dirait que nous sommes au cinéma américain. Et il aurait raison car le mythe de la poupée, les zombies viennent bien des films hollywoodiens des années 50. Tout est mélangé : vaudou, sorcellerie, marabout musulman et magie noire. Un sorcier aveugle n'est pas forcément un vaudou animiste... Le Vaudou est une façon de vivre pas un art martial au service de la résistance. Si tel avait été le cas, l'esclavage n'aurait pas existé. Car pour être envoûté par un sort vaudou il faut croire au vaudou (émetteur et récepteur pour les scientifiques). Et ici quitte à me répéter, tout est mélangé. Mais bon, le duo des soeurs orphelines est attachant. Leur action vengeresse à la ''Zorro'' voire à la V pour Vendetta nous permet d'aller au bout de la lecture. Et puis cela fait du bien de voir des esclavagistes s'en prendre plein la poire à la façon de "Django unchained" de Tarantino. Chapeau bas pour le dessin de Laurence Baldetti qui présage de nombreux autres albums.

20/03/2013 (modifier)
Par pol
Note: 3/5
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Comme le disent également les 2 avis précédents, le dessin est très beau. Le trait est agréable, architecture ou personnages tout est réussi. L'encrage est fin et les couleurs harmonieuses. La jungle, le village, le palais, toutes les ambiances sont bien rendues. J'apprécie vraiment les scènes de nuit sur le bateau, on s'y croirait... Le début de l'histoire est juste ce qu'il faut pour titiller le lecteur : Un binôme de mystérieuses héroïnes qui mettent à mal les hommes du gouverneur et les terrorise sur fond de rites vaudou. C'est certes pas révolutionnaire, mais ça suffit à rentrer agréablement dans ce premier tome. Par contre la suite des péripéties est un peu linéaire, voire même très classique. Cela manque de surprise, c'est trop facile pour les deux jeunes filles de se jouer des gardes. Dans le même temps il se passe pas mal de chose à droite et à gauche, sans aucun de ces évènements distincts ne suscite un intérêt majeur. Même ce curieux William dont il est difficile de cerner le but, ne parviens pas à rebooster une intrigue un peu molle. Bref du potentiel, mais pas assez exploité. Il ne reste qu’à espérer que dans le deuxième et dernier tome l'intrigue deviendra plus passionnante.

11/10/2009 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

Ce qui saute aux yeux dès l'ouverture de l'album, c'est la qualité du dessin. Celui-ci est fin, presque mature déjà. J'aime beaucoup les ambiances qu'installe Laurence Baldetti, on est très vite immergé dans ces recoins d'Afrique. Sur le plan narratif, je trouve le récit un peu embrouillé. Il est un peu difficile de voir les enjeux des uns et des autres dans le récit, c'est un peu dommage. Je ne trouve pas celui-ci simpliste, mais il manque d'un peu de fluidité. Du coup j'espère que le second tome gagnera en clarté ; d'ailleurs j'ai l'impression qu'une telle histoire aurait mérité un album de plus. Cependant c'est plutôt agréable à suivre. Un petit bémol cependant : le fait que tous les personnages parlent la même langue... Cela m'a fait un peu tiquer. J'attends de lire le tome 2 pour avoir un avis définitif.

02/10/2009 (modifier)
Par Miranda
Note: 3/5
L'avatar du posteur Miranda

Note 2,5. Je me suis décidée à lire ce premier tome à cause de son joli graphisme et cela malgré les thèmes abordés que je n'apprécie pas en général, le vaudou et l'esclavage. Le dessin est joli et très détaillé, avec de belles couleurs chatoyantes, un beau mouvement des corps et d'excellentes expressions faciales. Ce diptyque a un premier tome vraiment léger niveau scénario et surtout ultra classique et très manichéen, je me demande si le second tome pourra nous étonner, et là je suis sceptique. Les vilains blancs qui s'adonnent au trafic d'hommes, les pauvres noirs qui ne peuvent que subir, le chercheur qui en bon scientifique ne prend pas parti ou toujours du bon côté, le vaudou et sa magie qui arrangent bien les affaires de nos héros lorsqu'ils sont dans la panade, rien de bien folichon. Finalement la seule originalité réside dans les deux héroïnes, une fille noire nommée Blanche et une fille blanche nommée Perle, qui ont des rapports légèrement ambigus, et même si l'histoire n'en précise rien pour l'instant il me semble bien qu'elles forment un couple. Il y a tout de même quelques petites traces d'humour qui sont les bienvenues, mais c'est encore trop léger pour accrocher au récit et pour lui donner du poids. Une histoire qui s'adresse plus a un public adolescent qu'adulte, peut-être plus exigeant. Une note généreuse en attendant la suite.

30/09/2009 (modifier)