Plus cool tu meurs (Too cool to be forgotten)

Note: 3/5
(3/5 pour 4 avis)

Un homme effectue un voyage dans son propre passé...


Adolescence Top Shelf Productions Voyages dans le temps

Andy Wicks, homme d'âge moyen, a tout essayé pour arrêter de fumer (de l'arrêt brutal, aux derniers patchs et chewing-gums à la nicotine disponibles). Il envisage donc malgré sa réticence, de donner sa chance à l'hypnose. Après tout qu'est-ce qu'il risque ? Malheureusement son destin lui réserve un sort pire que la mort : le lycée ! Andy est ramené en 1985 et doit revivre ses tendres années dans la peau de l'adolescent ingrat et dégingandé qu'il était. Est-il condamné à reproduire ses erreurs passées, ou est-ce une occasion pour lui de les corriger ? Une chose est sûre : cette fois, il n'hésitera pas à inviter la fille du cours de maths qui lui plaît tant...

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 18 Septembre 2009
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Plus cool tu meurs © Rackham 2009
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 4 avis)
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04/10/2009 | JJJ
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Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

Un petit comic qui fait forcément penser à Quartier lointain de par son sujet. Maintenant, je n'irai pas jusqu'à crier au plagiat, le point de départ de l'un et de l'autre relevant d'une sorte de fantasme atavique que nombre de personne ont connu, connaissent ou connaitront tôt ou tard. En effet, lorsqu'on a 30, 40 ou 50 ans, qui ne se retourne pas sur son passé en se disant "j'aurais fait ça autrement à ce moment-là" ou bien "si je pouvais retourner dans mon passé, je ferais ceci ou cela...". Bref, sur ce canevas, Robinson nous propose une histoire sympathique, voire émouvante, car -bien sûr- la "bonne action" que doit accomplir Andy, n'est pas celle qu'il croit. C'est pétri de bons sentiments, certains diront cucul, mais pour ma part j'ai pris pas mal de plaisir à sa lecture. Le dessin n'est pas des plus réussis par contre, ce qui influe sur ma note et la confine à un 3/5 qui reflète assez mon plaisir de lecture.

06/03/2010 (modifier)
Par Ems
Note: 3/5

Je ne retrouve pas l'enthousiasme de la BD De mal en pis mais cette lecture fut quand même plaisante. Robinson est doué pour romancer ses histoires. La narration est toujours efficace et les personnages prompts à un minimum d'empathie. C'est peut-être le petit format qui permet de moins développer l'histoire. Quoique celle ci soit complète et suffisamment détaillée. En fait, je n'ai pas grand chose à reprocher au scénario bien maitrisé, ni au dessin noir et blanc efficace. Il n'y a pas eu la petite étincelle du roman graphique qui fait la différence. Heureusement, je n'ai pas subit non plus ce petit one shot. Le ressenti est correct voir bon mais décevant au regard des autres productions de l'auteur.

28/01/2010 (modifier)

A ce niveau on ne peut plus parler d’inspiration tellement ça me parait énorme ! Il s’agit d’un remake américain de Quartier lointain. Sauf qu’au lieu d’assister à un voyage dans le temps cathartique dans la société Japonaise, nous le faisons dans la société Américaine ! Tout est déjà vu, de l’impression d’être dans un rêve, au fait de s’apercevoir de moments dont on n’avait pas su profiter, en passant par l’impression de dominer son rêve, ou de pêter les plombs. Seule différence notable, lorsqu’au Japon notre héros essaye d’être le meilleur, au Etats-Unis notre teenager devient un rebelle : culture oblige ! L’ensemble est plus rythmé que Quartier lointain, notre vieux fumeur revient en adolescence avec un esprit d’adolescent, rebelle à souhait, ce qui l’entraîne dans des aventures d’époque. Sauf qu’au lieu d’être un ado emprunté, il agit avec une assurance adulte. Le timide devient Caïd ! Insolence avec les profs, avances auprès des jeunes filles, notre ado s’amuse de son sort et en fait voir de toutes les couleurs à tout ce qui l’ennuie. Il arrive en véritable jouisseur, refusant tout fait qui ne le satisferait pas dans l’instant. Et lorsqu’il croit sa mission terminée par l'action qu'il croyait être à la source de ses problèmes, il s’avère qu’il reste étudiant. Va s’en suivre des propos et des échanges qui ne seront plus de la révolte gratuite mais la vraie catharsis à l’issue de laquelle le retour sera possible, finalement le blocage n'était pas là où notre voyageur dans le temps croyait qu'il était... La référence est à ce point présente, que j’ose penser que des droits ont été demandés pour oser reprendre le scénario de la sorte. Le fil est tout de même moins lent que dans son homologue japonais, mais je n’arrive pas à apprécier ce sale gosse égoïste que devient notre jeune. Au moins dans cette version à la culture américaine on ne s’ennuie pas sur des grandes vues vides de positions langoureuses ! Le dessin est également nettement moins soigné : les traits de décor sont nets, mais les décors font un peu série B. Les traits de personnages manquent de précision et les vues manquent de diversité. Au final bof, à lire pour se rendre compte à quel point il est possible de plagier un ouvrage et de faire une version américaine d’un tube Nippon.

20/10/2009 (modifier)
Par JJJ
Note: 4/5

Utiliser le voyage dans le temps comme postulat de départ pour conter une histoire n'est pas un fait nouveau ni original. Après avoir pas mal parlé de la vie des adultes dans ses précédentes œuvres, Alex Robinson met en scène les errances de l'adolescence. Pendant une séance d'hypnose qu'un homme, Andy Wicks, suit sans convictions, il se trouve ramené à ses quinze ans au lycée. Chance ou malédiction ? Avec sa vision d'adulte, Andy, va revivre une partie de son adolescence. L'auteur nous plonge alors dans un récit au ton cool et joyeux, il dépeint une adolescence ordinaire, loin de plomber son discours en usant d'exagération ou d'originalité malvenues. Les personnages de Robinson sonnent vrais et attachent immédiatement le lecteur à leurs histoires. Les pages s'enchaînent avec plaisir, l'auteur nous mène en voyage. Son récit est ponctué de références eighties, qu'elles soient musicales ou culturelles sans que cela ne semble forcé ou artificiel. Tout semble naturel et permet à l'histoire de bénéficier d'une belle authenticité et d'une bonne fluidité. Un vrai plaisir... jusqu'à la fin où on réalise que l'on a été mené en bateau... que ce récit n'est pas qu'un simple voyage dans le temps, que le but n'est pas de s'interroger sur le fait qu'un homme puisse changer sa destinée. Ce récit si cohérent et bien construit n'a servi qu'à nous mener là, sur ce point culminant, cette fin touchante et magnifique. L'histoire en entier change de dimension. Illustré avec soin par le trait précis de l’auteur, Plus cool tu meurs est un petit livre émouvant et surprenant. Une de ces petites bouffées de bonheur que l'on ne peut qu'aimer lire et vivre. Un titre qui confirme qu'Alex Robinson, tout en ayant l'air de ne pas y toucher, sait parler avec une rare simplicité de la nature humaine. Cette BD est une perle d'autant plus remarquable que la qualité de l'album est soignée. JJJ

04/10/2009 (modifier)