Petite souris, grosse bêtise

J’ai peut-être été moins accroché que par La Carotte aux étoiles de la même collection, mais c’est quand même un petit album globalement réussi, en tenant compte du lectorat visé. Encore une fois rapidement lu (pagination faible oblige), mais la narration est bien faite, et peut amener parents et enfants à une petite discussion autour de l’histoire. Sans prétention, on a là un album qui se laisse lire, même si le dessin de Kokor (un peu brouillon, et que j’aime davantage sur ses productions pour adultes) et l’intrigue de Dauvillier (là-aussi manquant peut-être de profondeur) peuvent frustrer certains lecteurs. Note réelle 2,5/5.

16/10/2021 (modifier)

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C'est attiré par la couverture de cet album que je me suis lancé. Ca me faisait penser à du Davodeau jeunesse, genre "Max & Zoé" ou Géronimo. Mais bon, une fois ouvert, on constate vite fait qu'il n'en est rien et que Alain Kokor a son coup de patte personnel. Un trait fin, simple, expressif et dynamique, qui joue avec les contrastes. Ajoutez à cela des couleurs chaudes très marquées et un découpage original pour ce genre de BD et le public jeunesse qu'il vise, et vous avez presque un sans faute. Presque, car si le graphisme de cette BD m'a plu, je n'ai par contre pas vraiment accroché à l'histoire de cette inconsciente de Suzie... Alors oui les enfants n'ont pas forcément conscience de l'énormité de ce qu'ils peuvent faire. Mais bon, à la limite, ce n'est pas tant cette "grosse bêtise" qui m'a gêné, mais le déséquilibre dans la construction du récit. L'intro qui pose le cadre et le caractère de Suzie est un peu lourd, la suite par contre est la partie la plus intéressante du récit (Les planches de ses jeux dans la grange et le foin sont magiques !) et la suite perd rapidement pour moi tout caractère pour se terminer par LA bêtise... Tout ça pour ça. Bon. Dommage, car j'ai pourtant senti énormément de potentiel dans tout ça, mais j'ai eu l'impression d'un raté qui m'a vraiment laissé sur ma faim.

09/02/2011 (modifier)

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Vraiment mignon cet album ! « Petite souris, grosse bêtise » ? C’est la première bd des « éditions de la gouttière ». Cette maison d’éditions a été créée par l’association amiénoise « On a marché sur la bulle » organisatrice du festival bd local. En réalité, ce n’est pas vraiment leur premier album édité puisque cette association avait auparavant publié « Coïncidence ». Pour la petite histoire, le logo des « éditions de la gouttière » a été réalisé par Alfred (« Octave », « Pourquoi j'ai tué Pierre », … etc). « Petite souris, grosse bêtise » nous raconte les péripéties de Suzie. Cette jeune fille est complexée parce qu’elle a encore toutes ses dents de lait au contraire de ses copines qui se vantent d’avoir vu la petite souris… Tiens, à propos de cet animal, lors d’une virée dans la campagne, Suzie en a aperçu une aussi. Suite à cette rencontre inopinée, notre héroïne va avoir une idée pour impressionner ses amies… « Petite souris, grosse bêtise » a été scénarisée par Loïc Dauvillier, auteur touche à tout qui a réalisé de nombreux romans graphiques. Quant au dessinateur, Alain « Kokor », c’est sa première incursion dans la bd jeunesse et ce ne sera sûrement pas sa dernière au vu de son enthousiasme à l’avoir réalisée ! (rencontré lors d’un festival). Quant à l’histoire proprement dite, j’ai énormément apprécié la première moitié de cette bd où le lecteur assistera aux farces et aux moments de rêveries de Suzie. Cette partie contient des séquences de liberté et de poésie qui ont su me toucher. La deuxième moitié m’est apparue assez dure car Suzie va se montrer prête à tout pour impressionner ses amies et parce que son acte est très inattendue. D’ailleurs, j’ai du mal à comprendre pourquoi cette jeune fille n’a pas été punie par ses parents pour ce geste irréfléchi (d’un autre côté, il est vrai aussi que c’est le père qui a lui donné involontairement l’idée…). Graphiquement, les fans de Kokor retrouveront sa patte personnelle avec cette mise en couleurs à dominante bleue et marronne qu’il a adoptée depuis la sortie du « Commun des mortels ». Ce dessin m’est apparu parfaitement adapté à ce récit car je le trouve chaleureux et agréable à contempler. De plus, Kokor n’a pas hésité à insérer dans cette histoire des séquences muettes mais très expressives. Ces dernières sont les bienvenues car elles contribuent beaucoup à rendre ce récit poétique surtout dans sa première partie. Oui, « Petite souris, grosse bêtise » est une bd vraiment mignonne à lire avec cette héroïne espiègle et « très » naïve…. Bref, cette jeune fille m’est apparue vite attachante. De plus, l’album est agréable à contempler parce que la mise en couleurs de Kokor est –à mon avis- très chaleureuse et parce que son coup de crayon est tout simplement… beau. Cependant, je reste sceptique sur le dénouement car je le trouve assez inattendu et parce que la petite Suzie se montre assez inquiétante par sa réaction face aux railleries de ses amies…

11/11/2009 (modifier)

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Voici le premier ouvrage d’un nouvel éditeur, issu de l’association qui organise le festival d’Amiens. Réalisé par des auteurs « symboles » dudit festival, très appréciés pour la qualité de leurs travaux, il s’agit d’une petite histoire à destination des plus jeunes, une variation autour du conte de la petite souris qui vient chercher vos dents… Ici le conte est transposé à l’époque actuelle, où une petite fille débrouillarde, trop débrouillarde, va essayer d’impressionner ses copines avec son amitié pour une souris. Mais son idée va tourner mal… C’est la première incursion dans la BD jeunesse pour Alain Kokor, auteur de Balade Balade entre autres. Réalisée de façon assez classique, sa BD est un essai réussi, qui plus est dans une histoire un peu en demie-teinte, la petite Suzie n’étant pas aussi innocente qu’on pourrait le croire d’une petite fille de son âge… Ce côté en demi-teinte explique ma note, car certains parents ou enfants pourraient ne pas apprécier la seconde moitié de l’album, un peu inattendue…

12/10/2009 (modifier)

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