Magneto - Le Testament (X-Men : Magneto Testament)

Note: 2.83/5
(2.83/5 pour 6 avis)

l'histoire d'un jeune juif enfermé dans dans le ghetto de Varsovie que le monde connaitra ensuite sous le nom de Magneto.


1939 - 1945 : La Seconde Guerre Mondiale Auteurs italiens Marvel Nazisme et Shoah Prequel Racisme, fascisme Univers des super-héros Marvel

Apparu en 1963, Magneto est l'ennemi des X-Men. Il n'a qu'une seule idée en tête : se débarrasser de l'homo sapiens pour que l'espèce mutante domine enfin la planète. Pour contre Magneto, Charles Xavier a fondé les X-Men, un groupe de surhumains qui se battent pour que les mutants et les hommes vivent en harmonie sur Terre. A travers la mini-série Magneto : le Testament, Greg Pak raconte les origines de ce personnage terriblement torturé et poignant. Une histoire qui se déroule aux heures sombres de l'histoire, où l'on découvre un jeune homme qui lutte pour survivre face aux nazis et à la terrible "solution finale" ordonnée par Hitler. C'est l'histoire de Magneto.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 09 Octobre 2009
Statut histoire One shot (mini-série) 1 tome paru

Couverture de la série Magneto - Le Testament © Panini 2009
Les notes
Note: 2.83/5
(2.83/5 pour 6 avis)
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13/10/2009 | JJJ
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Par Cacal69
Note: 3/5
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Un comics sur Magneto, sur sa jeunesse pendant la montée du nazisme. Magneto, de son vrai nom Max Eisenhardt, est juif et il grandit dans une Allemagne où le personnage d'Adolf Hitler prend de plus en plus de place jusqu'à en devenir chancelier. Un récit historique, la chronologie est respectée, il se terminera dans le camp d'extermination de Birkenau en passant par le ghetto de Varsovie. Le récit tient la route et n'épargne rien de l'horreur de cette période. Ne vous attendez pas à voir Magneto utiliser ses supers pouvoirs, il ne sait pas encore qu'il est un mutant. Une narration qui sait maintenir l'intérêt de la première à la dernière planche tout en restant très classique. On va suivre l'évolution de Magneto, d'un enfant comme tous les autres à un jeune homme qui se sera endurci, le terreau qui en fera le pire ennemi des X-Men. Visuellement, c'est aussi très classique, un dessin dans le pur style des comics modernes, par contre j'ai beaucoup aimé les couleurs de Matt Hollingsworth. Un comics recommandable sur la Shoah. En bonus, en fin d'album quelques planches de Neal Adams écrites par Rafael Medoff sur le personnage de Dina Babbitt, une rescapée de Birkenau qui aura essayé jusqu'à sa mort en 2009 de récupérer ses dessins exposés au musée d'Auschwitz.

17/07/2023 (modifier)
Par Gaendoul
Note: 1/5
L'avatar du posteur Gaendoul

Publicité mensongère. Je n'ai absolument pas compris pourquoi cette bd avait été commise. On a un sous produit, qui parle de tout sauf de Magneto et qui fait un récit maladroit des exactions Nazies envers les juifs. C'est mauvais. Le héros s'en tire bien avec sa bien aimée, il fallait un happy end, sans doute ? Pas crédible une seconde. Ca n'apporte absolument rien, le personnage ne ressemble pas du tout à Magneto et ni ses pouvoirs, ni les mutants ne sont mentionnés au moindre moment du récit (il est même sauvé par son père qui le pousse hors de la trajectoire des balles, chose totalement improbable). Les dessins sont corrects mais sans plus. Si le sujet vous intéresse, lisez plutôt Maus.

29/01/2023 (modifier)
Par Ems
Note: 4/5

"X-Men - Magneto : le Testament" n'a strictement rien à voir avec l'univers des X-Men. Ce récit se concentre sur Magneto dans sa jeunesse avant que ses pouvoirs n'apparaissent. En fait, cette fiction s'appuyant sur un contexte et un historique réels décrit la montée du nazisme en Allemagne dans les années 30 et la répercussion sur les communautés ciblés. Mais le principal sujet de l'histoire est avant tout la shoah vécue par un juif, Magneto jeune. Pak va intégrer des histoires réelles auxquelles il fera participer ses personnages. Car ce récit est avant tout un hommage rendu aux victimes de ce génocide. Les auteurs n'oublient pas de rendre également hommage à Maus, récit référence dans le monde du 9ème art sur ce triste et douloureux passé. Le dessin de Di Giandomenico est agréable et adoucie quelque peu les propos. Ce n'est pas son but mais tout simplement le style de l'auteur, que j'avais par ailleurs déjà apprécier sur Spider-Man Noir. Je garde et garderai toujours en mémoire le documentaire " De Nuremberg à Nuremberg ", "X-Men - Magneto : le Testament" apporte sa pierre à l'édifice avec intelligence et simplicité. La narration m'a paru fluide, le scénario est clair et bien amené. En faisant abstraction du X-Men - Magneto du titre on a une superbe mini-série jouant le rôle de mémoire. Les fans de super-héros seront floués car il s'agit avant tout d'une mini-série historique et dramatique. J'ai franchement aimé malgré la gravité du contenu.

21/03/2011 (modifier)

Ha Magnéto. Il en aura fait couler de l’encre. Ennemi juré des X-men, il fut super-vilain des vengeurs, des défenseurs, des FF, et bien d’autres. Bien qu’un méchant classique mégalo, plusieurs scénaristes se sont succédés pour créer un des personnages les plus torturés et maudits. Il s’appelle Erich Magnus Lensherr, il est juif, il a connu les camps de concentrations et il est à ce jour l’un des plus puissants mutants qu’il soit. Qui pourrait le blâmer d’un désir d’abolition d’une quelconque ségrégation ? Quels qu’en soient les moyen d’ailleurs. Cette perpétuelle dualité emplit tout son être, et le spectateur par la même occasion. D’ailleurs, il fut et il reste l’ami du professeur Xavier, éminent défenseur de la cohabitation pacifiste de tous les êtres humains quels qu’ils soient (il a d’ailleurs endossé le rôle de dirigeant de l’institut de Xavier en son absence, devenant ainsi le mentor des X-men par la même occasion) Cette précision faite, revenons à ce comics ou devrais-je dire ce documentaire illustré. Car c’est de cela qu’il s’agit bon gré, malgré. Je m’explique. Nous sommes en Amérique, nous sommes donc américains. Quelque part loin à droite, de fiers soldats américains partent sauver un continent des griffes d’un certain Adolphe, ennemi de Captain America. Mais c’est loin et on retiendra qu’on fut les héros grâce au post-it géant dans la baie de New-York. 64 ans plus tard, la maison des idées se dit qu’il serait temps d’expliquer cette période historique touchant si fort Magnéto et que l’on ne connait pas réellement au final. Tout ça pour dire que ce comics est une reconstitution très fidèle des camps de concentrations vue par un certain Erich. Par conséquent, l’histoire nous intéresse moyennement vu qu’on vit toujours aujourd’hui 10/01/2011 à 0 :10 dans le souvenir et la commémoration de ce qui bouleversa tout un globe (bien que je ne pense pas que les congolais ou les sénégalais en avaient quelques choses à secouer mais bon). Le dessin ne casse pas des briques. Le design des personnages et des décors sont, comme l’histoire, très documentés. Il faut remarquer toutefois certaines grandes planches assez symboliques et se voulant être chocs (elles le sont surement pour certains lecteurs). Quand à la dynamique, elle est correcte sans toutefois exceller. L’encrage par contre est vraiment bien selon moi. Les couleurs rendent assez réaliste l’atmosphère crasseuse qui règne dans les villes touchées par la guerre. En conclusion, le dessin tient la route, l’histoire est en réalité un documentaire et le rapport à Magnéto réside dans le titre.

10/01/2011 (modifier)

Si ce ‘Testament’ est un album plus que correct, son principal défaut réside très certainement dans le fait que le rapport avec le Magnéto que l’on connaît se résume malheureusement à pas grand-chose. Ce comic se concentre effectivement essentiellement sur la description de la Shoah. Bourré de références historiques, le récit n’est décrédibilisé que par le fait que son héros vit trop d’événements marquants, et ce même pour un juif perdu au beau milieu de l’Allemagne nazie. [SPOILER] En effet, son oncle est passé à tabac sous ses yeux lors d’un défilé du parti, il se fait ensuite exclure de son école aryenne, son père est à son tour tabassé par la milice, il parvient à sortir indemne de la Nuit de Cristal et à se réfugier en Pologne, Pologne qui se fait dès lors envahir par l’armée allemande, il se réfugie donc dans le ghetto de Varsovie, puis s’en échappe, survit à une fusillade à bout portant, atterit à Auschwitz, où il intègre successivement le Kanada Kommando et le Sonder Kommando, prend part à la révolte des détenus et parvient à s’enfuir du camp de la mort, non sans sauver son amoureuse (qui s’était, elle aussi, bien entendu, retrouvée à Auschwitz). [/SPOILER] Cet album brille donc par le large aperçu qu’il donne de l’Holocauste. Par contre, sans le titre de l’album, il faut bien reconnaître qu’il serait impossible de deviner qu’il s’agit de la jeunesse d’un mutant, doublé d’un super méchant en puissance, puisqu’à aucun moment, le jeune Magnéto n’use de quelconques pouvoirs paranormaux. Les fans du personnage risquent donc d’être quelque peu déçus. Mais je les laisserai en juger par eux-mêmes, puisque ce n’est, personnellement, pas mon cas. Le dessin, pour sa part, est de bonne facture et retranscrit particulièrement bien quelques épisodes violents. J’avoue par ailleurs avoir un faible pour la couverture. Bref, à lire par curiosité, même si l’on n’est pas un inconditionnel de l’univers Marvel.

01/09/2010 (modifier)
Par JJJ
Note: 3/5

Fan des X-Men depuis leurs débuts, je ne lis pourtant leurs aventures que très rarement aujourd'hui. Quels bons souvenirs avec la période Chris Claremont et ses "nouveaux X-Men" qui introduisaient des personnages comme Colossus, Diablo ou Tornade... Aujourd'hui je vous parle d'un album dans lequel il n'y a aucun des X-Men précités, il n'y a même aucuns super-héros. Il s'agit de la jeunesse de l'un des personnages les plus emblématiques de cette série. Un personnage devenu iconique au fil du temps : Magneto. Ce récit sort des sentiers habituellement battus par ce type d'histoire. On n'y verra pas Magneto coiffé de son casque usant de ses pouvoirs, on découvre juste le parcours d'un jeune juif allemand sous le régime nazi. En toile de fond l'Histoire, un fond si sombre d’ailleurs qu'il prend souvent le pas sur le destin du jeune homme. Magneto a toujours été un personnage passionnant, méchant réellement charismatique, au comportement ambigu, à l'idéologie faisant froid dans le dos. Face à lui, les X-Men, un groupe de héros pétris de faiblesses. Un groupe qui représente la lute contre les formes d’intolérance. Un concept séduisant depuis le début, ébauché avec talent par Stan Lee, largement enrichi par Chris Claremont (il est le premier à évoquer le passé de Magneto !), un sillon continuellement creusé par les auteurs prestigieux qui ont par la suite raconté les aventures de ces personnages. Les X-Men sont indéfectiblement liés à Magneto, il a même été leur chef... Aujourd'hui Greg Pak ajoute une pierre sombre à la genèse de ce personnage, de belle manière, pas seulement parce qu'il raconte l'histoire d'un personnage aux super pouvoirs sans jamais vraiment les montrer, mais aussi parce que cette histoire est belle et émouvante, On découvre une facette cachée de ce personnage, on en apprend plus sur son triste sort, ça épaissi son caractère complexe. J'ajoute que même si il eut été malvenu de faire débarquer des personnages en capes et collants dans le ghetto de Varsovie, force est de reconnaitre qu'il est rare que les aventures de personnages Marvel soient mises en images avec tant de sobriété. Puisque l'on parle des images, un mot sur les dessins de Carmine Di Giandomenico, artiste au style assez singulier et rare dans ce type de production. Son trait sait rendre les personnages expressifs, jouant beaucoup avec les regards. Quelques belles images se laissent contempler avec plaisir au détour d'une page. Les couleurs sans être délavées semblent peu appuyées, mis à part pour le rouge, toujours éclatant, établissant ainsi le lien avec la couleur qu'arborera plus tard le personnage principal. Quant à la narration et au découpage, c'est du comic pur jus. Une BD intéressante, documentée avec assez de justesse pour prétendre traiter un peu de l'Histoire au sein du scénario. On peut dire que ça n'a pas la force d'un Maus, néanmoins ceux qui aiment le personnage devraient apprécier. Et quelle couverture... JJJ

13/10/2009 (modifier)