Dungeon Quest

Les aventures d'un groupe d'amis façon jeu de rôle. Enfin, "aventures" est un bien grand mot puis qu’entre deux bastons il ne se passe pas grand chose, ça fume des joints et ça fait des fixettes sur son pénis. Bref un trip régressif qui vole pas bien haut... De plus c'est trop vite lu, beaucoup de pages et de cases sont inutiles (l'auteur n'a pas le sens de l'élipse ou bien on ne sait pas trop ce qu'il cherche comme effet...). Edit: ok j'ai relu Dungeon Quest mais cette fois-ci dans la langue de Britney Spears et c'est tout de suite mieux (ce comic étant assez bavard par moment), je remonte un peu ma note.

03/12/2016 (modifier)

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Joe Daly a été découvert dès le début de l’année 2009, au festival d’Angoulème. Il fait parti d’un groupe d’auteurs sud-africains appelé Bitterkomix. Il a aussi été l’auteur d’un premier album très remarqué The Red Monkey dans John Wesley Harding, qui parodiait le roman policier. Dans Dungeon Quest, prévu en trois albums, Joe Daly se moque de l’heroïc fantasy (les références au seigneur des anneaux sont nombreuses) et des amateurs de jeux de rôle. L’auteur n’hésite pas à créer des bagarres totalement grotesques qui accentuent la puissance de ses personnages adolescents boutonneux. Il ponctue les pseudo-exploits par de récurrentes fiches techniques qui montrent les progrès effectués par les différents protagonistes de ce jeu de rôle bien singulier. Les personnages semblent tous avoir un goût immodéré pour les déguisements les plus grotesques. Millenium Boy, à lui tout seul, est une caricature particulièrement réussie ; sans compter le personnage amusant du grand costaud rugbyman, mais poète à ses heures perdues du nom tout aussi ridicule de Lash Penis. Au fil des pages, alors que les dialogues se font toujours autant décalés et percutants, les personnages sont confrontés également à un délire métaphysique et spiritualiste que ce soit par les rencontres de Jesus, Jean Baptiste ou encore d’un Indien philosophe. Au dessin, Joe Daly utilise le noir et blanc dans un style proche de la ligne claire. Si cette histoire m’a bien amusé, je dois avouer ne pas être pleinement rentré dedans car je ne connais pas du tout les codes des jeux de rôle. Gageons qu’un vrai amateur du genre y trouvera plus son compte.

09/01/2010 (modifier)

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Millenium boy habite une banlieue comme tant d'autres. Subitement, pendant qu'il est en train de faire ses devoirs qui le gonflent royalement, il décide de partir à l'aventure. Un bandana ordinaire, un baluchon à provisions, des bottes en caoutchouc, un maillot de bain et un couteau suisse, le voilà paré au départ. Et comme c'est toujours mieux à plusieurs, il part chercher son pote Steve, qui, vautré sur son canapé, a un peu de mal à se décider, mais après quelques invectives bien senties de son ami, lui aussi se pare de ses meilleures armes : casque de skate terni, batte de baseball ordinaire, genouillères ordinaires du chiton, bermuda baggy du rhinocéros, sandales de cuir de belette. Muni d'un livré ésotérique que Millenium a trouvé en chemin, "Les terres au-delà des banlieues de Glendale", la partie peut commencer… Une superbe idée de Joe Daly, une aventure sous forme de jeu de rôle banlieusarde mais non moins peuplée d'êtres fantastiques. C'est forcément drôle, même si on n'est pas plié de rire à chaque page le sourire est toujours présent, c'est parfois même un poil vulgaire, mais il n'y a pas mort d'homme non plus. Tous les ingrédients de ce genre de jeux vidéo, ainsi que toutes les situations que l'on y rencontre sont présentes. Un vrai régal. Peut-être que ceux qui ne sont pas habitués à ces univers trouveront le tout trop décalé, voire absurde, mais peut-être que cela leur donnera goût aux jeux de rôle. Le dessin noir et blanc et au trait assez gras paraît simple au premier coup d'œil, mais il se révèle bien plus riche à la lecture. En résumé, vraiment sympathique à lire et agréable à regarder. Mise à jour J'ai voulu relire le premier tome afin d'enchaîner avec le second et je n'ai plus accroché ni au récit ni à l'univers, certainement parce que je joue de moins en moins aux jeux vidéos et que la magie était un peu passée. Je dirai donc que c'est une bonne lecture mais à réserver aux amateurs de jeux vidéos.

20/10/2009 (modifier)

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