Tank Girl

Note: 2.46/5
(2.46/5 pour 13 avis)

Une jouvencelle passablement turbulente se balade dans un désert australien post-apocalyptique aux commandes d'un tank surarmé, semant la terreur sur son passage... Jamie Hewlett, le dessinateur de Tank Girl, est aujourd'hui responsable du design graphique du groupe musical Gorillaz.


Australie Auteurs britanniques El Vibora IDW Publishing Label 619 Les Marsupiaux Océanie Punk Science-Fiction (pour de rire) Vertigo

Qu'est-ce qui a 21 ans, qui est chauve et qui pue, se tape des kangourous, porte des bottes qui ne lui vont pas et des soutien-gorge trop petits, ainsi que des pantalons qui supporteraient un bon lavage ? C'est Tank Girl, bien sûr ! Dans un désert australien peuplé de gangs de kangourous mutants, cette vilaine fifille et son gros tank font la loi à grands coups de missiles. Histoires mettant en scène cette petite punkette insupportable et sa clique : Jet Girl et Sub Girl, ses copines d'enfance ; Booga, le kangourou mutant qui lui sert de jouet sexuel ; Camp Koala, la peluche homo ; Stevie, le rasta glandeur ; M. Précoce, le rat mutant...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Août 1996
Statut histoire Histoires courtes 14 tomes parus

Couverture de la série Tank Girl © Ankama Editions 1996
Les notes
Note: 2.46/5
(2.46/5 pour 13 avis)
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15/05/2002 | Cassidy
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L'avatar du posteur Maelström

Et ben cette BD ne fait pas l' unanimité ici... Comme je le disais dans un autre avis, l' humour c' est variable d' une personne à l' autre... Et chez moi, ça m' éclate !!! Culte !!! Du trash, de l' irrévérencieux, de l' humour pipi-caca, du politiquement incorrect et le tout servi par un dessin que je trouve excellent !!! On suit cette punkette sodomisatrice de koala en peluche à coups de banane, amatrice de bière et autres substances illégales dans une Australie post-apo, entourée d' une ribambelle de compagnons plus tarés les uns que les autres... C' est déjanté bien comme j' aime et c' est pour ça que je kiffe. Un moment de folies et politiquement incorrect, ça fait un bien fou dans notre société de plus en plus bien-pensante et paternaliste. D' ailleurs plus je vieillis, plus ça me plaît ! Même avis pour le film, c' est une bouze !!! Et idem pour la traduction qui fait perdre pour certaines vannes tout leur sens... Mais n' empêche, si tu veux du nimportnawak à la sauce Sex Pistols, fonce !!!

13/07/2023 (modifier)
Par McClure
Note: 1/5
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Mon dieu. Par où commencer. Tout d'abord je n'ai découvert que via le tome 11 World War. Cadeau de mes fils qui pensaient me donner un grand plaisir de lecture. L'histoire. Le scénario tient sur un ticket de métro. Il est agrémenté de tout un tas de morceaux censés être bravaches et rigolos, subversifs et tout et tout. En fait de subversif, juste 3 nanas à poil, mais pas trop de détails corporels tout de même, le subversif a ses limites. De la déconne sans queue ni tête ni humour, des champignons hallucinogènes et de la drogue mais qu'on ne voit pas, des filles qui supplantent leurs homologues masculins (par dizaines) mais sans justification. Bref. Niveau zéro. Le dessin, lui, semble sorti des bd de gare italiennes, des Rodeo et autre Akim. Pas mieux. On ajoute des kangourous, des sauts spatio-temporels..... Et on referme. En fait le subversif, ça semble vouloir dire sans fond, sans forme, sans réflexion.

06/01/2021 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
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J'ai lu l'intégrale parue chez Ankama qui regroupe les 4 premiers albums et franchement je ne suis pas du tout convaincue. C'est dommage parce que j'aime bien le dessin que je trouve magnifique quoique j'ai moins aimé lorsque c'était en couleur. En lisant cette série, j'ai eu l'impression de lire un gros délire qui s'adresse à une autre génération que la mienne, en gros les punks et autres révoltés de la société de la révolution conservatrice des années 80. Je suis né au début des années 90 et j'ai donc des références différentes que les auteurs. Parlant de références c'est remplis de clin d’œil à la pop culture de cette époque et du coup il y a du avoir beaucoup de trucs qui m'ont échappés. Les histoires m'ont vite ennuyé et en faite durant la lecture de tome 2 j'ai fini par feuilleter pour admirer le dessin. Les histoires que j'ai lu m'ont semblé sans intérêt, la narration est parfois confuse et l'humour est vraiment lourd. Le personnage de Tank Girl est sans intérêt en dehors de sa belle paire de lolo, mais ça suffit pas à rendre la série intéressante. À lire si on a grandit dans les années 80 et qu'on aime bien le punk (personnellement le seul musicien de punk que je connais c'est Sid Vicious et encore je sais aucun titre de ses chansons).

15/03/2018 (modifier)
Par sloane
Note: 2/5
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Ouais, ça doit être un problème générationnel. Né dans les années 60, du côté musical j'ai été biberonné à la musique et à l'esprit de ce temps là, même si la vague punk m'a semblé au départ sympathique ( voila un commentaire de vieux! ) cela ne m'a jamais autant fait kiffé que les Stones, Led Zep, Made in Japan et autres gracieusetés jamais inégalées. Ceci dit je ne voudrais pas faire mon vieux chnok et l'idée du mouvement punk était intéressante dans le contexte ou elle est née. Du punk, beaucoup se sont réclamés avec plus ou moins de bonheur, là aussi il y a eu de la récupération. Dire la même chose de "Tank Girl" est sans doute exagéré, il n'empêche que si au niveau musical le son garage ou usine peut passer, au niveau de la BD c'est une autre histoire. Ici c'est du grand n'importe quoi, très foutraque. Ce qui au départ pourrait être un bonne idée devient assez rapidement, à la lecture, un truc amusant, si l'on se replace dans le contexte, mais hormis ça il n'y a pas grand chose à dire. Le dessin est confus, les histoires finalement assez classiques et pas si iconoclastes que ça. Cette compilation n'est à recommander qu'aux seuls aficionados.

07/01/2016 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
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Tank Girl... L'héroïne typiquement trash, huh ? Bien ancrée dans son époque, truffée de références à celle-ci, cette série a traversé les années 1980 comme un météore, ravageant beaucoup de choses sur son passage. L'imagination d'Alan Martin semble ne pas avoir de limites, et l'on peut rendre grâce à Ankama de nous présenter cette édition ultime (qui sait ?) contenant des inédits, des récits avec leur colorisation (pas toujours heureuse) d'origine, ainsi que pas mal de petits trucs à droite et à gauche. Le dessin de Jamie Hewlett, qui continuera sur le chemin de la gloire en devenant l'inspirateur graphique du groupe Gorillaz, est d'un dynamisme à toute épreuve, il est même difficile de dégager un style bien défini tant ça évolue au fil des années, tant le dessinateur s'amuse à brouiller les cartes. Mais Tank Girl a les défauts de ses qualités. L'imagination de Martin l'emmène dans des délires parfois tellement obscurs que le lecteur s'y perd vite, les multiples références à la pop culture peuvent finir par lasser. Une vraie curiosité, à lire, qui ne conviendra pas à tout le monde, même avec 15 ou 20 ans de recul.

15/02/2010 (modifier)
Par Tomeke
Note: 2/5

Merde alors, me voilà bien déçu ! L’univers punk et trash a de quoi me plaire… Je dirais plutôt que la cause de ma déception provient d’un récit complètement décousu, sans aucun semblant de cohérence. Tout n’est qu’une succession de saynettes dans un univers typé Mad Max, agrémenté par moment d’un humour corrosif. Le graphisme en noir et blanc est bon, bien que par moment brouillon. Pourtant, je ne suis pas si difficile et n’exige certainement pas un récit classique dans ses thèmes et dans sa construction mais là, vraiment, j’y arrive pas. Par contre, je peux comprendre l’aspect décalé et accrocheur de cette série, dans sa parution originale underground de la fin des années 80 en Angleterre. Me concernant, je n’ai lu que le premier volume des éditions Ankama de février 2010. Et bien que la qualité éditoriale soit au rendez-vous, je ne poursuivrai pas la lecture de cette série. Ah oui, j’oubliais, je lui trouve parfois pas mal de ressemblance avec Spider Jerusalem, héros tout aussi décalé de Transmetropolitan. Vous voilà prévenu ; je pense que si le contexte socio-culturel anglais de la fin des années 80 vous intéresse, ou vous « parle », alors foncez. Pour les autres, lisez par curiosité avant d’éventuellement acheter…

14/02/2010 (modifier)
Par invité
Note: 5/5

J'ai du mal à rester insensible aux commentaires précédents !! "Tank Girl" est une BD culte !! C'est vrai que la traduction en français est plutôt mauvaise !! Pour défendre les traducteurs le vocabulaire original utilisé n'était déjà compréhensible que par une frange underground assez limitée de néo-punks londoniens azimutés. Azimuté c'est le mot et on aime ou on n’aime pas... justement c'est pour ça que c'est devenu culte !! On se pâme de plaisir à la lecture de "Tank Girl" ou on déteste et on prend même le temps de faire un post pour le dire !!! Bref "Tank Girl" fait réagir !! Bref !! Aux fans de culture "vraiment" underground !! Lisez Tank Girl !! PS : l'adaptation cinématographique est bien entendu un nanard complet absolument tiédasse.

31/01/2008 (modifier)
Par gau
Note: 4/5 Coups de coeur expiré

Je vois que cette bd culte n'est pas appréciée à sa juste valeur, c'est bordélique, anarchique, subversif, politiquement incorrect, ce n'est pas lisible mais c'est pas grave, si vous aimez les Sex Pistols, le punk en général, il y a des chances que vous accrochiez. Vous avez aimé Sid et Nancy, Summer of Sam, lisez cette bd. C'est proche de Anita Bomba, en pire, en plus malsain, de Katsuya Terada (qui en a fait un hommage dans sa participation au recueil Bitch's live). Hewlett et Martin ont clairement influencé Ashley Wood pour son Popbot. Le noir et blanc de la version française passe beaucoup mieux que la version US en couleurs. Les dialogues ne sont peut-être pas très fidèles mais ne gâchez pas votre plaisir ! Les planches regorgent de détails, de peluches, de tatouages, piercing,... L'Angleterre a accouché là de chefs de file.

31/12/2005 (modifier)
Par Piehr
Note: 1/5

Non mais qu'est-ce que c'est que ce pseudo-truc ?? Ah non, là, pas d'accord, c'est vraiment trop mauvais... Allons donc ! Prenez une héroïne (oui, ça le fait mieux qu'un mec, c'est le phénomène Lara Croft bien avant l'heure), qui crache, pète, rote et jure pour donner une ambiance trash à l'ensemble (n'importe quoi), faites la intervenir dans des mini-histoires qui ne m'ont pas fait décrocher un sourire de tout l'album (et pourtant, je suis assez facile, comme public), faites traduire tout ça par des manches (Suck this !!! -> Suce ça... bravo les gars), et vous obtenez Tank Girl, une série ridiculement grotesque bien chargée de mauvais gout. On pourrait bien sûr me dire "mais c'est normal, faut se remettre dans l'esprit de l'époque, sex pistols, God Shave The Queen, etc...", mais le fait est que cette BD date des années 90... et pour le coup, a un retard de 20 ans quant à son lectorat potentiel, et donc ne risque de faire passer qu'un message flou à la plupart d'entre nous... Quant aux illustrations, c'est ultra inégal. Le dessineux change tout le temps de style, et ça énerve plus qu'autre chose, je dois dire. Parfois ultra chargées, les planches deviennent complètement illisibles mais le trait est fin et Tank Girl, pour le coup, est presque sexy si on est branché par les porte-clés ambulants ; Parfois minimaliste, tout devient très laid, genre super-déformé style manga. Ah bon, c'est pour faire Anarchiste ???? Aaaaaah... Donc, l'anarchie, c'est le bordel, c'est ça qu'on veut nous faire comprendre ? Bah non, je ne cautionne pas du tout cette définition, alors ça m'énerve, voila :(

10/10/2002 (modifier)
Par A.bomba
Note: 3/5

Elle jure, elle crache, elle rote et insulte tout ce qu'il est possible d'insulter en ce bas monde!! une de mes héroïnes préférée!! il est vrai que si vous n'avez pas connu le réel mouvement punk,(celui des années 70 les précurseurs violents et trash) vous ne pourrez pas comprendre Tank Girl! en premier lieu, c'est une auteuse et non pas un type qui a créé tank girl un soir bourré à la bière! et secondo la bd a été créée avant le film qui a mon sens est totalement nul! (le fiml pas la bd!) et pour finir... je citerai Adam Ant (rock star des années 80):" Tank Girl est l'équivalent visuel des sex pistols. il faut être aveugle, sourd et mort pour ne pas se rendre compte qu'elle est sexy." En Angleterre, vous pouvez retrouver aus éditions Deadline tout ce qui a été publié de Tank Girl...

30/09/2002 (modifier)