Telle est une Estelle
L'imaginaire sans fin d'une petite fille...
Albums jeunesse : 6 à 10 ans École supérieure des Arts décoratifs de Strasbourg Enfance(s) Séries avec un unique avis
Estelle est une petite fille qui voit dans la vie quotidienne une source inépuisable de rêveries. Ces aventures extraordinaires, elle les vit en compagnie de ses amis qu’elle aime personnifier en animal. Elle-même se projette en musaraigne. Une fois les jeux finis, Estelle redevient une petite fille énergique et curieuse. D’ailleurs, une question la taraude particulièrement : comment fait-on les bébés ?
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Date de parution | 15 Mai 2007 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Sympathique cette BD. Elle a été inspirée à Sylvain-Moizie par sa (petite ?) sœur Estelle, visiblement très inventive et qui se pose des tas de questions, en particulier la plus cruciale : comment fait-on les bébés. Elle est balancée entre ses parents, ses copines, sa sœur, son oncle, sa maîtresse… Elle va avoir la révélation un mercredi, alors qu’elle construit une cabane avec sa copine Natachat (faute d'orthographe révélatrice). L’auteur construit son récit comme une suite de gags sans véritable coupure, une succession de moments-clés sur le cheminement d’Estelle vers la réponse à sa question. C’est très frais, on se marre bien à la lecture, sans doute parce que l’essentiel est là : ça sonne « vrai ». L’autre astuce c’est de donner aux enfants des têtes d’animaux, des animaux auxquels les identifie Estelle : la petite fille est ainsi une musaraigne, sa copine Natacha un chat (d’où le « Natachat » plus haut), Jean-Loup un loup... C’est une manifestation directe de l’imagination d’Estelle, d’autant plus qu’elle leur attribue des caractéristiques des animaux respectifs. J’ai passé un bon moment de lecture avec Sylvain-Moizie et Estelle. C’est un récit bouillonnant de vie, drôle, sincère et sans prétention. Le petit bémol vient du dessin de l’auteur, que je n’apprécie pas plus que ça, et qui fait un peu « sale », « brouillon » à mes yeux. Il est meilleur que dans La Bête qui mangeait tout le monde, mais je ne suis pas trop preneur.
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