Les Ineffables

Les vies tragiques ou drôles des hommes-patates de Trondheim.
BD minimaliste Les petits éditeurs indépendants Lewis Trondheim Mimolette
Des destins en une page du bestiaire de Trondeim. Des fables parues dans Lapin parfois charmantes, parfois cruelles, mais toujours drôles... Commencées dans la précédente formule de Lapin, Les Fables Ineffables de Trondheim sont stricto sensu des fables, on l'aura compris. On est donc loin du conte et de sa morale. A moins que la morale trondheimienne ne soit à ce point galvaudée qu'elle fasse la part belle au meurtre et aux histoires qui finissent mal en général. Trondheim, on le sent, aime à jouer avec ses personnages patates, quitte à refiler la patate chaude à l'adversaire pour mieux se marrer. "C'est con la vie parfois et c'est fait d'un tout petit rien" pourrait être le leitmotiv qui anime son petit monde de cafards, de coccinelles, d'extra-terrestres et de monsieur-madame pas tout à fait tout le monde. Trondheim règle ses comptes avec les vaniteux en les ensevelissant dans des mines, sous des tonnes de poussière (conservée par avarice !) ou sous un troupeau d'éléphants !
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Date de parution | Avril 2001 |
Statut histoire | Strips - gags 1 tome paru |
Les avis

Bof, bof. Ces petits strips qui se veulent drôles ont, le plus souvent raté leur but avec moi. Je pense que je ne suis décidément pas cliente de l’humour absurde. Certaines petites histoires m’ont fait sourire (celle de Dominique m’a rappelé quelques souvenirs, Spooky peut confirmer et d’autres amis aussi) mais la plupart m’ont bien déçue, et parfois même, la chute m’a échappé. Le dessin, toujours en style patatoïde, est assez sympa, il a un certain potentiel comique, lui. Cela dit, c’est bien la seule chose que je sauverais de ce one-shot, qui sent un peu le raclage de fond de tiroir.

Ben Merdalohr... Moi, Piehr, fan de Trondheim devant l'éternel, adorateur de son travail et de son humour génial... je n'ai pas aimé "Les ineffables"... o_Ô Mais alors, pas du tout, hein. C'est bien simple, je ne comprends pas les chutes de 3/4 des histoires, tout simplement. Au début, j'ai cru à un effet de style, comme si toute l'originalité de ce livre tenait au fait que 95% des histoires se terminent en queue de poisson. Puis, au fur de ma lecture, certaines pages m'ont démontré le contraire... Mais alors quoi ? Pof, d'un coup, le 12 août 2003, je suis devenu hermétique à l'humour de Trondheim ? Pris de panique, je saute sur le premier "Galopinot" venu, et enchaine sur "Farniente". Ouf ! Cela vient donc bien des ineffables... Les différentes histoires sont toutes assez bien pensées, en général, et ce jusqu'à la dernière case. Mais que c'est frustrant, ces chutes complètement absurdes qui dénaturent complètement le gag ! Je ne comprends pas trop ce qu'a voulu faire l'auteur ici, car c'est typique de ce livre (Saint-Lapinot priez pour nous pauvres chasseurs). Le dessin est typique patatoïde style "Non, non, non", par exemple. Parfait pour ce genre d'histoires courtes. Rhaa pis tiens ça m'énerve. Moi qui croyait Trondheim invincible, je commence à découvrir que même mes plus grands héros ont des moments de faiblesse. Le monde part en couille, c'est moi qui vous le dis.
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