L'Ancien Temps
C’est l’histoire d’un pays où l’eau voyage à l’envers. On y rencontre une amoureuse qui se change en renard, un roi qui n’embrasse pas et, bien sûr, un héros au cœur pur…
La BD au féminin Les Licornes Séries peut-être abandonnées Sfar
C’est l’histoire d’un pays où l’eau voyage à l’envers. On y rencontre une amoureuse qui se change en renard, un roi qui n’embrasse pas et, bien sûr, un héros au cœur pur…
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
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Genre
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Public
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Type
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Date de parution | 13 Novembre 2009 |
Statut histoire |
Série en cours
2 tomes parus
Dernière parution :
Plus de 3 ans
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Les avis
Mouais. Je ne sais trop quoi penser de cette énième série de Joann Sfar. J’ai plutôt apprécié le côté graphique, avec son dessin moderne et très reconnaissable, avec des décors et des personnages s’élevant comme en volutes. J’ai aussi bien aimé la colorisation, très chatoyante. Mais c’est l’histoire qui m’a moins accroché. Elle se laisse lire, certes. Mais, faute d’originalité, d’aspérités, elle se laisse tout aussi vite oublier je le crains. C’est un conte qui modernise sur la forme un vieux terreau, mais qui manque de rythme et/ou de poésie pour me captiver suffisamment sur la longueur. Note réelle 2,5/5.
S'il y a une chose qu'on ne peut pas reprocher à Sfar, c'est de manquer d'imagination. Impossible de savoir ce qu'il va se passer tellement l'histoire est imprévisible et remplie de personnages hauts en couleurs (à l'exception du héros qui est typiquement le crétin abruti fade qui subit l'action sans trop se poser de questions). Malheureusement, les péripéties manquent vraiment de rebondissements intéressants. Le rythme est parfois trop lent et certains passages où les personnages philosophent ne sont pas très intéressants. Habituellement, j'aime lorsque Sfar philosophe sur la vie, mais, ici, il le fait un peu trop souvent. Il devrait se concentrer plus sur l'action.
Après la lecture du premier tome. J'aime beaucoup Sfar, je vais donc essayer d'être objectif pour cet avis. La lecture fut plaisante, la narration garde les mêmes recettes éprouvées. Le format de la BD me semble en décalage avec le style de Sfar : on a l'impression d'avoir des dessins étirés pour occuper la place, j'aurai préféré un format du type de la collection Bayou. Le dessin est bon sinon avec sa mise en page anarchique et ses belles couleurs un peu trop vives parfois. Le récit sent le réchauffé mais comment innover dans ce style. Le projet semble ambitieux mais nous n'en sommes qu'au premier tome, le tome introductif. Le récit est bel et bien parti. J'espère que la série ne sera pas trop longue au risque de devenir lassante. Je note moyennement en l'état car j'attends de voir ce que va nous pondre Sfar pour la suite.
Les récits de Joann Sfar ? Je les aime bien quand cet auteur les met en couleurs lui-même, ce qui n’est pas le cas avec « L’Ancien temps » mais bon, j’ai quand même voulu découvrir cette nouvelle série… parce que je considère cet auteur comme un des meilleurs narrateurs du moment. « L’Ancien temps » est un conte. Ça se passe dans un pays imaginaire où des personnages comme le sourcier est une sorte de sorcier des eaux. Tiens, en parlant de sourciers, il y en a deux dans ce premier tome (« Le roi n’embrasse pas ») : un vieux qui règne sur une forêt et sa belle petite fille qui n’est plus vraiment une petite fille… Cette dernière est courtisée par un jeune berger mais celle-ci n’a qu’une idée en tête : quitter la forêt où elle s’ennuie fermement pour la ville… Ceux qui sont habitués des récits de Joann Sfar retrouveront avec plaisirs dans cette bd la même inventivité que lorsqu’il réalisait le « Le petit monde du Golem ». C’est un premier tome –à mon avis- agréable à lire et certains dialogues m’ont vraiment fait rires. Cependant, j’avoue que l’ensemble m’est apparu très bavard et que l’histoire m’a semblé trop molle (malgré une pagination de 138 planches, cette histoire pourrait se résumer en quelques lignes). Parfois, j’ai eu le sentiment que Joann Sfar s’égarait, qu’il nous racontait des choses peu en rapport avec son récit. Le dénouement est assez déroutant, j’ai eu l’impression que ce premier tome stoppait net ! Quant au graphisme, je l’ai trouvé assez inégal dans l’ensemble : certaines cases semblent vides alors que d’autres sont fouillées et de toutes beautés ! Je pense que la mise en couleurs informatisée (en aplats) et le grand format de cette édition ne mettent pas en valeur le coup de patte de Joann Sfar. Je m’attendais à mieux en feuilletant ce premier tome de « L’Ancien temps ». Certes, cette bd n’est pas –à mon avis- déplaisante à lire mais je trouve qu’il y manque un petit brin de folie qui me l’aurait rendue incontournable. Je pense que cette nouvelle série est réservée aux grands amateurs de contes (ce qui n'est pas vraiment mon cas) et ceux qui aiment le graphisme de Joann Sfar (même informatisée au niveau de la mise en couleurs).
Un nouveau Sfar, que de bonheur en perspective ! Je m'attendais à un format normal voir plus petit, et non, c'est un grand format assez épais par ailleurs, 138 planches ! Rien que ça ! Le dessin de Sfar, égal à lui-même, est un peu gâché par des couleurs parfois trop criardes et par certains aplats trop grands, qui donnent une petite sensation de vide. Pour une fois un format plus petit m'aurait paru plus adapté. Par contre certaines autres cases sont de toute beauté, il y en a même deux ou trois que je verrais bien sur mon mur. Niveau scénario je n'ai pas été aussi charmée que je l'aurais souhaité. Je trouve que l'histoire avance un peu trop lentement et a tendance à s'enliser par moments, de plus j'ai un peu peiné à rentrer dans le récit. Il y a aussi nettement moins d'humour que d'habitude, comme si Sfar avait été moins inspiré. Il y est question d'un amoureux transi prêt à tout pour rester auprès de sa belle ; ladite belle qui de son côté veut connaître le monde et ne pas rester attachée à un simple berger ; pour le quitter sans le blesser elle invente une histoire de Dieux prisonniers qu'elle part libérer, en apprenant le danger encouru par son amour il part sur ses pas pour la défendre. Il y a une licorne, un géant, un roi qui n'embrasse pas, un loup, un arbre, un serpent, un dieu unique et une multitude d'autres personnages qui vont vivre des aventures dans la veine des plus purs contes de fées. Je ne me suis attachée quasiment qu'au négatif, car avec Sfar je suis toujours comblée dans mes lectures, et celle-ci reste très agréable. Je ne saurais dire exactement ce qui me chiffonne dans ce récit, trop simple ? Trop long ? Trop convenu ? Trop coloré ? Trop grand format ? Trop… ou peut-être pas assez… mais quoi ? Une relecture s'impose. Évidemment je recommande l'achat aux inconditionnels de l'auteur.
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