Satori
L'histoire de Morihei Ueshiba, l'inventeur de l'Aïkido, aussi surnommé "Le Dieu des arts martiaux" !
1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide Baston Biographies Le Japon historique Manfra ou Franga Shogun Mag
À travers la vie de Morihiro Saïto, le plus brillant élève de Maître Ueshiba, Satori retrace le parcours ensanglanté de l'inventeur de l'Aïkido. De la colonisation d'Hokkaido à l'élaboration du Mandchoukouo, en passant par la Seconde Guerre Mondiale, le récit met en scène un homme qui a changé le cours de l'histoire de son pays à travers son art.
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Date de parution | 12 Novembre 2009 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Moi non plus je n'aime pas trop les mangas sur la baston... Mais j'étais curieux de voir quel traitement serait fait au niveau historique. L'aikido est un art martial qui a des origines sans doute intéressantes, et ce manfra essaye d'effleurer le sujet. Le résultat est d'assez bonne facture, avec un dessin plutôt bon dans son panachage entre les traditions nippones et européennes, même si parfois je trouve les personnages en pied anormalement trapus. Le traitement historique des origines de l'aikido est assez sérieux, sans en rajouter trop dans les scènes de baston, même si parfois ça saigne bien... Les bonus en fin de tome apportent vraiment un plus et permettent d'éclairer un peu le contexte avec des précisions historiques. Cependant le sujet ne m'a pas -finalement- intéressé plus que ça...
Ce n'est qu'à la lecture des textes en épilogue du premier tome que j'ai constaté que les personnages et évènements présentés dans cette série étaient véridiques. Il s'agit véritablement de l'histoire des débuts de l'Aïkido et de son créateur, Morihei Ueshiba, que l'on découvre par le biais de la biographie de Morihiro Saïto, son principal disciple. L'Aïkido n'existe finalement que depuis les années 40, officiellement enregistré en tant que tel en 1942 au Japon. Son fondateur, Morihei Ueshiba, a vécu jusqu'en 1969 et a transmis à ce moment là son dojo à son élève préféré, Morihiro Saïto, ce dernier ayant vécu jusqu'en 2002. C'est un hommage à cet art martial et à ces deux hommes qui est rendu dans ce manga à la française initialement paru dans le magazine Shogun Mag. Le dessin est de bonne qualité. L'auteur, Klem, joue à mes yeux à armes égales avec beaucoup de dessinateurs japonais, ses planches dans un style purement seinen étant soignées et très engageantes. Il n'y a que de rares passages où l'on sent moins d'aisance, un dessin un peu plus figé, mais dans l'ensemble il n'y a rien à redire. Le scénario est instructif et intelligemment mené. Il fonctionne sur la base de flash-backs, centrant son récit sur deux époques, 1969 au moment où Saito récupère la garde du dojo d'Iwama, et 1946 à l'époque où le jeune Saito, cherchant encore sa voie, va rencontrer son maître, Morihei Ueshiba, et découvrir l'Aïkido. Là où cet art martial est axé sur la défense et l'utilisation de la force de l'adversaire, j'ai été légèrement rebuté par la violence dont font preuve les combats présentés dans le premier tome. Je vois bien qu'il s'agit précisément de montrer le contraste entre l'art de l'Aïkido et les combats de rue, de karaté ou de boxe nettement plus brutaux, mais je me suis cru parfois lire des passages de Coq de combat tant les bastons sont saignantes et cruelles. Malgré ce léger rejet, j'ai trouvé ma lecture agréable, bien menée et instructive. J'ai envie de lire la suite pour en apprendre plus sur ces personnages et sur cet art martial.
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