Des souris et des hommes

Note: 2.44/5
(2.44/5 pour 9 avis)

Des souris et des hommes (1937) est l'œuvre la plus connue de l'écrivain américain John Steinbeck. Pierre-Alain Bertola a beaucoup œuvré pour obtenir les droits de cet ouvrage afin d'en réaliser une bande dessinée qui lui tenait particulièrement à cœur.


1930 - 1938 : De la Grande Dépression aux prémisces de la Seconde Guerre Mondiale Adaptations de romans en BD Mirages [USA] - Côte Ouest

George et Lennie sont amis d'enfance. Travailleurs nomades, ils parcourent les États-Unis à la recherche de petits boulots qui, un jour, leur permettront de s'offrir la ferme dont ils rêvent... Mais ils doivent souvent changer d'employeur car Lennie a un problème : il est mentalement attardé. Il ne maîtrise pas sa force incroyable, ce qui lui joue des tours. Jusqu'à leur dernière étape dans ce ranch... Texte : Delcourt.

Scénario
Oeuvre originale
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 04 Novembre 2009
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Des souris et des hommes © Delcourt 2009
Les notes
Note: 2.44/5
(2.44/5 pour 9 avis)
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14/11/2009 | pol
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Par Erik
Note: 1/5
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De John Steinbeck, j'avais retenu Les raisins de la colère qui se situe dans l'Amérique des années 30 qui suivent la fameuse grande dépression. Mon a-priori était plutôt positif lorsque j'ai commencé ma lecture. Je me suis malheureusement très vite ennuyé car je n'ai pas accroché aux dialogues de ces deux hommes un peu étranges dont l'un tue manifestement des souris pour le plaisir. Il faut dire que c'est un attardé mental. Tout m'a paru totalement si anodin. Je n'ai pas eu envie de m'intéresser davantage d'autant que les dessins sont d'une grande imprécision avec un espèce de flouté sur les visages. Une adaptation qui ne me semble pas réussie à moins que l'oeuvre originale soit tout aussi ennuyeuse. La collection Mirages m'avait habitué à mieux.

28/05/2011 (modifier)
Par Spooky
Note: 1/5
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Mon impression générale est très négative. La faute presque exclusivement au dessin. Celui-ci, oeuvre d'un illustrateur/aquarelliste/dessinateur de flaques/toutcequevousvoulezmaiscestdetoutefaçonraté souffre d'un défaut majeur, si ce n'est insurmontable : il n'y a aucune qualité dans ces visages déformés, inexpressifs, non reconnaissables, etc (vous pouvez cocher plusieurs possibilités). C'est bien simple, alors qu'en principe seul Lennie porte sa faiblesse d'esprit sur son visage, l'ensemble des personnages de cette adaptation est logé à la même enseigne. Impossible, par exemple, de vous dire à quoi ressemble George. Un coup il a une tête en forme de laitue, un coup on dirait qu'il a une crête de coq... ou alors serait-ce Curley ? C'est possible, tellement il est difficile de les différencier, y compris lorsqu'ils parlent. Ok, la femme de Curley ressemble vaguement à une femme. "Vaguement" étant le terme le plus significatif de la phrase précédente. Quant à l'histoire, je n'ai pas lu le roman original (et c'est une faute, je sais), mais je n'ai pas ressenti la moindre émotion à sa lecture. Oh certes, la fin est poignante, ou du moins devrait l'être, mais je l'ai vue arriver à des kilomètres, lassé de m'escrimer sur ces foutus gribouillis pour déterminer qui parle. Pour tout vous dire à la fin [ahah pas de SPOILER] il y a une scène entre deux personnages, c'est tout ce qu'on distingue [alors vous avez bien vu qu'il n'y avait pas de SPOILER] Bref, depuis le départ de JD Morvan de chez Delcourt, et/ou la fin de la collection Ex Libris, les adaptations perdent en qualité chez l'éditeur au triangle rouge.

08/05/2010 (modifier)
Par Polette
Note: 1/5
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Quelle difficulté de noter cette BD, adaptation d'un roman culte de John Steinbeck. L'histoire de Lennie et Georges m'avait particulièrement touchée durant mon adolescence, époque où j'avais découvert ce livre. Ces 2 amis passent de ranch en ranch pour gagner leur vie, ils ne se séparent jamais et veillent l'un sur l'autre. Lennie le simplet est doté d'une grande force physique qu'il ne maîtrise pas toujours, il a une confiance aveugle en Georges qui le guide. Le récit simple, parfois tragique, traite magnifiquement des thèmes comme l'amitié, la cruauté, la différence. Sa portée est particulièrement forte. L'adaptation en BD d'un tel chef-d'œuvre est donc périlleuse. En effet, le scénario est là. Il faut donc retransmettre les émotions à travers le dessin, les perspectives, les couleurs. Et là c'est le drame. Le dessin au pinceau de Bertola ne permet pas de reconnaitre les personnages. Les traits des visages sont grossiers et ne reflètent pas leurs émotions. Le noir et blanc est à peine nuancé. J'ai donc souffert pendant 120 pages... Je vous conseillerais donc de dépenser vos deniers en achetant le roman de Steinbeck, véritable perle de la littérature américaine. En revanche, passez votre chemin pour l'adaptation BD !

22/11/2009 (modifier)