Batman - Gotham by Gaslight (Gotham au XIXème siècle)
Ce Batman au XIXème siècle vous propose de retrouver deux des plus célèbres titres de la collection Elseworlds : - Appelez-moi Jack - Batman : Le Maître du futur.
1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Batman DC Comics Elseworlds Jack l'Eventreur Super-héros Univers des super-héros DC Comics
1889 . Bruce Wayne, un jeune home qui a hérité de la fortune de ses parents assassiné par un bandit alors qu'il n'était qu'un enfant revient dans la ville de Gotham après un périple en Europe. Au même moment, un tueur frappe les prostituées de la ville, de la même façon que le fameux Jacl l'éventreur qui a tué six femmes dans le quartier de Whitechapel à Londres. Bruce Wayne, malgré le soutien de l'inspecteur james Gordon, semble être le coupable idéal comme le pense le commissaire Tolliver. C'est surtout que dans son emploi du temps, certaines nuits n'ont pas d'alibis. Il est vrai qu'une sorte de justicier masqué est apparu en ville ces temps ci. un justicier que l'on nomme le Bat-Man...
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Date de parution | 13 Mai 2009 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Plutôt Jules Verne que Jack l'éventreur - Ce recueil comprend 2 histoires : Gotham by gaslight paru en 1989 et Master of the Future paru en 1991. Ces histoires se déroulent dans un passé alternatif aux alentours de 1889 pour la première histoire et 18 mois plus tard pour la seconde. Gotham by gaslight est le premier titre paru a posteriori dans la ligne des Elseworlds, un concept où les héros de l'univers DC apparaissent dans une autre époque ou dans d'autres conditions que leurs origines traditionnelles. Dans Gotham by Gaslight, Bruce Wayne évoque un rêve récurrent de chauve-souris avec Freud tout en mentionnant son apprentissage avec un célèbre détective londonien de l'époque. Il revient à Gotham et décide d'utiliser une méthode peu orthodoxe pour traquer le meurtrier de ses parents : se déguiser en chauve-souris. Curieusement son retour aux États Unis coïncide avec d'atroces crimes qui présentent toutes les particularités de ceux commis un an auparavant à Londres par un mystérieux tueur en série surnommé Jack l'Éventreur. Cette intrigue a longtemps été considérée parmi les meilleures de Batman et franchement je suis bien incapable de comprendre pourquoi. le scénario se contente d'enfiler des scènes convenues et superficielles sans développer aucun personnage ou aucune conséquence. Les actions du Ripper sont celles d'un meurtrier lambda qui n'arrive pas à provoquer d'inquiétude et encore moins d'effroi chez le lecteur. le commissaire Gordon apparaît, mais il peut être remplacé par n'importe quel autre policier sans que ça fasse de différence. Alfred Pennyworth est dépourvu de tout humour. L'intrigue est linéaire et plate. La conclusion est évidente dès la troisième page. Coté illustrations, il s'agit d'une œuvre de jeunesse de Mike Migonla agréable à regarder mais très loin de la maestria graphique de Hellboy. L'encrage de P. Craig Russell est délicat et ouvragé comme à son habitude. Mais à part quelques décors évocateurs, les dessins sont trop figés pour l'histoire. Et la mise en couleurs de David Hornung repose sur des couleurs sombres qui noient les à-plats de noir dans une boue difficilement lisible. Par comparaison, la deuxième partie fait figure de grande réussite. le scénario est également de Brian Augustyn et il a choisi un thème plus original et un développement plus important du personnage principal. Dix huit mois se sont écoulés depuis les événements de Gotham by Gaslight, Bruce Wayne a remisé son costume de chauve-souris dans la grotte car il a atteint le but qu'il s'était fixé : venger la mort de ses parents. le maire de Gotham a organisé une exposition universelle qui doit se tenir dans quelques semaines et un olibrius du nom d'Alexandre LeRoi menace de détruire Gotham s'il n'est pas nommé maire. le scénario marie intelligemment Robur-le-conquérant de Jules Verne avec un Bruce Wayne qui doute de l'utilité de Batman. le scénario présente des personnages attachants qui ont une véritable épaisseur. Les dessins d'Eduardo Barreto révèlent une solide connaissance des costumes et des objets d'époque et une vraie compréhension de l'urbanisme. Sa pleine page exposant le terrain de l'exposition avec ses pavillons est magnifique et crédible. Ce tome constitue donc une lecture mi-figue mi-raisin dans laquelle l'histoire la plus célèbre ne tient pas ses promesses, alors que la suite est très agréable et divertissante.
Grand fan de l'univers Batman, j'ai été d'abord profondément irrité par cet album et l'univers alternatif auquel il fait référence. Batman à la base c'est tout un univers autour d'une ville Gotham, et des personnages bizarres faisant écho et gravitant dans un environnement menaçant et assez contemporain car bien plus que d'autres personnages du même acabit, Batman est un être névrosé qui observe plus qu'il n'agit et les auteurs comme Moore ou Miller ont parfaitement saisi cette essence. L'autre gros avantage de cette série est de plaquer des arcs ou histoires complètes indépendantes du reste de la production. C'est ce qui rend à mes yeux une série comme celle-là plus riche et intéressante que les productions Marvel par exemple. Chaque auteur modèle Batman et son univers selon ses propres aspirations tout en restant cohérent. Et puis finalement cette collection Elseworlds n'a pas d'autres prétentions que de transposer ces codes si religieusement respectés dans d'autres réalités comme la fameuse série ''Et si...'' (ou What if en VO) du coup mes craintes se sont au fur et à mesure estompées par la curiosité de lire un Batman dans un monde Steampunk rappelant la Ligue des Gentlemen Extraordinaires. Et si ces aventures d'un autre temps en valaient la peine ? Le présent recueil contient les deux histoires imaginées par Bryan Augustyn dans un Gotham de fin de XIXème siècle où Bruce Wayne rencontre Freud, Sherlock Holmes et même Buffalo Bill. On se retrouve en fait de plain pied dans un Batman Année 0 qui reprend une alternative élégante à la fameuse oeuvre de Frank Miller avec un jeune Bruce revenant d'Europe et devant affronter un Jack l'éventreur expatrié à Gotham et connecté au passé trouble des Wayne. Le graphisme élégant de Mike Mignola rappelle celui de Mazzuchelli et les lignes de dialogue sont assez savoureuses, on retrouve aisément une ambiance victorienne des plus réussies et l'histoire bien que trop courte à mon gout est assez soutenue et divertissante. Puis le maître du futur, seconde histoire faisant directement suite à la première histoire assoit définitivement le destin de Batman avec une évolution notable des personnages clés comme Gordon et le Dark Knight au travers d'une histoire rappelant Les Mystères de l'Ouest et Jules Verne bien évidemment. Le tout est servi par un graphisme différent faisant fi des décors mais dans un rythme enlevé et par une narration simple mais efficace. On quitte donc cet univers alternatif le sourire aux lèvres, bien conscient d'avoir lu une oeuvre légère mais surprenante et réussie et certainement un parallèle subtil sur les origines du chevalier noir. Gotham au XIXème siècle n'est surement pas l'oeuvre la plus indispensable de Batman mais se laisse dévorer comme un très agréable dessert et est plus que recommandable pour les curieux du Caped Crusader ! Et en bonus un petit clin d'oeil au Joker :)
Je trouve que les deux histoires présentes dans cet album ne se valent pas. La deuxième est clairement meilleure que la première. 'Appelez-moi Jack' est un bon divertissement, mais ça s'arrête là parce que, malheureusement, le scénariste ne fait que le minimum niveau scénario : il nous présente les personnages, il y a un méchant tueur et Batman (ou plutôt 'Bat-Man' dans ce cas-ci) fait tout pour découvrir son identité et l'arrêter. Il y a des bonnes idées, mais le nombre limité de page fait en sorte que ses idées ne sont qu'effleurées. La deuxième est meilleure. Il faut dire que le scénariste n'est plus obligé de montrer au lecteur l'univers où évolue ce Batman du 19ème siècle et donc il a plus de pages pour raconter son intrigue qui est captivante. De plus, le dessin est un peu plus dynamique et cela donne des scènes palpitantes comme celle que mentionne Erik dans son avis. C'est pas un Batman inoubliable, mais ça fait passer le temps.
Ces deux récits distincts ont été écrits par Brian Augustyn. La seconde nouvelle fait suite à la première. Le premier récit est effectivement le plus connu. Il a déjà été traduit en VF sous le titre Batman - Appelez-moi Jack ! en 1990 chez Comic USA puis en 2004 chez Rackham dans une version noir et blanc sous le titre Sanctuaire. Panini nous en propose une nouvelle édition dans sa collection DC Icons où ils en profitent pour proposer la suite... Si on connaissait le combat entre Batman et Jack l'éventreur, on pourra affirmer que le Maître du futur réserve bien des surprises inattendues. Il y a un véritable suspense avec un combat digne de ce nom du haut d'un dirigeable. Cela rappelle étrangement l'univers de Jules Verne. Gotham au XIXème siècle est très intéressant à suivre ne serait-ce que pour voir à quoi ressemblait cette mythique ville à l'époque victorienne. Ce bond en arrière ne m'a pas du tout déplu car il y a de multiples clins d'oeil de ce que sera l'univers du Batman que nous connaissons. A découvrir pour les fans.
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