Spider-Man - Un grand pouvoir (Spi­der-​man: With great power)

Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)

Découvrez la période catch de Spider-Man !


Les débuts des Super-Héros célèbres Marvel Spider-Man Super-héros Univers des super-héros Marvel

Peter-Paker est un étudiant mal dans sa peau. Un jour, il est piqué par une araignée radioactive et il obtient des pouvoirs. Il va en profiter pour devenir champion de catch, croyant ainsi obtenir le bonheur qu'il n'a jamais lu.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Novembre 2008
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Spider-Man - Un grand pouvoir © Panini 2008
Les notes
Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

28/11/2009 | Gaston
Modifier


Par Présence
Note: 3/5
L'avatar du posteur Présence

Crise d'adolescence - Ce tome contient les cinq épisodes de la minisérie du même nom qui forment un récit relativement complet. Ils sont initialement parus en 2008, écrits par David Lapham. Tony Harris a dessiné les épisodes 1 à 4 avec un encrage de Jim Clark. David Lapham a dessiné l'épisode 5, avec un encrage de Stefano Gaudiano. L'histoire commence par la reprographie d'une page d'Amazing Fantasy 15 (août 1962, par Steve Ditko & Stan Lee), permettant de situer le moment : juste quand Spider-Man se lance dans une carrière de catcheur à la renommée internationale. Il sort du ring, où il vient de ridiculiser Crusher Hogan. Il a une discussion avec Monty Cabash, son employeur, ainsi que celui de Crusher Hogan. C'est ensuite le retour au lycée pour Parker, avec les brimades d'Eugene P. 'Flash' Thompson, son amour platonique pour Liz Allan. Puis Parker est de retour chez ses parents d'adoption, et profite de leurs attentions. D'un côté, il aimerait bien rabattre son caquet à Flash Thompson. de l'autre côté, sa popularité en tant que catcheur attise bien des convoitises, dont celle de Tiffany Lebeck, une femme d'âge mur qui gravite dans l'entourage de Monty Cabash. Le principe est très simple. En 1962, la narration est très compressée, au point qu'il peut se passer plusieurs semaines entre 2 cases. En 2008, le label Marvel Knights fait office de division où sont publiés les projets prestigieux. Les éditeurs mettent en contact David Lapham (auteur complet s'étant illustré avec la série Stray Bullets), et Tony Harris, (le remarquable dessinateur de la série Ex Machina. Le lecteur a le plaisir de retrouver les dessins détaillés et assaisonnés d'une touche de dérision de Tony Harris. Les personnages bénéficient tous d'une morphologie différente et réaliste. La coupe de cheveux de Peter Parker dispose d'une forme un peu différente, avec des cheveux plus longs, et moins plaqués sur la tête. Son corps est athlétique, sans être exagérément musclé, conservant ainsi l'intention de Steve Ditko. Par comparaison Flash Thompson a un gabarit plus impressionnant, en cohérence avec son statut d'athlète. Liz Sherman remplit le rôle de la belle blonde, fille à papa, dans une famille aisée. Harris prend soin de faire apparaître l'âge plus important de Tiffany Lebeck (une quarantaine d'années). May et Ben Parker font leur âge, environ soixante ans (ils semblent être à la retraite). Tony Harris prend grand soin de représenter les décors très régulièrement, et de différencier les modèles de véhicules. Il s'amuse également un peu avec les tenues vestimentaires, en particulier le chapeau peu crédible de Monty Cabash. Il exagère un petit peu les expressions des visages, apportant une dimension humoristique, en grossissant le trait de la rapacité de Cabash, ou de la femme fatale sur le retour qu'est Tiffany Lebeck. Pour des raisons inconnues, Tony Harris n'a pas dessiné le cinquième épisode ; il a cédé sa place à Lapham lui-même. Ce dernier s'applique à reproduire le style de Tony Harris, sans réussir à donner le change. Ce n'est pas désagréable, mais les nuances de Tony Harris ont disparu, il ne reste plus qu'un dessin fonctionnel, moins esthétique, moins agréable. En tant que scénariste, les forces de David Lapham résident surtout dans le genre polar, sous ses différentes déclinaisons et sous-genres. le présent récit n'entre pas vraiment dans ce genre puisqu'il subsiste des scènes au lycée, et les relations entre Peter et ses parents adoptifs. Lapham est très convaincant dans les scènes entre Peter Parker et le roublard Monty Cabash, trouvant un équilibre malicieux entre la légère caricature, et le sous-entendu sur ses relations avec la pègre. le lecteur s'amuse de voir ce personnage stéréotypé, mais il ressent bien son angoisse à ne pas froisser ou contrarier ses financiers aux affaires louches. Dans les séquences civiles, David Lapham montre un Peter Parker en pleine rébellion adolescente. Il n'en fait pas une tête brûlée de type punk. Il taille sur mesure des actes de défiance adaptées au caractère de Peter Parker et ses nouvelles capacités qui lui donnent une plus grande confiance en lui, mais pas complètement. Dans ce profil psychologique, le lecteur hésite entre comédie légère et comédie dramatique. Les dessins de Tony Harris tirent plutôt la narration vers la comédie. La pertinence et la perspicacité de David Lapham rendent plausible et touchant le mal être de Peter et ses efforts pathétiques pour essayer d'affirmer sa présence vis-à-vis de ceux qu'ils côtoient. David Lapham et Tony Harris n'apportent pas de révélation fracassante sur ces premières semaines d'existence de Spider-Man, ou d'éclairage inédit. Ils racontent un récit d'adolescent en crise qui n'arrive pas à vraiment se rebeller (du fait de son bon fond) et qui n'arrive pas non plus à profiter de ses pouvoirs. Il cherche sa voie et sa véritable nature, en tâtonnant, en commettant ses propres erreurs. Les dessins évitent à cette histoire de devenir larmoyante. L'intelligence de Lahpam évite au récit d'accumuler les poncifs du genre. Le tout forme une histoire divertissante, touchante, sans être indispensable.

22/06/2024 (modifier)
Par Ems
Note: 3/5

"Spider-Man - Un grand pouvoir" est intéressant pour la période qu'il couvre : il reprend l'histoire de Peter Parker entre sa piqure d'araignée irradiée et le déclenchement de son activité de super héros. En effet, avant de devenir Spider Man le super héros, il est passé par Spider Man le catcheur. Cette activité lui permettait de gagner pas mal d'argent. On découvre également la transformation psychologique inhérente à l'obtention de tels pouvoirs. De rat de laboratoire insignifiant aux yeux de la majorité des étudiants, Peter prend confiance et attire l'attention de la gente féminine. Il va passer d'un extrême à l'autre, se fourvoyant sur ses priorités et le bon sens. Dans ce récit, on retrouve le fait le plus important du début de l'aventure Spider Man, où Peter laisse un bandit s'échapper et causera la mort de son oncle plus tard. On comprend le contexte dans lequel cette grave erreur de discernement se déroule. Le récit est plaisant à lire, il a bien plus d'intérêt qu'un épisode de combat, Lapham s'attache à travailler les personnages, la narration est bonne et la mise en dessin correcte. Cette mini-série vaut le coup pour connaitre les débuts de Peter Parker avec son nouveau pouvoir. On comprend la genèse d'un super héros qui ne se fait pas du jour au lendemain. Sur ce point, l'exercice est réussi et l'histoire s'avère bien pensée.

22/06/2011 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaston

Je n'ai pas accroché à ce one-shot. Pourtant, ça aurait pu être intéressant, mais les phrases du genre 'Je suis nul même si j'ai des pouvoirs' m'ont vite saoulé tellement elles sont nombreuses. Je préfère quand c'est plus subtil. De plus, je n'aime pas du tout le dessin (je préfère le style d'un Kirby et d'un Neal Adams) et particulièrement le look de Flash. Un autre défaut majeur de l'album c'est que Peter Parker continue de douter du début jusqu'à la fin. On voit bien un peu d'égoïsme et d'arrogance par moment, mais j'aurais voulu qu'il le devienne à 100 %. Ça aurait été une évolution intéressante. Une chose m'intrigue, on voit Liz Allen s'intéresser à Peter, mais il me semble qu'elle ne commence à fleureter avec lui qu'après la mort de son oncle, non ?

28/11/2009 (modifier)