Les Petits Adieux
Cela fait sept ans qu’à l’autre bout du fil, Christine éponge les petits malheurs et les grands drames de ce monde. Sept ans qu'elle travaille à Télé-Accueil et console des voix anonymes des misères de la vie. Sept ans que personne ne l'a écouté, elle.
La BD au féminin Signé
Elle en aurait, pourtant, des choses à dire sur les hommes, sur sa vie de mère célibataire avec enfant, sur le combat des femmes. Alors Christine écrit. Sans savoir si elle doit employer la première ou la troisième personne. Il y a tellement de façons de vivre l'histoire d'une vie...
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Date de parution | 13 Novembre 2009 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Je n'ai absolument pas réussi à entrer dans cette histoire, je le regrette, surtout pour le dessin que j'adore, mais c'est ainsi. Je n'ai plus souvenir de l'implication de Magda sur Sherman et je n'ai pas lu Charly, mais je trouve son dessin clair et lumineux, il m'a fait penser un peu au style de Dodier sur certains albums de Jérôme K. Jérôme Bloche et à Rossi sur le tome 3 de Les Errances de Julius Antoine... j'aime beaucoup ce style graphique. Sinon, c'est un récit intimiste assez obscur qui aborde des sujets graves comme l'inceste et la pédophilie, sauf que la narration hésite trop, cache des choses et verse trop dans la retenue, c'est vrai que c'est pas évident à traiter. Mais surtout, il se passe trop de choses dans la vie de cette femme, Christine, quadragénaire encore séduisante, et Marvano balance trop d'éléments et de faits rythmant la vie de Christine que ça en devient confus ; l'ensemble est brouillon et finit par ennuyer. Les composants de sa vie sont assez compliqués, et le lecteur doit se débattre dans ce fatras qui traine en longueur et qui ne captive pas vraiment, sans compter des séquences que j'ai eu du mal à comprendre. Encore une fois, je le redis, je regrette le traitement très moyen de ce long récit introspectif au développement poussif et très statique, le dessin aurait mérité mieux, mais je me suis trop vite ennuyé avec cette histoire.
Cela faisait des semaines qu’à la médiathèque de mon bled cet album me faisait des œillades outrageuses. J’ai craqué. Oui je suis faible. Et j’aurais dû résister à la tentation mais avec une BD de la collection « signé » on s’attend à une certaine qualité visuelle et avec un contenu qui tient la route. Sur ce coup-là, il y a un gros relâchement. Tout d’abord, je n ai pas tout saisi. C’est pénible non ? Tu as Christine Surrier, le personnage principal de cette histoire qui écrit un bouquin. Elle déclame les phrases qu’elle écrit sur la vie qu’elle vit. Elle est en parallèle une voix à télé accueil. Une voix transformée anonyme raconte une autre version de son existence. Vous voilà au cœur d’un casse-tête bien perché. Que c’est mou. Aucun rythme. On progresse à petits pas. Et puis ce côté exagérément féministe m’a particulièrement horripilé. Peu de personnages masculins mais qu’est-ce qu’ils prennent ! Des carricatures ces bonhommes. Le graphisme est banal sans vitalité particulière. C’est froid. Et puis notre Christine qui doit avoir entre 40 et 50 ans à plutôt l’air d’une jeunette. Pouah. Ce n’est pas crédible. Je dois admettre pourtant que le sujet était difficile. On n’aborde pas le sujet de l’inceste avec des confettis et des serpentins. C’est complexe et il faut du cran pour mettre le doigt dessus en BD. Je comprends l’approche délicate et lente pour que le lecteur puisse faire lui-même le chemin sur ce sujet mais à force de tergiversations on se perd. Le sujet était difficile. Trop sans doute pour les auteurs.
Cette histoire ne m'a absolument pas convaincu car c'est banal dans le traitement un peu contemplatif. Par ailleurs, le sujet un peu tabou est amené de façon maladroite. Que dire d'une conclusion qui nous laisse tout deviner. Le mode narratif se veut introspectif mais c'est finalement réellement confus. On ne s'est pas bien ce qui se passe dans la tête de cette femme victime d'une morne vie de couple. Le dessin a du mal à nous faire passer des émotions. Il est trop froid sans doute. Aucune ambiance ne s'installe et on s'ennuie ferme. On oubliera vite alors que le sujet méritait mieux...
Un bon scénario, qui s’attache surtout à dresser le profil psychologique du personnage central, mais qui conserve difficilement tout son mystère tant j’ai senti certains rebondissements venir de loin. La narration est cependant suffisamment agréable pour capter mon attention, mais, surtout, il se dégage de cet album une humanité qui m’aura bien plu. Graphiquement parlant, le trait de Magda risque de déplaire à certains tant il est net. Il s’en dégage une impression de simplicité que certains pourraient traduire par … du vide. Je ne fais pas partie de ceux-ci, et j’ai vraiment apprécié cette netteté, cette lisibilité malgré la relative froideur qui s’en dégage. Par rapport à « Charly » (autre série de l’artiste), j’ai trouvé le style de Magda plus fin et plus abouti. Pas révolutionnaire (certainement pas), mais plutôt plaisant, cet album m’a fait passer un agréable moment de lecture, dont je n’ai pu me décrocher avant son terme, du fait d’un personnage central touchant et d’une agréable narration.
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