Les Chasseurs de Rêves

Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)

Ambiance fin XIXème pour ce récit fantastique mettant en scène deux enfants aux pouvoirs étranges opposés à une secte d'inquiétants chasseurs de rêves ...


1900 - 1913 : Du début du XXe siècle aux prémices de la première guerre mondiale Angleterre Iles Britanniques La Loge noire Les Arts Appliqués de Paris Les mediums Londres Rêves

En ce moment, les enfants qui viennent consulter le professeur Sigmund Freud, font bizarrement tous le même rêve : chacun court dans un paysage étrange, dans une tempête, des cavaliers lourdement armés les poursuivent, ils arrivent à une grande falaise et tombent dans le vide. La mer bouillonnante les avalent et ils se noient. Et ces enfants, peu à peu, se retrouvent dotés du pouvoir de téléportation d'objets... Parallèlement, on retrouve des dizaines de cadavres d'enfants dans les rues. Un serial killer digne de Jack l'éventreur se déchaîne sur de jeunes victimes qui ont toutes le même âge. Il y a aussi une société secrète qui manipule les cerveaux de jeunes gens et recueille les rayons que ceux-ci émettent. Dans ce groupuscule dangereux, les chasseurs de rêves, dont le rôle est de s'introduire dans les songes des enfants pour les manipuler. Un chasseur vient de repérer une jeune fille aux capacités médiumniques sans précédent. Ils projettent de l'enlever... Quel est donc le lien entre toutes ces affaires ?

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 21 Avril 2004
Statut histoire Série terminée (l'éditeur a forcé la fin de la série au tome 2) 2 tomes parus

Couverture de la série Les Chasseurs de Rêves © Glénat 2004
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)
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08/12/2009 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Agecanonix

Le début surprend un peu avec ce mélange de dessins et de crayonnés, mais on comprend vite que ces derniers symbolisent des rêves. Puis ça enchaîne avec des actions parallèles entre Londres et Vienne, le procédé est un peu fatigant car les passages de l'une à l'autre sont très répétés. Il y a quelques bonnes idées qui pourraient emporter l'adhésion, avec ce décor de Londres en fin d'époque victorienne, le rôle de Freud dans le récit (pourtant trop court, pas assez exploité), ou l'allusion à Jack l'Eventreur... on s'attend à voir surgir Sherlock Holmes, mais on a droit à un substitut avec le personnage de Lewis Franck qui joue le rôle d'un dandy-détective. On sent aussi une envie de tenir le lecteur en haleine. Le dessin me plait bien, les contours sont nets et lisses, c'est du beau classique, mais au final, je ne suis pas du tout convaincu par cette histoire au ton brouillon qui brasse trop d'éléments, et au sujet qui me semble complètement fantoche.

15/06/2014 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

J’ai cru que cette série allait me plaire, et j’en attendais sans doute trop, raison de ma relative déception. Il est vrai que cette collection m’a valu bien des désillusions et celle-ci ne fait certainement pas partie des plus grandes. Je crois que ce sentiment redondant provient du fait qu’il se dégage de la maquette une impression de haute qualité, souvent démentie par les séries proposées. Celles-ci sont, la plupart du temps, d’une qualité moyenne, et leurs scénarios ne révolutionnent pas vraiment le genre. Dans le cas qui nous occupe présentement, « les chasseurs de rêve » propose une histoire fantastique très typée fin XIXème, début XXème (avec des personnages ayant réellement existé, tels que Alceister Crowley ou Sigmund Freud en prime). Les comparaisons, en matière de bande dessinée, nous mèneront vers un « Carland Cross » ou un « Harry Dickson ». Et, si je compare la série aux deux précitées, je dois bien admettre qu’elle soutient relativement bien la comparaison, sans atteindre le niveau de la première, toutefois. Les amateurs de machines étranges, de recherches expérimentales « à la Frankenstein » apprécieront l’univers proposé, mais n’y trouveront pas de réelle originalité. Et, si l’ambiance est plutôt réussie, le scénario souffre de plusieurs approximations. Le personnage de Freud est sous-employé, celui de Crowley est mal employé (il est transformé en un vrai magicien doté de pouvoirs étranges, ce qui ne cadre pas avec l’aspect « scientifique » du reste de l’intrigue). Une romance entre deux personnages se crée avec un empressement suspect et certains « retournements de situation » sont trop faciles pour être honnêtes. Enfin, la série propose un final très précipité qui a, encore un peu plus, terni mon appréciation d’ensemble. C’est surtout le peu d’émotion qui se dégage des principaux acteurs alors que l’une de leurs proches connaît alors un destin tragique qui m’aura choqué. Graphiquement parlant, le travail d’Arnaud Leterrier est très agréable à l’œil. Il propose deux styles différents en fonction des circonstances. Le trait « courant » est simple et proche du style des frères Stalner. Les illustrations des rêves sont, quant à elles, réalisées dans un style « crayonné » en noir et blanc d’une grande finesse, et proposent souvent des décors torturés, effrayants et labyrinthiques mais d’une grande lisibilité. En clair, elles sont très belles. Je regrette d’ailleurs que le scénario n’offre pas plus d’espace à ces passages visuellement très réussis. Parce que j’aime ce genre d’univers, je suis presque tenté de dire « pas mal » mais cette série propose un scénario trop précipité, manquant vraiment de développements pour me convaincre, et ce malgré ses qualités esthétiques.

08/12/2009 (modifier)