Soïchi (Le Journal de Soïchi) (Itoh Junji Kyofu Manga Collection)
Soïchi est un jeune garçon renfermé et mystérieux. Anémique, il a toujours des clous dans la bouche, soit disant pour combler le manque de fer dans le sang ! Mais cet enfant très capricieux semble également posséder d'étranges pouvoirs.
Asahi Sonorama Junji Ito L'horreur en bande dessinée Les petits éditeurs indépendants Seinen
Soïchi est un jeune garçon renfermé et mystérieux. Anémique, il a toujours des clous dans la bouche, soit disant pour combler le manque de fer dans le sang ! Mais cet enfant très capricieux semble également posséder d'étranges pouvoirs. Et il n'hésite pas à s'en servir contre ceux qui l'énervent, en particulier sa cousine Michina venue passer des vacances en famille. Il entretient sa vision pervertie de la réalité. Il torture ses camarades de classe, ses professeurs. Sa famille subit toujours ses brimades avec ses poupées et ses malédictions.
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Date de parution | 25 Février 2009 |
Statut histoire | Histoires courtes 2 tomes parus |
Les avis
Deux tomes qui regroupent les histoires mettant en vedette un mystérieux garçon nommé Soichi. J'aimerai comparé cette série avec 'Le Mort amoureux' du même auteur. Dans ce one-shot, il se passait des choses fantastiques, mais qui avaient une explication logique et au fil des chapitres la tension grandissait et il se passait de plus en plus de choses, mais tout avait une certaine logique. Ici, au lieu d'avoir une longue histoire autour de Soichi, on a plutôt des histoires courtes et chaque fois on dirait que les événements bizarres de l'histoire précédente n'étaient pas arrivé tant tout le monde à l'air de s'en foutre. En fait même lorsqu'il se passe quelque chose d'étrange personne n'a l'air grandement étonné et ne pense vraiment à faire quelque chose contre Soichi. Plus en avance dans les deux tomes et plus je trouvais que les histoires manquaient logique. Soichi devient rapidement énervant et en faite il n'y a que la dernière histoire le mettant en vedette qui m'a un peu passionné. Au faite, dans cette dernière histoire on voit apparaître un monstre qui était déjà apparu dans une histoire courte de l'auteur. L'histoire courte en question se trouve à la fin du deuxième volume, comme un genre de bonus.
Junti Ijo est le maître du manga d'épouvante ou en tout cas, il essaye de l'être ! On a droit à une histoire de gamin maléfique, un peu dans le genre du film Damien: la malédiction. La première histoire commence à nous donner un peu la chair de poule, histoire de rentrer dans l'ambiance. Cependant, plus on avance dans les chapitres, plus la crédibilité en prend un sacré coup pour devenir totalement grotesque à la fin. Une ambiance gore pour des histoires abracadabrantes. Il est clair que l'auteur nous a habitué à beaucoup mieux. Cependant, l'éditeur semble râcler les fonds de tirroir et voilà le résultat...
C'est le deuxième manga de Junji Ito que je lis et je n'accroche toujours pas à cet auteur. Je constate qu'il a une imagination assez étonnante pour mettre en scène des récits d'horreur sur des sujets variés et dont l'idée de base pourrait être intéressante. Mais le courant ne passe pas. D'horreur, on passe souvent au ridicule ou à la frustration. La frustration vient de la structure en histoires courtes de ses récits. Les personnages sont mis dans des situations bizarres, quelque chose ne va pas, parfois apparait un élément purement fantastique, souvent dangereux, mais une fois l'histoire terminée, tout recommence comme avant, comme si de rien était, ou comme si c'était un mauvais rêve et que, bon, il faut bien faire avec. Agaçant. Comme il est agaçant dans ce manga que sa famille laisse autant le champ libre à cet insupportable Soïchi qu'on a envie d'étriper dès la première rencontre. "Ah la la, ce Soïchi, il est bien embêtant avec ses mauvaises blagues ! Mais heureusement, il n'y a pas eu de morts et pas trop de souffrances, donc c'est bon, il ne sera pas privé de dessert ce soir..." De même il est ridicule de voir certaines situations et les réactions des personnages, surtout quand le fantastique apparait pour de bon. Je passe sur les "oh, j'ai dû rêver...". Mais le coup des professeurs remplacés par des poupées géantes, ce dont personne ne semble s'étonner jusqu'à ce qu'un élève, découvrant le pot aux roses après avoir failli se faire trancher la gorge, s'écrie "oh, c'est un faux professeur en tissu !" Certes... Sans parler des trop nombreuses facilités scénaristiques, de la façon dont l'auteur fait tout pour arranger sans explication les manigances de Soïchi, pour lui donner tel ou tel pouvoir quand ça l'arrange ou pour faire douter artificiellement de la réalité ou du fantastique de certaines scènes. Je n'arrive vraiment pas à y croire donc à rentrer dans l'histoire. J'ai également le sentiment qu'il y a une culture du conte d'horreur à l'asiatique ou à la japonaise que je ne partage pas du tout. Du coup, les récits de Junji Ito me semblent bizarres, souvent idiots, régulièrement frustrants, parfois ridicules, mais jamais effrayants ni vraiment plaisants. Ou alors est-ce simplement parce que c'est mal raconté ?
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