Le Juge sans Terre

Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 2 avis)

Un héros d’une épaisseur peu commune dans l’Europe du XIXe siècle. À la rencontre des mystères de son temps et de ses propres failles intérieures.


1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Angleterre Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles Ere Victorienne Iles Britanniques La BD au féminin Londres Vécu

Londres. 1876. Sur les confortables fauteuils clubs de L’Athenaeum, un cercle très select, Lord Rollins ne se doute pas que le paquet qu’il vient de recevoir contient sa mort, sous la forme d’un cobra qui va lui dévorer la gorge. Il n’imagine pas non plus que son ami, un certain Adrien Mugrave, un riche bourgeois surnommé le Juge sans terre depuis qu’il a distribué les terres de son père à ses paysans, n’est peut-être pas pour rien dans cet assassinat… Un étrange personnage que ce Mugrave. Le visage à demi ravagé par d’anciennes rixes. Des agissements sans doute à la limite de la légalité. Et puis beaucoup d’étonnants secrets. Qui vont soudain l’obliger à fuir Londres vers sa ville natale, Villefranche-sur-Saône… Texte : Glénat

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 02 Décembre 2009
Statut histoire Série abandonnée (abandon par l'éditeur) 2 tomes parus

Couverture de la série Le Juge sans Terre © Glénat 2009
Les notes
Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 2 avis)
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26/12/2009 | pol
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L'avatar du posteur bamiléké

Cette série a été abandonnée après deux tomes alors qu'elle présentait plusieurs qualités. Toutefois je ne serais pas aussi louangeur que l'avis précédent après ma lecture de ces deux tomes. Au niveau qualité, la plus évidente est le graphisme très soigné de jean marc Stalner. L'auteur travaille sur plusieurs ambiances (urbain, campagne, intérieurs bourgeois ou bureaux) avec la même maîtrise de ces intérieurs ou extérieurs. Comme les personnages dans un mode réaliste sont expressifs et très détaillés cela procure une narration visuelle de très bonne qualité. Ensuite les scénaristes ont soigné leurs dialogues ainsi que la recherche psychologique des personnages en prenant le temps de bien les installer. Malheureusement le scénario est bien trop complexe à mes yeux. Buendia et Fraioli partent sur un scénario à trois enquêtes où le juge est impliquée sans que l'on sache vraiment pourquoi sauf à l'enquête principale. On se retrouve avec une enquête londonienne type ruban moucheté avec un inspecteur Lestrade au commande, une histoire de type loup-garou dans la campagne et un suicide/meurtre dans la bourgeoisie/noblesse de Villefranche sur Saône en 1876. C'est cette dernière enquête qui sera le plus développée avec parfois des sauts à Londres sans vraiment savoir pourquoi. J'aurais aimé que l'imbrication des trois histoires où le passé du juge joue un rôle soit bien plus mis en valeur. A la fin du tome 2 on a pas beaucoup de clés sur les deux premières enquêtes ce qui rend la narration peu fluide et parfois la compréhension difficile. Dommage pour ces maladresses car il y avait du talent.

07/10/2024 (modifier)
Par pol
Note: 4/5
L'avatar du posteur pol

Les histoires mettant en scène un juge ne sont pas légion en bande dessinée, donc si en plus on se retrouve plongé à la fin des années 1800 en Grande-Bretagne on tient déjà forcément un cadre original. Si en plus notre héros est un étrange personnage à la fois imposant et sûr de lui mais en même temps un peu trouble, au passé obscur, cela pimente agréablement le récit. Adrien Mugrave enquête sur un suicide plus que louche. Il est impassible et mène son investigation d'une main de fer. Cela semble classique, mais c'est rythmé et très efficace. Au fil des découvertes, des rencontres et des interrogatoires, l'intrigue avance rapidement. En parallèle quelques détails un peu troubles sur notre héros apportent un plus à l'histoire, comme son passé. Mais on sent aussi qu'il a des choses à se reprocher. Le cadre, l'époque, les décors et les ambiances sont très bien rendus. Un gros plus qui permet de plonger encore plus dans ce récit. Les amateurs des frères Stalner ne seront pas déçus. Tome 2 Un second tome tout aussi bon. L’enquête progresse et elle apporte des réponses au lecteur. L'intrigue est remarquablement équilibrée entre les réponses qu'elle livre petit à petit et les nouveaux mystères qui apparaissent. Cela sonne très juste et permet de maintenir un niveau d’intérêt constant. Entre les découvertes et les révélations sur le mystérieux suicide mis en place dans le premier tome et les nouveaux points d'ombre liés au passé de notre héros, mais également à ceux en rapport avec une société secrète britannique, les éléments d’intérêt ne manque pas. Le dessin à un petit quelque chose de changé, peut être dans l'encrage ou dans la colorisation un peu plus vive, mais au final il reste toujours agréable à l'oeil.

26/12/2009 (MAJ le 14/09/2010) (modifier)