Vents dominants

Note: 3/5
(3/5 pour 4 avis)

Comme chaque été, François part en vacances avec femme et enfants chez ses parents au bord de la mer. L’occasion de passer de bons moments en famille et de se remémorer des souvenirs d’enfance ?


Les petits éditeurs indépendants Vacances à la plage

Comme chaque été, François part en vacances avec femme et enfants chez ses parents au bord de la mer. L’occasion de passer de bons moments en famille et de se remémorer des souvenirs d’enfance ? Pas si simple… Un bonheur très vite fragilisé par le malaise de François vis-à-vis de son frère cadet, « celui qui a réussi », concentration de toutes les admirations parentales. Un récit à la portée universelle où l’on aborde la cellule familiale, l’affection, la tendresse, les non-dits entre proches et l’inexorable passage du temps.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 15 Octobre 2009
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Vents dominants © Sarbacane 2009
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 4 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

27/12/2009 | iannick
Modifier


Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Attiré par la jolie couverture de cet album souple, je suis tombé sur un pur roman graphique, racontant une tranche de quotidien, celui d'une famille qui se regroupe pour passer quelques jours de vacances chez les grands-parents. Pas de péripétie, pas d'aventure, pas d'humour, juste des relations humaines sans thème fort qui se dégage si ce n'est le mal-être de l'un des deux frères. Ce dernier, venu avec sa femme et ses deux enfants, est bougon, souvent colérique, strict avec son fils, et on ne sait pas trop d'emblée d'où vient ce comportement. Ressentiment envers son père ? Jalousie envers son frère ? Secret de famille ? D'autres soucis dont on n'a pas connaissance ? Peut-être simplement un état d'esprit qu'il faudrait éventuellement chercher à corriger... Malgré une narration et un graphisme agréable, je ne suis pas tombé sous le charme. Je me suis un peu ennuyé à suivre cette réunion familiale dont je me suis senti assez distant. Je suis resté perplexe et indifférent au malaise de ce père de famille et certaines de ses réactions m'ont franchement échappé, d'autant plus que je n'ai pas bien compris, même une fois l'album terminé, d'où cela lui venait. La conclusion apporte une légère touche d'optimisme et de légèreté qui manquait au reste, mais pour autant ce n'est pas un album que je conseillerais à moins d'aimer les récits intimistes et emplis de non-dits sur la thématique des relations familiales et de la façon d'aborder la vie.

16/04/2015 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
L'avatar du posteur Erik

Quand j'ai commencé à lire cette bd, je me suis dis que je devais certainement l'avoir déjà lue. Il s'agit d'un couple avec deux enfants qui part passer des vacances estivales au bord de mer chez les parents où ils sont rejoints par le frère et sa famille. Bref, c'est une scène tellement commune et universelle. Il n'y a pas réellement d'originalité dans le traitement. C'est bien la vie de tous les jours qui est analysée au peigne fin. Le personnage principal est d'ailleurs quelqu'un de très strict avec son fils et avec lui-même. Il ne se lâche pas, ce qui le rend plutôt antipathique et plombeur des soirées d'ambiance. Il jalouse un peu son frère qui a un comportement plus cool. Bref, les repas de famille réservent toujours des surprises. On se laisse gagner par le jeu des acteurs tant il y a une véritable justesse dans l'analyse des situations. C'est tellement crédible. Au final, on reste un peu sur notre faim car les thématiques développées par le récit ne sont pas allées plus loin qu'on ne l'espérait. Il n'y aura pas de final tonitruant. Au fond, c'est quand même une lecture dispensable à moins d'aimer les tensions familiales au point d'en vouloir même en bd !

04/09/2010 (modifier)
Par Ems
Note: 4/5

Quand on lit "Vents dominants", on pense naturellement à Rabaté et Davodeau. Ce rapprochement vaut pour le dessin mais aussi pour le scénario. La chronique familiale de cet opus est agréable à lire, les rapports humains et les personnalités sont bien développés. Il doit y avoir une certaine dose de vécu pour être aussi pertinent. Il n'y a pas grand chose de particulier de raconté, comme dans beaucoup de romans graphiques, il faut lire entre les lignes et s'imprégner de l'ambiance. Le dessin noir et blanc est sobre et beau. Les lavis chargent en douceur les cases et s'opposent aux hachurages pouvant être importants. J'aime ce style de BD, cette chronique est une pure réussite. L'emprunt se convertira en achat.

15/08/2010 (modifier)
Par iannick
Note: 3/5
L'avatar du posteur iannick

Je suis fier de ma curiosité qui me motive à découvrir des bds vraiment sympas à lire produites par des petits éditeurs. C’est ainsi que je suis tombé sur « Vents dominants » de chez Sarbacane. « Vents dominants » est une histoire se passant de nos jours, elle met en scène plusieurs familles éloignées qui se rejoignent chez leurs parents un été pendant les grandes vacances scolaires. Ces derniers habitent au bord de mer et sont âgés à première vue d’une soixantaine d’années. Le fait que les frères et sœurs puissent se revoir dans leur domicile originel est une occasion unique et annuelle de fêter leurs retrouvailles mais aussi pour certain(e)s de régler leurs comptes… Autant le dire tout de suite, ce récit n’est guère original et risque de déplaire aux lecteurs qui sont allergiques aux romans graphiques. Mais pour tous les autres bédéphiles dont je fais partie, ils passeront un bon moment de lecture à suivre le quotidien de cette famille recomposée pour l’occasion. Pourquoi ai-je pris du plaisir à feuilleter cette bd ? Parce qu’il y a des moments où je me sentais proche de certains membres de cette famille et où j’avais l’impression de revivre des instants que j’ai vécus, ce qui fait que j’ai suivi avec intérêt leurs péripéties. Parce que « Vents dominants » m’a donné le sentiment de lire un bon Davodeau (« Lulu Femme Nue », « Un homme est mort ») un auteur que j’apprécie beaucoup pour sa capacité à nous « imprégner » du quotidien de ses personnages. Parce que le graphisme faussement dépouillé et agréable à contempler de Glen Chapron m’a donné l’envie de plonger dans la lecture de ce récit (là encore, le style rappelle beaucoup celui d’Etienne Davodeau). Alors pourquoi ne mets-je pas plus de 3 étoiles à cette bd ? Parce que « Vents dominants » nous présente un dénouement –à mon avis- peu surprenant et parce que les auteurs n’ont pas su intégrer dans leur récit des séquences qui auraient pu me « secouer », m’arracher des émotions fortes. « Vents dominants » est un roman graphique à lire pour se relaxer. C’est une bd plaisante à feuilleter qui ne devrait pas – à mon avis - vous procurer des émois par l’absence de scènes poignantes et de séquences d’action. Je pense que ce duo d’auteurs (Julia Wauters et Glen Chapron) est à suivre de près car leurs styles présentent de nombreuses similitudes avec celui d’Etienne Davodeau aussi bien au niveau du scénario que du dessin. J’attends avec attention leur prochaine réalisation !

27/12/2009 (modifier)