Sisco
Certains meurtres n’existeront jamais, maquillés au nom de la raison d’état...
Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles La BD au féminin Troisième Vague Tueurs à gages
Certains meurtres n’existeront jamais, maquillés au nom de la raison d’état. On ne transige pas avec les ordres de l’Elysée ! Sisco fait en effet partie de ces « petites mains » qui huilent les rouages de la politique à coups de 9 mm. Son dernier ordre en date : faire taire un conseiller du Président qui s'apprête à témoigner dans une affaire embarrassante. Mais quand la malchance s’en mêle par le biais d’un témoin qui filme la scène, Sisco n’a d'autre solution que d'étouffer définitivement l’affaire…
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Date de parution | 08 Janvier 2010 |
Statut histoire |
Série en cours
12 tomes parus
Dernière parution :
Plus de 3 ans
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Les avis
Les quelques albums de Sisco lus m'ont plutôt laissé sur ma faim. Ce type de bad boy chien fou d'un service officiel et secret qui passe entre les balles ou qui les digère comme si de rien n'était, est un canevas trop prévisible pour moi. Le dynamisme imposé du scénario engendre des situations assez loufoques voire presque ridicules : s'en prendre à un laveur de carreaux, braquer une journaliste en plein RER à La Défense sans être filmé ou qu'il n'y ait aucune conséquence juridique plombe le côté réaliste voulu par le graphisme. Je ne me suis pas attaché à la personnalité du personnage, ce qui a rendu ma lecture assez quelconque. Le graphisme est très maîtrisé avec beaucoup de dynamisme dans les expressions et des décors attrayants et détaillés. Cela reste une lecture moyenne à mes yeux.
Po po po po ! Quel plaisir de retrouver Sisco ! C’est une série scénarisée par Benec et dessinée par le maitre belge Thomas Legrain. J’adore particulièrement son dessin et je crois que je possède toutes les bandes dessinées de Thomas (l’Agence – Bagdad Inc- Mortelle riviera – l’histoire vraie du SAS) Alors c’est quoi la série Sisco ? C’est une série découpée en diptyques qui met en scène Vincent Sisco Castiglioni dit Sisco, un agent très spécial de l’Elysée. Dans l'ombre de l'Élysée, des hommes se chargent d’huiler les rouages de la politique à coups de 9 mm. Officiellement affectés à la protection du Président et de ses proches au sein de la DGSPPR (Direction Générale des Services de Protection du Président de la République), ils se trouvent aussi en première ligne dès qu'il s'agit de protéger la raison d'État, même lorsque celle-ci se confond parfois étrangement avec celle du Président... Parmi ses hommes, Sisco, l'un des meilleurs. Cycle 1 Initialement, une mission de confiance assez simple : faire taire un des conseillers du Président s’apprêtant à témoigner devant un juge et une journaliste, dans une affaire qui pourrait mettre en cause le Président. Mais un témoin, fort malvenu, parvient à s'enfuir avec une vidéo de ses œuvres. Sisco doit impérativement empêcher le témoin de remettre la vidéo à la journaliste, sans quoi les choses pourraient se gâter… Cycle 2 Après les remous de sa dernière mission, Sisco évite la mise à pied mais se retrouve à faire la babysitter pour la fille du Président. Le job est loin d'être simple : la jeune femme est une spécialiste des soirées arrosées (au Gin-Fizz) et des rails de cocaïne. Et ça tombe plutôt mal lorsque son père veut faire passer une loi répressive envers les dealers et les drogués. Sans parler du complot la visant qui se trame dans l'ombre… Cycle 3 Changement de décor pour Sisco qui doit assurer la protection du Président à l'ONU où il veut demander une intervention militaire contre des réseaux mafieux. Une mission plus complexe qu'il n'y parait car l'arrivée à New-York lui réserve une surprise de taille, rapidement troublée par les actions croisées des mafieux prêts à tout pour protéger leurs trafics. Cycle 4 Pour éviter une récupération par la CIA, la DGSPPR française obtient rapidement de faire sortir Sisco de Ryker’s Island. Son retour à Paris et sa mise sur « voie de garage » aurait dû l'obliger à rester dans l'ombre. Mais, vu son passé délétère, des agents étrangers pensent avoir trouvé en lui le bouc émissaire idéal pour leur projet d'assassinat. Dangereuse erreur d’appréciation… Cycle 5 À l'issue de sa dernière mission, Sisco ne fait plus partie de la DGSPPR. Il fait dans la protection privée et accompagne un industriel à Nouméa. Au même moment, des agents de la DGSE, sur ordre du Président, font sauter un dépôt néo-zélandais d'une société américaine d'hydrocarbures. Il ne s'agit rien de moins que d'aider un copain du Président, patron lui-même d'une société concurrente française. Le problème, c'est que le sabotage ne s'est pas totalement déroulé comme prévu. Sans recours sur place, les services français décident de faire appel à Sisco. Ce dernier hésite, puis accepte, mais à une condition. Il ne veut pas d'une mission de nettoyage. Il veut d'abord tenter de sauver les agents. Mais les choses ne sont jamais simples... Avec le 11ième opus « belgian rhapsody » s’ouvre le cycle 6 ! Une nouvelle aventure toujours aussi palpitante et rythmée. Déjà très impatient de lire le tome 12 a venir... roulette Russe. Vous l’avez compris, cette série qui s'inspire très librement du suicide de François de Grossouvre, de l'existence de Mazarine Pingeot, fille longtemps cachée de François Mitterrand, ou encore du sabotage avec explosifs en Nouvelle-Zélande par un couple d'agents de la DGSE, l’affaire du Rainbow Warrior est galvanisante. Aucun répit ne sera accordé aux lecteurs. Les différents albums seront avalés d’une traite. Une belle éclaircie livresque rythmée au son des balles qui fusent.
Sisco est un personnage exagérément détestable. C'est un tueur sans scrupule qui agit pour le compte de l'Elysée. En effet, le Président de la République aurait le droit de se débarrasser de ses propres conseillers devenus trop gênants. C'est là que Sisco intervient pour faire le ménage avec froideur et professionnalisme. Je ne crois pas une seule seconde que le plus haut personnage de l'Etat ait recourt dans une démocratie comme la nôtre à des tueurs à gages. Bien sûr, tous les présidents ont leur défauts mais présenter les choses de la sorte me paraît peu conforme à la réalité. Cependant, la raison d'état prédomine quelque fois et les scandales de la République nous rappelle que tout n'est pas toujours rose. Les dessins sont plutôt convenables et le découpage est plutôt réussi pour une lecture dynamique. Bref, sur la forme, c'est satisfaisant. Il est dommage que le scénario soit si poussif en utilisant tous les clichés du genre. Pour autant, je dois admettre que la série se bonifie au fil des tomes. J'aime bien les intrigues dans le milieu politique, c'est un de mes faibles. Bref, c'est une série qui va s'avérer efficace, distrayant et prenant.
Sisco est un polar efficace, en particulier le premier diptyque, qui est inspiré de l'affaire "Francois de Grossouvre", conseiller de François Mitterrand qui officiellement s'était suicidé, mais sa famille et certains journalistes sont persuadés qu'il fut assassiné sur l'ordre du président. Sisco est donc un agent des services secrets français qui s'occupe des basses besognes de l'Etat (assassiner des personnes gênantes pour la hiérarchie est un de ses passe-temps si on lui ordonne de le faire bien sûr). C'est l'anti-héros par excellence, cynique et antipathique. Le second diptyque est correct mais moins intéressant que le premier. Sisco sert de garde du corps à la fille du président et finira par empêcher que celle-ci soit assassinée, mais je n'en dirai pas trop. Le dessin est très réaliste, les personnages sont facilement reconnaissables. Je conseille donc la lecture de cette série qui est de bonne facture même si elle n'est pas exceptionnelle. Après lecture du troisième diptyque. J'avoue que ce "troisième cycle" m'a beaucoup plu, bien plus que le deuxième et j'attends avec impatience la suite. Si le prochain diptyque arrive à m'intéresser autant que celui-ci , je ne risque pas de regretter la note que j'ai attribué il y a deux ans déjà à cette sympathique série. Ce thriller politique , traitant également des rapports entre la mafia albanaise et l'industrie de l'armement américaine, nous permet aussi d'apprendre à connaître un peu mieux ce personnage hors du commun qu'est Sisco, notamment grâce à des flashsbacks plutôt intéressants. Je ne me suis pas ennuyé un instant durant ma lecture et cela jusqu'à la fin du deuxième tome. Il faut dire que ce cycle finit de telle manière que l'on se met à espérer que l' histoire à venir se déroulera dans le milieu carcéral et connaissant le caractère de Sisco, il risque d'y avoir du sport. Alors vivement la suite.
Après lecture des 6 tomes, voici une série réjouissante comme j'aime, qui n'hésite pas à farfouiller dans les arcanes de la politique, loin de ce que font les Ricains quand ils dénoncent leur démocratie, mais ça s'en approche. "Sisco" marque un retour aux sources au sein de la collection Troisième Vague du Lombard qui s'était un peu dispersée, un retour vers le thriller politique dans un style proche de Alpha ou I.R.$., tout en évoluant dans une thématique différente. J'adore les personnages pas nets, et là on nous sert un type, Vincent Sisco, une sorte de barbouze qui se place dans la mouvance des héros de BD et de l'écran qui ne sont pas foncièrement sympathiques : odieux avec ses maîtresses, méprisant avec ses collègues, insolent avec ses supérieurs, froid dans sa profession, il est loin des personnages monolithiques d'antan ; désormais, les héros sont ambigus et s'éloignent de plus en plus de l'image lisse qu'ils ont véhiculée pendant longtemps. Même James Bond depuis Casino Royale n'est plus aussi clean qu'avant. Sisco est un de ces hommes de l'ombre au service de l'Elysée, qui "effacent" les grains de sable et autres rouages qui grippent la mécanique bien huilée de la politique, l'homme idéal pour protéger le président de ses petits secrets, en s'assurant de l'immunité de la République. Dès le premier diptyque, l'histoire s'inspire d'une affaire réelle sous Mitterrand, et plante magistralement le portrait d'un héros cynique qui choisit une cour où les loups se dévorent entre eux. Malgré cet aspect négatif, le lecteur se surprend à aimer ce héros qu'il a envie de voir gagner à la fin, au milieu d'un festival réussi de meurtres, pièges et machinations sordides. Dans le second diptyque, on apprend aussi des trucs, Sisco est malmené par les caprices de la fille du président, une peste qui évolue dans un milieu de riches bien rendu. Legrain, par son graphisme clair et fignolé, et son soin du décor, sert à merveille les sujets haletants écrits par Benec, qui sont entrain de faire de cette série un nouveau classique à l'originalité forte. J'ai un petit faible pour cette Bd, et je la note bien même si certains penseront qu'elle est trop commerciale ou qu'elle ne le mérite pas...
Il y a des personnages franchement mauvais, à qui on s’attache fortement, des salauds qu'on adore. Le personnage de Dexter dans la série télé est l’exemple le plus flagrant, on peut, pourquoi pas, y rajouter le docteur House. Odieux mais jouissif ! Pour le moment Sisco ne fait pas partie de ces personnages. Il est juste désagréable. Au début du tome il flingue une personne politique, mais pas de chance on l'a vu et filmé… Bon, eh bien, il faut abattre le laveur de carreaux qui a tout filmé. Voilà, voilà, c’est à peu près tout ! Les dessins sont agréables, la BD se laisse lire et relèvera peut-être le niveau pour la conclusion du diptyque. En attendant, je reste sur ma faim et ne conseille pas l’achat, il faut vraiment voir la suite pour se faire une idée de cette nouvelle série. 9/20
Voilà une idée assez originale dans la bd, suivre les aventures d'une section d'agents spéciaux sans vergogne à la solde du gouvernement, mais bon faut pas pousser quand même, un tueur à gage qui se fait filmer par un laveur de carreaux en train de faire les vitres c'est assez gros (même moi j'aurais regardé avant de tuer si quelqu'un était en vue), et puis ensuite poser des médicaments dans la chambre du "suicide" sans mettre de gants pour les empreintes c'est aussi énorme ! Dommage que le scénario ne soit pas à la hauteur du trait du coup j'y ai pas cru une seconde ce qui a gâché mon plaisir de lire.
Eh bien, voila une bonne petite série policière ! Franchement, je ne m’attendais pas à prendre du plaisir à lire « Sisco » ! Parce qu’en général, je n’aime pas beaucoup ce genre. Cette série se passe à Paris et met en scène des flics qui travaillent pour l’Etat. Enfin, disons que ce sont des policiers qui possèdent un arsenal technologique pour, par exemple, écouter les conversations dans n’importe quel téléphone (ça ne vous rappelle pas une affaire ça ?) et qui n’ont pas de scrupule pour exécuter les sales besognes du pouvoir. « Sisco », c’est le surnom d’un de ces policiers. Au début de cette histoire, il tue un politicien mais il s’aperçoit au dernier qu’il a été filmé par un laveur de carreau… ce dernier réussit à s’échapper à Sisco, pas de chance pour le flic d’autant plus qu’il devra s’expliquer à ses supérieurs et surtout, retrouver cet homme ! J’ai bien aimé Sisco, le personnage principal. J’ai apprécie le fait que c’est un homme détestable, sans scrupule et orgueilleux : ça change un peu de Largo Winch ou de XIII ! Bien sûr, c’est aussi un bellâtre mais ce mec n’a apparemment pas des capacités physiques hors normes au point d’abattre des armées de mafiosi comme le font les autres héros de bd ! Au moins, je n’ai pas eu l’impression que les auteurs nous prenaient pour des imbéciles en lisant cette série ! J’ai aussi apprécié ce récit dense qui démarre à cent à l’heure et nous plonge dans les entrailles de l’Elysée. Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde en feuillent ce premier tome. Enfin, j’ai adoré sa situation à Paris où j’ai pu reconnaitre de nombreux lieux, on s’y croirait vraiment d’autant plus que Thomas Legrain, le dessinateur, a particulièrement soigné les décors. Tiens, en parlant de graphisme, le coup de patte de Thomas Legrain m’est apparu très plaisant à contempler. Les personnages sont facilement identifiables. La mise en couleurs à l’informatique m’a semblé correcte, les tons utilisés s’adapte bien à l’intensité dramatique de chaque séquence. Si je vous dis que le second tome clôturera cette histoire, je ne vois pas pour quelles raisons les amateurs de séries policières bouderaient « Sisco » ! Moi-même qui ne suis pas fan de ce genre, j’ai aimé cette série, j’ai apprécié le tempérament du personnage principal, sa situation à Paris, et le graphisme de Thomas Legrain. A découvrir !
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