Nerrivik
Adaptation graphique de la légende de Nerrivik, Déesse des eaux glacées...
Froid. Neige. Glace L'Arctique et le Pôle nord Les petits éditeurs indépendants
La Légende de Nerrivik, Déesse des Eaux Glacées est la libre adaptation d’un des mythes les plus importants du peuple Inuit. Elle raconte le destin de Nerrivik, une belle jeune fille amoureuse de Siarnaq, un piètre chasseur. Anautalik, le père de Nerrivik s’oppose à cette union et lui choisit comme époux Quaqulluk, maître des oiseaux. En échange de belles promesses, Qaqulluk emmène Nerrivik sur l’île où il vit.
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Date de parution | 19 Octobre 2009 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
J'avais bien aimé Celle qui réchauffe l'hiver, une autre bande dessinée inspirée des contes et légendes du Grand Nord. J'espérais y retrouver le même plaisir de lecture avec Nerrivik avec qui elle partage des thématiques communes, mais j'ai été un peu déçu car j'ai nettement moins accroché à l'histoire qui manque de consistance et d'originalité à mon goût. C'est la simple mise en image d'un conte de la mythologie inuit et, malgré l'originalité de son décor, ce dernier n'a rien de bien passionnant. Par contre, j'ai aimé le graphisme d'Ana Rousse que je trouve fin et esthétique. Il a une jolie personnalité même s'il est davantage adapté à l'illustration qu'à un récit plus mouvementé, ce qui se voit dans les scènes d'action pas toujours très claires. Il ressort de cette lecture que c'est un conte assez agréable, plutôt bien raconté et bien mis en image. J'aurais juste aimé une histoire un peu consistante et prenante.
Cette adaptation d'un conte ou d'une légende inuit ne m'a pas beaucoup marqué. Il s'agit d'une femme qui n'avait que l'embarras du choix des hommes qui se présentaient à elle. Cependant, dans la plupart des cas, on tire le mauvais chiffre. Bref, ce n'est pas fracassant d'autant que c'est bien étalé pour arriver à ce simple constat. De là à en tirer un parrallèle sur le sort de ces peuplades du Nord qui ont été maltraitées par les Occidentaux, c'est franchement maladroit. Il n'y a pas vraiment de pertinence dans le propos. Le déplacement d'une centaine d'inuits en 1953 après la construction d'une base militaire près de Thulé sert de prétexte à ce récit comme pour lui donner une consonnance écologique de bon aloi. Outre ces aspects purement théoriques, c'est le dessin et la narration qui ne m'ont pas vraiment emballé.
« Nerrivik » est une adaptation libre d’une légende du peuple inuit, c’est une bd réalisée par Thierry Lamy au scénario et Ana Rousse au dessin. Ce qui m’a frappé en ouvrant cet album, c’est le graphisme d’Ana Rousse. Cet auteur a un coup de patte fin, délicat, d’une grande sensibilité qui s’accorde parfaitement avec le scénario de Thierry Lamy. La mise en couleurs est absente mais franchement, elle n’aurait pas servi à quelque chose étant donné la localisation de ce conte dans une région polaire. Il est clair que ce style graphique ne plaira pas à tout le monde car il est légèrement dépouillé mais je ne vois pas trop quel autre genre aurait accompagné à merveille ce récit. « Nerrivik » ? C’est le prénom d’une très belle jeune femme dont le père veut à tout prix la faire marier. Cependant, Nerrivik n’a que des yeux pour « l’homme chien » mais son paternel ne l’entend pas de cette oreille car son amoureux est pauvre. Depuis, des prétendants défilent sous ses yeux sans la convaincre jusqu’au où se présente « l’homme oiseau »… C’est un conte assez sombre que nous présentent Thierry Lamy et Ana Rousse. D’une part, dans son développement où on découvrira le triste destin de Nerrivik et la dureté de la vie chez les Inuits. Et d’autre part, dans son dénouement où les auteurs s’inspirent d’un fait réel malheureux et expliquent comment le mode de vie de cette population a évolué vers le modèle occidental. En concevant « Nerrivik », Thierry Lamy et Ana Rousse ont rendu un bel hommage plein de délicatesse et de sensibilité au peuple inuit. A travers leur conte, le lecteur découvrira les maints coutumes, croyances et habitudes de cette peuplade. C’est une légende que je vous recommande de lire à condition d’être sensible au sort de ce peuple et de ne pas être réticent au coup de patte d’Ana Rousse.
Petite découverte avec cet album... Découverte d'une jolie légende inuit, celle de Nerrivik, la fille d'un pêcheur qui refuse un à un tous les prétendants que son père lui présente, son coeur étant pris par un autre, plus pauvre. Mais elle finit par suivre un beau parleur, qui la rendra malheureuse. La morale, toute simple, est vraiment sympathique. Découverte du style graphique d'Ana Rousse (qui opère vraisemblablement sous un pseudonyme), à la fois dépouillé, très recherché et parfois difficilement lisible. Un style qui rappelle cependant l'art inuit, et se retrouve donc pleinement justifié par l'histoire. Découverte dans la narration, avec une histoire contée hors-texte par une chaman que l'on découvre en fin d'album, qui permet de faire le pont entre le mythe et la réalité, une réalité pas drôle du tout pour les rares Inuits vivant encore dans la région en 1953, épisode relaté également dans le présent volume. L'album se veut un hommage discret à l'âme humaine représentée par cette petite ethnie dans ces régions ô combien inhospitalières, une ethnie qui a su se forger une fierté, des traditions, une histoire. Et c'est plutôt réussi, même si le graphisme un peu particulier ne sera pas accessible à tout le monde. Un album à découvrir.
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