La Lettre froissée
L'histoire d'une jeune femme amnésique, qui retrouve ses souvenirs et un ancien amoureux...
1939 - 1945 : La Seconde Guerre Mondiale 1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide Amnésie Collection Repérages La Mémoire des Arbres La Résistance Servais Wallonie
Seconde guerre mondiale, sous l'Occupation en Belgique. Des enfants juifs, sous couvert de scoutisme, sont transférés dans une pension pour y être cachés. Là, le jeune Sylvain fera la connaissance de Pauline, et accessoirement de ses premiers émois amoureux. Las, Pauline a bien cinq ans de plus que son prétendant, qui ricane en en recevant lettre d'amour, qu'elle froissera - et montrera à son amant, un Résistant. Les Résistants sont pris par les Allemands, et probablement fusillés ; trente ans après, devenue simple d'esprit, Pauline recouvre peu à peu, pourtant, ses souvenirs... et retombe sur son ancien amoureux.
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Date de parution | Novembre 1999 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Je n'avais jamais lu de Servais jusqu'à présent et je ne sais pas encore si j'aime son style. Son dessin est typiquement le genre réaliste que j'aime bien. Quoique j'ai parfois un peu de difficulté avec ces personnages (ils manquent un peu d'âme selon moi), ces décors naturels sont sa force. Le scénario est pas mal, mais il n'y a rien de mémorable. Je trouve que les rapports entre les personnages restent superficiels et que rien n'est vraiment développé. Le traitement que fait l'auteur de la pauvre femme dans le tome 2 devient ridicule. Il veut trop qu'on ait pitié d'elle que ça devient parfois ridicule et le gros happy end de la fin aussi quoique j'aurais bien aimé savoir ce qui arrive aux deux protagonistes après leur retrouvailles.
Si elle n'est pas très originale, cette histoire n'en demeure pas moins intéressante et surtout très belle sous les traits de Servais, auteur trop souvent oublié. Le premier volume nous entraine dans un château où des enfants juifs sont cachés. C'est vrai que le coup de l'amour déçu, de la trahison, ressemble à du déjà vu, mais le second volume nous fait découvrir l'histoire sous un éclairage différent. Cette aventure s'achève de manière un peu abrupte à mon goût mais avec une pointe de nostalgie. Un beau récit, certes pas inoubliable, mais qui, avec Servais aux commandes, sort littéralement du lot. A découvrir. Pour ma part, je vais me lancer dans la lecture d'autres livres de cet auteur.
Comment voulez-vous que je fasse montre d’originalité en donnant mon avis sur un récit de Jean-Claude Servais ? L’homme excelle dans le classicisme, tant au niveau du dessin (que j’apprécie énormément, pour ceux qui l’ignoreraient) que dans les intrigues (que je trouve bien souvent passe-partout). La lettre froissée ne déroge pas à la règle. En effet, si je vous dis que le théâtre de cette histoire est un château qui servit de refuge à des enfants juifs durant la seconde guerre mondiale, à quoi vous attendez-vous ? Une histoire avec des personnes courageuses prêtes à risquer leur vie pour en protéger d’autres ? Une histoire avec des résistants ? Une histoire avec des enfants, juifs de préférence ? Une histoire dont le ressort dramatique viendrait d’une trahison ? Peut-être une petite histoire d’amour ? Un fond historique solide et sans doute bien documenté ? Bingo ! Vous avez gagné ! L’ensemble est bien fait, superbement illustré. Servais laisse trainer quelques zones d’ombre, qui maintiennent un suspense tout relatif tout au long du récit. Elle il ne peut s’empêcher de finir dans un style mélodramatique grandiloquent (la dernière page étant vraiment de trop à mes yeux). C’est agréable à lire, touchant par moment, mais un peu trop parfumé à l’eau de rose à mon goût. Pour les amateurs de guimauve. (Mais, non de Dieu, quel p… de bon dessinateur !)
Malgré une bonne idée de départ, j'ai été déçu par ce diptyque. L'auteur nous emmène dans un village de la Gaume (sud de la Belgique) à l'époque de la seconde guerre mondiale. L'histoire: Des enfants juifs sont amenés, sous une fausse identité, dans un château gaumais afin de les protéger des nazis. Un de ces enfants, "Sylvain", s'éprend pour Pauline, une fille qui travaille au château...mais cette dernière a un amant qui est résistant. Pour se venger, Sylvain va dénoncer les maquisards... Dans le second tome, on retrouve nos protagonistes près de 40 ans plus tard. Une journée de retrouvailles est organisée et Sylvain retrouve Pauline où il essaiera de se faire pardonner. Perso, je n'ai pas compris où l'auteur voulait en venir et j'ai trouvé la fin trop prévisible. Niveau dessins, rien à reprocher. C'est toujours aussi parfait. Je vais finir par me demander si Servais n'aurais pas du s'armer d'un bon scénariste.
Je suis un grand fan du dessin de Servais : il est réellement au top. Je possède d'ailleurs la plupart de ses dernières oeuvres. On retrouve ici néanmoins toujours les mêmes thèmes : le rôle de la forêt, les villages, la campagne, les oiseaux... Cela commence à en devenir lassant car l'auteur ne surprend plus. L'histoire concerne un sujet très poignant de la seconde guerre mondiale dans la lignée de l'excellent film de Spielberg, mon réalisateur préféré, "La liste de Schindler". Le premier tome est tout bonnement excellent. Le second, un peu moins. Le problème récurrent chez Servais, c'est qu'il ne sait pas terminer ses histoires en apothéose. Cela pourrait être bien meilleur. J'ai pas trop compris où l'auteur voulait en venir dans sa conclusion de ce récit. Nous avons un petit Sylvain qui dénonce par dépit amoureux, ce qui entraînera des conséquences dramatiques. Or, il ne paiera pas pour ces crimes. La morale n'est pas sauve. Il manque quelque chose...
Mouairf... Le genre d'histoire qui me laissent vraiment de marbre. Comme à son habitude, Servais nous emmène dans un décor campagnard Belge, s'attachant, une fois n'est pas coutume, à des faits historiques de la Seconde Guerre Mondiale et de la déportation des Juifs d'Europe. On retrouve son dessin typique, ses décors boisés et campagnards habituels, et même ses personnages que je trouve assez interchangeables d'une BD à une autre. Le premier tome de cette BD m'a relativement intéressé puisqu'il a une petite touche "aventure" avec son décor de la Belgique en guerre, ces enfants Juifs qu'on cache dans un camp scout, etc... Mais le second tome quitte ce décor pour tourner au mélodrame psychologique, la jeune fille traumatisée à vie par une faute qu'elle n'a pas commise, tellement traumatisée qu'elle en devient folle, et son jeune amoureux éconduit de l'époque qui la retrouve pour la pardonner, etc... Bof... Franchement une histoire qui ne me marquera ni par son originalité ni par sa force. Ca se laisse lire mais ce n'est pas ma tasse de thé.
Une très belle histoire, bien illustrée, mais vraiment triste ( ben oui, je l'avoue, j'ai pleuré en la lisant ) Du Servais comme on en voudrait plus, où il laisse tomber ses fées et ses elfes pour nous servir un récit historique très bien construit. Et je confirme : si notre WM préféré avait le temps de s'en occuper, il faudrait qu'il regroupe tous les tomes de La mémoire des arbres.
Une BD toute en finesse, qui entremêle les souvenirs ressurgissants de la protagoniste amnésique à la réalité qui l'entoure, et l'aide dans sa quête d'identité. L'arrière-fond historique vient corser tout ça. Du bon Servais, qui sait jouer sur la corde sensible sans verser dans le mélo. P-S : cette histoire fait partie de la collection "la mémoire des arbres".
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