Braise
Un conte noir haut en couleur.
Cirque & Saltimbanques Contes funèbres Les meilleures séries terminées en 2013 Poisson Pilote
Des enfants orphelins découvrent un monde idyllique. Une porte d'entrée vers... l'enfer ! Prune et Janus, son frère, aveugle à la suite d'un malheureux accident, sont orphelins et vivent dans une institution avec leurs camarades. Un soir, ils sont réveillés par une étrange musique jouée par un drôle de chat : braise.
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Date de parution | 21 Janvier 2010 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
La couverture attire l'œil immédiatement, du vert fluorescent pour le bas, du bleu nuit pour le haut, et une petite touche de rouge qui est l'habit d'un étrange petit être du genre félidé. Ça sent le fantastique… Après ouverture de la bd, c'est presque un choc pour moi, j'adore ! J'adore ! Une espèce de mélange de Winshluss et de Micol, deux auteurs que j'apprécie énormément, dans un style ni précis ni brouillon, sobre et en même temps détaillé, alternant le trait fin et gras ; le mélange est excellent. Les couleurs de Juliette Nardin sont pétantes, rarement criardes et vont comme un gant au récit. Et pour le genre c'est du conte noir, un peu macabre mais trop quand même, pour l'instant. L'histoire commence en s'inspirant du fameux joueur de flûte de Hamelin, entraînant derrière lui une ribambelle de petits enfants, des orphelins dans ce cas. Ceux-ci pas très heureux dans l'orphelinat, sont ravis de suivre ce petit être étrange qui ressemble à un chat, qui à défaut de flûte possède une langue bien pendue et leur promet une maman, une vrai qui aime et sait donner des caresses. Alléchés, ils le suivent et ne voient pas le piège se refermer sur eux… Le tout se déroule dans un cirque où les freaks par ailleurs ont une belle part de l'histoire. Le tout est bien mené et sans temps morts, le suspense est posé et ce premier tome se termine sur une belle énigme qu'on a envie de découvrir au plus vite. Je n'émettrai qu'une critique, malgré la noirceur du récit, je le trouve au final presque trop gentil, j'aurais aimé un peu plus d'acidité, voire même de sadisme. Tout est raconté de manière à ne pas choquer, peut-être pour toucher un public plus large, c'est dommage, un ton plus incisif lui irait mieux. Espérons que ce sera le cas dans les prochains tomes. Quoi qu'il en soit j'ai hâte d'avoir la suite entre mes petites mains. Suite et fin Les tomes 2 et 3 sont de même qualité que le premier niveau scénario comme graphisme. La lecture est agréable et les personnages attachants surtout Prune. Je voulais plus de noirceur sur cette suite et elle est bien là, presque trop, c'est pour cette raison que je laisse 4 étoiles sans option d'achat car je n‘ai pas très envie de replonger dans cette ambiance un peu trop glauque qui me rappelle celles de Jolies ténèbres ou de Coeur de Glace (Dargaud), bien que Braise soit tout de même nettement moins oppressante. Une belle histoire à lire au moins une fois, plus pour les amateurs de noirceur infantile.
Un bail que j’attendais le troisième et dernier album de cette série pour en entamer la lecture. Pas du tout déçu, loin de là… Mon âme de gamin a revécu l’espace de quelques instants avec ce conte fantastique qu’est « Braise ». J’ai eu beaucoup de plaisir à éprouver des émotions que je croyais perdues, les mêmes que lorsque je voyais, étant gosse, « Les aristochats » ou « Le livre de la jungle » de Walt Disney : un mélange d’admiration, de crainte, d’émerveillement et de sympathie pour les différents personnages (même les mauvais). C’est la plus pure tradition du conte avec son lot de créatures fantastiques ou monstrueuses, sa bande d’orphelins, sa forêt hantée, son histoire d’amour impossible, son sentiment de cruauté injuste que l’on rêve de voir réparé … Je me suis vraiment fait embarqué par l’histoire, le rythme est soutenu et l’on ne s’ennuie pas une seconde. J’ai trouvé tout les protagonistes attachants, avec chacun sa réelle identité propre ; Janus, le pré-ado râleur et aveugle, protecteur chevronné de sa petite sœur Prune, fillette attendrissante piquant souvent ses crises de larmes (Le ressort de la sœur ne comptant que sur son grand frère fonctionnera toujours avec moi). Braise le chat anthropomorphe, excentrique, maniant le verbiage avec loufoquerie mais cachant un terrible secret. La galerie de « freaks » l’accompagnant dont Teigne qui a un look étrangement similaire à Freddy Krueger ou Patate, son fils, un colosse jaune à tête de bébé. J’ai bien aimé La Tasse parlante mais souffrant d’un gros défaut de langage et jaloux (c’est un homme/tasse) de l’histoire d’amour naissante entre Janus et sa propriétaire. Malgré des couleurs très moyennes (voire moches), les graphismes sont très bien foutus et agréables. La lisibilité est fluide. 2eme regret qui a légèrement gâché mon plaisir : les dessins du troisième tome sont bâclés et pas aussi intenses que ceux des deux premiers tomes. Vraiment dommage car le troisième tome est le final grandiose que méritait cette trilogie. Un très beau conte que je recommande à toutes les grandes personnes nostalgiques de leurs émotions perdues.
Braise est une série intrigante, doté d'une ambiance intéressante et d'un graphisme agréable. Le scénario part sur une base un peu banale, celle d'enfants orphelins entraînés dans un monde qui se révèle très vite être tout sauf paradisiaque. Il y a beaucoup de Pinocchio dans cet inquiétant parc d'attractions, piège à enfants, mais aussi un peu d'Alice au pays des merveilles dans cet endroit étrange. Cependant, les originalités apparaissent les unes après les autres. Cela commence avec les personnages qu'on croit être les méchants au départ, ce chat-singe et ces quelques "freaks" aux comportements étranges et pourtant humains. Puis viennent les effets de cet étrange liquide vert qu'on y trouve partout, et enfin le mystère de cette inquiétante et dangereuse reine. Il y a aussi une vraie cruauté dans ce récit qui l'éloigne des classiques récits pour la jeunesse où les enfants gagnent à la fin. C'est assez cauchemardesque par moments. D'autant que le dessin et les couleurs jouent sur cet aspect étrange, avec des teintes surnaturelles et des visages déformés et angoissants. Je suis curieux de lire la suite en espérant que la qualité demeure identique.
Ce qui m'a d'abord frappé en commençant cette série, c'est le dessin, dont je suis devenu fan ! En effet les personnages sont très expressifs et j'ai adoré l'ambiance inquiétante et mystèrieuse qui ressort de ce joli coup de crayon. Le scénario est lui aussi captivant, bien qu'il fût (à mon avis) légèrement inspiré de celui de Pinocchio (les enfants attirés dans un parc d'attraction qui cache de bien sombres mystères). Je trouve que l'histoire s'accorde harmonieusement avec les dessins (à moins que ce ne soit l'inverse). En tout cas, on ne s'ennuie pas en lisant cette BD. En espérant que les talentueux auteurs de cette série la finisse dans la lignée des deux premiers tomes et en fassent d'autres aussi intéressantes !
Après la lecture du premier tome. Il est vraiment précipité de s'emballer avec ce tome introductif. Beaucoup de questions se posent mais il faudra attendre la suite pour connaître réellement le potentiel du scénario. Le dessin est très dynamique, fin et racé. La mise en couleurs déroute parfois mais elle correspond aux propos. Les ingrédients semblent réunis pour faire de "Braise" une bonne série, je continuerai donc à investir en espérant un second tome plus assumé. J'attendais plus du premier tome, qui ne m'attirait pas à cause des couleurs immondes de la couverture, mais les bonnes critiques m'ont poussé à me lancer. Je resterai pour ma part sur la réserve avec ce manque d'éléments permettant d'être réellement objectif.
Comment ne pas s’abandonner ? Pourquoi résister à l’appel de cette douce mélopée s’évadant de la nuit ? Ah ! Si seulement on avait su que cet air enivrant de cornemuse mènerait tout droit à la douche écossaise ! Mais, crédule, envoûté à l’instar de cette bande de gamins, on suit avec entrain l’ébouriffant Braise, matou bipède et musicien tiré à quatre épingles. Un félin hâbleur qui jongle avec les mots et dont le verbe ampoulé, miellé d’une poésie ensorcelante laisse échapper tant d’espérances. On le désire son pays des merveilles ! On rêve de son royaume pour enfants, gouverné par une reine si belle, si gracieuse et, promesse parmi les promesses pour ces orphelins, aimante comme une vraie maman. C’est sans hésitation que l’on emboite le pas quand le jeune cortège plein d’optimisme se met en branle… Accueil en fanfare, orgie de délicieux miam-miam et fête foraine « monstrueuse » : Diguedondon ! On est arrivé ! Un monde carnaval où la priorité de chaque jour rime avec bonheur et amusement. Pourtant, quelque chose cloche. Mais ni les trognes de gentils organisateurs tout frais libérés de la Freaks parade, ni cette ambiance chimérique à la happy Halloween ne mettent la puce aux oreilles de la petite troupe, tant subjuguée et si impatiente de rencontrer sa nouvelle maman. Seule Prune semble avoir les pieds sur terre. Malgré tous les manèges enchantés, les barbes à papa à volonté, elle pressent un envers nettement moins sucré à ce décor trop guimauve. Il ne lui faudra que quelques explorations nocturnes pour que ses craintes se confirment et que la gentille fable bascule allègrement dans le conte horrifique, lorsque la prévenante reine se dévoilera veuve verte. Grisant cocktail ! Le scénario mélange habilement fantasmagorie, horreur et amusement. Sans déballer des trésors d’originalité, il se révèle néanmoins furieusement captivant par la qualité de tous ses ingrédients. Que du bon ! La narration alambiquée qui varie son rythme et entretient la curiosité, une ribambelle de personnages séduisants, bien plus accrocheurs et inattendus que laisseraient supposer les apparences et une agréable parlotte littéraire, drôle ou lyrique. Des acteurs et un théatre évoqués par un dessin dynamique, un brin heurté, à la fois grave et pétillant, joliment étayé d’une mise en couleur qui module avec inspiration les divers degrés de tension. Depuis la simple inquiétude née d’atmosphères pourtant festives, mais dont la profusion de nuances édulcorées façon Haribo et apposées en petits aplats provoque une sensation d’envahissement, d’embryon de chaos, jusqu’au malaise profond suggéré par les teintes sombres ou les couleurs radioactives et chimiques, chaque fois que le récit bascule du mauvais côté du miroir. Ou comment varier l’art de coller les miquettes. Il faudra savoir ouvrir les yeux et les esgourdes pour savourer l’abondance de détails, les effets comiques de second plan, les jeux de mots plus ou moins inventifs et autres clins d’œil généreusement parsemés qui déclencheront tant d’irrépressibles envies de coups de coude : hé ! regarde là ! C’est le méchant de truc ! Et ici ! Une allusion au chat de machin ! Et ce calembour-là… trop pourrave, mais tellement bon ! C’est simple, j’ai tout aimé ! Et j’espère que ce n’est qu’un début…
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