Le Casse - Diamond
Histoire d'un braquage spectaculaire dans une mine diamants au fin fond de la Sibérie.
Au fond de la mine... Auteurs britanniques Christophe Bec École européenne supérieure de l'image Froid. Neige. Glace Le Casse Russie Sibérie
Sibérie, de nos jours. Dans cette région oubliée de la civilisation, deux hommes se font embaucher pour travailler dans une mine de diamants. Mais leur arrivée cache un plan audacieux. Envoyés en repérage, ils doivent préparer le braquage de l'extrême : celui d'un des convois de diamants qui, tous les deux mois et sous très haute protection, quittent cet enfer blanc et ses températures polaires. Texte : Delcourt
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Date de parution | 20 Janvier 2010 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Gavé du peu d’excellence sur la collection « Sept », j’ai longtemps snobé la présente série concept consacrée au casse. Je la redécouvre tout doucement et même si je la trouve très dispensable, l’ensemble se laisse lire. Un emprunt détente. Diamond avait la lourde tâche d’ouvrir le bal, je crois que c’est celui que j’apprécie le moins. Cependant le cahier des charges est rempli et il n’y a pas de gros défauts dans la réalisation, ça m’a paru juste trop lambda. J’aime l’ambiance de cette mine sibérienne mais lecture un peu froide. En fait, on se fout un peu des protagonistes et de leurs destins, le twist final est sympa sans plus. Pas déplaisant mais ça manque de caractère. 2,5
Comment détourner une cargaison de diamants au fin fond gelé de la Sibérie ? Quand deux Américains débarquent à Askashaya, je peux vous dire, ce n’est pas pour faire du tourisme ! Ils sont là pour repérer les lieux et voir dans quelles conditions les gestionnaires de la mine de diamants transfèrent les beaux cailloux tant convoités. Le décor de ce premier opus de la série « Le casse » est plutôt original et inattendu, permettant de découvrir de très belles planches réalisées par Dylan Teague. Un bon point également aux coloristes (Christophe Araldi et Xavier Basset) qui subliment le trait du dessinateur. Le rythme est peut-être un peu lent sur les premières pages, avec des allers et retours dans la vie passée d’un des deux personnages principaux, mais cela ne nuit pas au plaisir de la lecture. L’atmosphère et les tensions palpables progressent, plus nous nous glissons dans l’aventure. Ce premier album de la série concept « Le casse » est de bon aloi. J’apprécie particulièrement le fait que les 6 aventures attendues sont des récits indépendants, tous devant raconter l’élaboration et l’exécution d’un hold-up de grande envergure.
Mais vraiment sans plus. Cet album qui inaugurait le série "Le casse" n'est pas le meilleur loin de là. Le démarrage et les deux tiers de l'histoire sont assez convenus amis bien agencés de telle sorte que l'on a envie de connaitre la suite. L'ensemble est très hollywoodien, et certaines cases feraient de très honorables scènes de ciné. La pirouette finale que l'on sentait venir est suffisamment originale pour que l'on ne l'ait pas vu venir, du moins de cette manière. Il n'en reste pas moins que cette histoire est d'un niveau moyen qui ne révolutionne pas le genre. Le dessin est honnête, bref une lecture plaisante mais sans plus et qui ne laisse pas un souvenir impérissable.
Bon, c’est un honnête travail que cet album, qui n’est pas le plus mauvais de la série. Mais qui est loin d’être inoubliable. Le dessin est bon – sans plus, en tout cas classique (et Bec peut caser vers la fin quelques planches sous-marines [pas mal en Sibérie !] qu’il affectionne visiblement). L’histoire est plutôt bien menée, ménageant pauses et suspens. Mais j’ai trouvé certains flash-back concernant le personnage principal trop longs et parfois inutiles, et je trouve que la préparation même du casse est trop longue (alors qu’il ne se passe finalement pas grand-chose : un peu de remplissage ?). Sinon, comme il se doit le final est à rebondissements – je n’avais pas vu venir l’ultime pirouette scénaristique – même si je l’avais pressentie au début, le scénario m’avait ensuite fait dévier de cette anticipation. Divertissant donc, mais sans plus. Aussitôt oublié que lu, et donc un achat qui ne s’impose pas vraiment.
La bonne approche du début dans la mine, puis la scène dans le 4X4 Lada me confortent dans l'impression plus positive que je pouvais avoir au départ de ce one-shot que je soupçonnais d'être routinier et bourré de poncifs. Mais tout est bien construit, bien agencé, le décor est original. Le dialogue surtout des 18 premières pages est un bon atout, il déballe même quelques vérités qu'il n'est pas conseillé de dire, mais je trouve cependant que certaines scènes sont bizarres et peu utiles, comme la page 34 lorsque le caïd José se rejoue la façon dont il aurait dû répondre à Ross, avant de briser un miroir avec le poing ; je ne vois pas l'intérêt d'une telle scène, c'est une page de perdue qui aurait pu être mieux employée. De même que certains flash-backs s'intercalent dans le récit, sont-ils vraiment tous utiles ? pas sûr.. J'ai bien aimé la fin ingénieuse mais logique, un peu vue dans certains films modernes (le coup du leurre est assez courant), mais qui fonctionne bien ici. Le dessin est bon, ce style me convient comme il convient parfaitement à ce type de Bd.
Un polar en Sibérie sur un vol de diamants, ça paraît pas original comme ça, et pourtant ça tient bien la route. L'histoire et les personnages sont plutôt correctement traités, posant un soupçon de psychologie bienvenue sur les natures jamais roses et aux motivations diverses mais toujours intéressées. Le casse en lui même est adroit et tendu à souhait et les conclusions adéquates, invitant même à la relecture plus attentive des cases un poil verbeuses aux premier abords et de leurs details, nous montrant par a+b que tout nous était déjà sous les yeux. Cependant, je ne conseille pas l'achat, la faute au dessin bien trop classique et primitif pour sortir le casse du lot. C'est bien dommage car l'association avec un trait plus audacieux et aux cadrages élaborés aurait rempli le contrat.
Voici une histoire de casse plutôt sympathique, fluide et agréable à lire, agrémentée d'une chute assez originale et surtout à laquelle je ne m'attendais pas. Évidemment ce scénario aurait gagné à être développé en deux tomes, car en un seul certaines scènes ont été raccourcies et peuvent ainsi donner une impression de facilité scénaristique. De la même façon la présentation des personnages est plus superficielle, on aurait peut-être aimé les connaître davantage. Dommage car cet univers d’hiver et de glace aurait pu être plus étoffé. Malgré cela, le récit est quand même bien construit, chaque évènement arrive à point nommé et la chute clôt le récit comme tout polar devrait l'être, sur une idée originale et inattendue. Graphiquement c‘est assez bien foutu, tant au niveau des visages que des décors, c’est juste un peu trop artificiel au niveau des couleurs, à mon goût.
Dans une atmosphère glaciale est monotone du fin fond de la Sibérie, C. Bec réalise, dans un style reconnaissable, un scénario méthodique et minutieux où tout est étudié et rythmé dans les moindres détails. On reste très éloigné des braquages qui virent souvent au règlement de compte ou à l’hécatombe. Non, ici on plonge dans une organisation d'expert, propre et nette où le seul but est de faire main basse sur les diamants dans des conditions extrêmes. Afin de densifier son récit et ses personnages, l’auteur pigmente son scénario de flash backs, d’une pointe de sexe et de violence. Pris dans cette lecture, C. Bec nous emmène là où il veut, nous réservant une fin bien surprenante. Le graphisme réaliste de D. Teague, dont c’est la première intrusion dans le style franco belge, participe pleinement à ce hold up. Personnages, décors sibériens et mise en scène s'articulent sur un rythme très efficace et bien maîtrisé. Celui-ci est appuyée par des couleurs et des jeux de lumière impeccables de Xavier Basset et de Christophe Araldi qui renforcent cette ambiance d’enfer blanc.
Encore une bd de Bec que je n'ai pas aimée. Pourtant, le sujet est intéressant, mais il n'est pas très approfondi. Au début, lorsque Bec plante le décor de l'histoire, j'ai trouvé l'histoire pas mal, mais je me suis vite ennuyé à suivre la vie quotidienne sans intéret des personnages. Ils sont sans charisme et sans réelle psychologie bien que le scénariste essaie de rendre l'un d'entre eux intéressant en nous montrant sa vie. Le casse en question n'arrive que dans les dernières pages de l'album et ne m'a pas du tout captivé. En ce qui concerne la fin, je la trouve crédible. Le problème vient plutot qu'on ne nous montre pas des scènes qui feraient en sorte que ça soit plausible avec le récit.
Voilà, j'arrive à la lecture de "Le casse - Diamond" après avoir lu les 3 autres titres sortis à ce jour. Au vu du niveau fluctuant des autres tomes, je me disais que le premier tome de cette série avait dû frapper un grand coup pour accaparer le lecteur et lui donner envie de lire les autres. Eh bien... C'est plutôt moyen. Curieusement, au vu de la production de Christophe Bec, c'est le premier scénario que je lis de cet auteur. Et franchement, je trouve ça un peu bancal. S'il sait nous faire saliver avec un début d'histoire très prenant, je trouve que le rythme s'essouffle au fil de l'histoire, que certains détails importants du plan du casse ne tiennent pas trop la route (je pense à la géolocalisation du fourgon : je vois pas l'intérêt, si ce n'est de pouvoir justifier le scénario lui-même), et que la fin est un peu trop déconnectée de l'intrigue, même si elle est est plausible. Mais du coup ça vous tue un peu l'histoire. Je reprocherais enfin à Bec le manque de consistance de ses personnages. Car si on les découvre petit à petit à coups de flashback, ceux-ci ne font qu'ouvrir de nouvelles pistes, mais qui restent sans suite et sans réel rapport avec l'histoire, si ce n'est d'essayer d'épaissir l'histoire de ces protagonistes... Dommage. Le dessin de Dylan Teague est agréable, malgré quelques petites maladresses, et est en parfaite adéquation avec l'ambiance et la géographie de ce casse. Un trait fin, serré, parfois sec ; la colorisation informatisée est très dans la mouvance actuelle et n'a rien de très original. On notera juste son jeu de palette chromatique pour les flashback, qui permet de bien se repérer. Alors bon, au final, on passe un bon moment de divertissement, mais on reste quand même sur une impression assez mitigée, au vu de ces défauts qui clairsèment le récit.
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