Le Sang des automates

Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 2 avis)

Récompensé par un Mil d'Or au festival bd de Contern (Luxembourg) en 1998, un très bel album au graphisme superbe. François Deflandre y déploie lentement une histoire d'automates et d'amnésie, de mère étouffante et de père absent... un huis-clos en toute beauté.


Amnésie Les petits éditeurs indépendants Pantins & Marionnettes

Récompensé par un Mil d'Or au festival bd de Contern (Luxembourg) en 1998, un très bel album au graphisme superbe. François Deflandre y déploie lentement une histoire d'automates et d'amnésie, de mère étouffante et de père absent... un huis-clos en toute beauté.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Novembre 1997
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Le Sang des automates © Point Image 1997
Les notes
Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 2 avis)
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24/01/2010 | Erik
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Par Ivan
Note: 5/5 Coups de coeur expiré

Un album très original que ne ressemble à aucun autre. Une histoire à couper au couteau (ou au tournevis) dont on ne sort pas indemne. A mille lieues des poncifs de la surproduction actuelle. Mais l'album risque de beaucoup décontenancer les lecteurs classiques de BD, car De Flandre ne retient quasi aucune des conventions de la BD et les réinvente. A découvrir.

21/07/2022 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
L'avatar du posteur Erik

Cet auteur bruxellois aime explorer en BD des voies narratives et visuelles différentes tout en ne reniant pas ses racines : cette Ecole belge de la BD, cette « ligne claire » traçant parfois de sombres histoires aux personnages inquiétants et au parfum de surréalisme. Les planches de Deflandre témoignent pour les spécialistes du genre d'un art maîtrisé de la couleur, d'un sens cinématographique du découpage et de la narration. Certes, mais ce n'est pas dans mes goûts. L'auteur a assez peu publié mais a reçu de nombreux prix, dont le Prix BD Simenon en 93 et le Mil d’Or au Salon BD de Luxembourg en 98 pour son album "Le Sang des Automates". Un homme se réveille amnésique avec un tournevis immaculé de sang. Il va se rappeler petit à petit du drame qui vient de se dérouler dans cette grande maison perdue à la campagne. On devine dès les premières pages ce qui a bien pu se passer. C'est plus une expérimentation graphique qu'une histoire bien ficelée. La narration est pourtant assez plaisante. Le thème évoqué de la mère suffocante et castatrice n'est pas bien original. Les automates ne sont qu'un substitut à la violence des émotions refoulées.

24/01/2010 (modifier)