Braquages et Bras Cassés

Note: 3/5
(3/5 pour 11 avis)

Eddy, flic en fin de carrière, avait minutieusement mis au point un vol d’objets d’art religieux. Le plan parfait. Malheureusement, le hasard de la vie et des rencontres va compliquer les choses… Cet album s'est vu décerner en 2011 le Prix Sang 9 du 5ème Festival International du Film Policier de Liège.


La Boite à Bulles Les petits éditeurs indépendants Points de vue Une histoire de famille Wallonie

Eddy, flic en fin de carrière, avait minutieusement mis au point un vol d’objets d’art religieux. Le plan parfait. Malheureusement, le hasard de la vie et des rencontres va compliquer les choses… Manu est un malfrat qui rêve de devenir l’ennemi public numéro 1. Sa vie va basculer le jour où sa route croise celle d’Eddy. Gaz et Dante sont deux glandeurs vivant aux crochets de papa, garagiste magouilleur et alcoolique. Une nuit, ce dernier se fait agresser dans le garage familial : c’est le début des complications… Ces personnages, sortes de Pieds Nickelés wallons, vont se retrouver pris dans un engrenage de situations inattendues, parfois loufoques, parfois violentes, où ils ne vont cesser de se croiser, de se poursuivre, de se confronter. Un album en noir et blanc palpitant qui plonge le lecteur dans une atmosphère sombre et réaliste mais néanmoins cocasse. (Texte éditeur)

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 18 Mars 2010
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Braquages et Bras Cassés © La Boîte à Bulles 2010
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 11 avis)
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24/01/2010 | Pasukare
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Par Spooky
Note: 4/5
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Pas mal en effet, ce polar. Sur une trame très simple, Benjamin Fischer s’est amusé à faire coexister plusieurs points de vue, en nous faisant suivre plusieurs personnages ou groupes de personnages. J’ai eu un peu peur de la redondance, de la redite, mais à chaque séquence son ajout qui permet au récit de rebondir, de se développer dans une autre direction, tout en faisant converger l’ensemble des faisceaux narratifs vers la fin. Plein de morts, des trahisons, des petites frappes, finalement les ingrédients idéaux pour un bon polar. D’autant plus qu’au dessin se trouve Georges Van Linthout, vieux briscard du genre, qui met son art de la mise en scène et de l’efficacité au service du talent de son fils. Encore une fois son noir et blanc fait mouche, et nous livre un récit implacable. Bonne pioche.

10/03/2010 (modifier)