Le Fléau (The Stand)
Adaptation du best-seller de Stephen King.
Adaptations de romans en BD Apocalypse et fin du monde Maladies et épidémies Marvel Stephen King
Une base militaire secrète, en plein désert californien. L'impensable survient ; un événement catastrophique qui contraint Charlie Campion, sa femme et sa fille, à prendre la route précipitamment. Malheureusement pour eux – et pour le reste de l'Amérique –, ils ignorent qu'ils ont embarqué dans leur fuite un hôte mortel : un virus hyper-contagieux qui signera la fin de l'espèce humaine.
Scénario | |
Oeuvre originale | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 20 Janvier 2010 |
Statut histoire | Série terminée 12 tomes parus |
Les avis
Un virus hyper contagieux s’est échappé d’un laboratoire de l’armée américaine. Il est la source d’une pandémie qui signe la fin de l’espèce humaine, à l’exception de quelques individus immunisés. N’importe quoi cette histoire non ? Stephen King avec le fléau a complétement craqué ! Je n'ai découvert cette BD (honte à moi) qu’en janvier dernier mais ce n’est que maintenant, alors que je suis confiné chez moi, que je m’attelle à la lecture des 12 tomes. Bon il fallait bien ça pour suivre scrupuleusement les 1000 pages du bouquin du King des romans d’horreur ! J’adore. C’est un peu gore bien évidemment mais juste ce qu'il faut, puisque la trame suit scrupuleusement le livre. Je crois que c’est la BD du moment qu’il vous faut pour oublier un tant soit peu le coronavirus.
Je n'ai jamais été un grand fan de Stephen King. Mais le Fléau est une de ses œuvres les plus connues, j'en avais d'ailleurs déjà vu un bout d'adaptation télévisée, j'étais donc curieux de la découvrir grâce à cette série s'étalant quand même sur 12 tomes. J'ai bien aimé l'idée initiale de ce virus ultra-contagieux s'étendant en quelques jours sur toute la planète (enfin j'imagine puisque le récit de Stephen King résume la planète aux seuls Etats-Unis visiblement). C'est le genre de récit catastrophe rappelant la mise en place de récits post-apocalyptique de type zombie, à la manière d'un World War Z par exemple (le roman, je n'ai pas vu le film). Mais finalement, cette propagation de la maladie et la chute de la civilisation humaine ne tient que sur à peine plus de deux tomes de la BD. Par la suite vient le récit de la pérégrination des différents groupes de survivants immunisés imaginés par King tandis qu'ils cherchent tout d'abord simplement à fuir et survivre, puis sont ensuite tous peu à peu guidés vers un lieu de rencontre mystérieux. Là encore, j'ai plutôt bien accroché, sans en faire une passion. Puis vient la troisième partie du récit, celle du conflit entre Bien et Mal, avec le groupe de l'Homme en Noir d'un côté, et celui des héros et de Mère Abigaïl de l'autre. Et là je dois dire que j'ai décroché parce que ça m'a un peu gavé. Je trouve ça trop artificiel et trop manichéen, peut-être trop issu de la culture chrétienne protestante de l'auteur. Pour résumer, j'ai lu cette (trop ?) longue série comme un divertissement qui m'a plutôt bien plu au départ avec de finir par me lasser.
J’ai dévoré le roman de Stephen King il y a pas mal de temps (3 belles briques), que de bons souvenirs ! La couverture de la BD est un peu en avance sur le contenu de ce premier tome, mais elle est très attractive. Pour ce tome introductif, j’estime que l’adaptation est très réussie, je retrouve le climat angoissant du roman, son rythme aussi. Excellent début. Le dessin est correct, malheureusement les couleurs ne sont pas toujours biens choisies, à certains endroits c’est même criard. Les dimensions de cette BD (moins large) est une première pour ma bibliothèque Pour ce tome 1 : 4 étoiles. Le tome deux est de la même veine que le premier, le climat est de plus en plus angoissant. L’intention de nous rappeler les faits des personnages principaux lors du tome 1 est louable, malheureusement certains faits appartiennent au tome deux ! (Rappel en page de garde) Pour ce tome 2 : 4 étoiles.
Décidément, je crois que j'ai trop aimé l'oeuvre de Stephen King (jadis, quand j'étais jeune et tout) pour trouver le moindre intérêt aux adaptations qu'on peut en faire. Et manifestement, j'aime encore moins ce qu'on en fait en BD qu'au cinéma. Ici, c'est moins pire que La Tour sombre, grâce à un dessin nettement meilleur, à des couleurs beaucoup moins agressives, à des ombres moins envahissantes et à une narration plus claire. Il n'empêche qu'arrivée à la fin de ce premier tome ce n'est pas l'enthousiasme qui m'étreint... Même si je comprends que c'est un tome introductif qui est là pour planter le décor et présenter les personnages, rien ne me donne envie de lire la suite pour en savoir plus (j'ai lu le roman il y a tellement longtemps que je ne me souviens plus de l'histoire, donc ce n'est pas à cause de ça). C'est très décousu et ça ne transmet pas du tout la même angoisse et la même tension que l'oeuvre originale. Si j'arrive à le revendre avant la sortie du T2, la suite se fera sans moi, sinon, je ne sais pas.
Le Fléau est peut-être le meilleur roman de Stephen King. En tous les cas l’un des plus ambitieux. L’industrie des comics américains a mis du temps pour s’y intéresser, peut-être parce que l’Horrorus Rex lui-même souhaitait une adaptation de qualité. Parfois ses choix sont bons, parfois moins. Ici la pioche est assez bonne. Son adaptateur, Roberto Aguirre-Sacasa, a semble-t-il (ma lecture du roman remonte à près de 20 ans tout de même) respecté beaucoup d’éléments-clés de l’histoire originale : le timing impeccable, les personnages à la fois ordinaires et inoubliables, et aussi le côté un peu cradingue de certaines scènes, un élément récurrent dans l’œuvre de King. Et déjà, dans ce premier tome, l’ombre de Randall Flagg qui plane… Le dessin est assuré par Mike Perkins, qui a travaillé sur Civil War et Captain America, entre autres, et qui n’est pas parmi l’élite de chez Marvel, juste un bon faiseur dont l’art ne se détache pas particulièrement. Ici son boulot est plus que correct, son encrage est de qualité, les personnages sont assez crédibles (c'est-à-dire pas trop difformes, comme parfois dans ce style de comic) et même si les couleurs manquent de variété et de subtilité, l’ensemble fonctionne bien. J’ai hâte de lire la suite, en espérant continuer à retrouver le plaisir de la lecture du bouquin.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site