Un Regard par-dessus l'épaule

J'ai lu cette bd car j'aime beaucoup le dessinateur Sandoval. Seulement Sandoval a un défaut : il s'associe parfois à des scénaristes pas terribles (je ne parle bien sûr pas du One shot Vieille Amérique que j'avais trouvé génial et "Gris", idem). Un des grands thèmes de cette bd est l'imagination de l'enfance...bon. Et c'est tout le reproche que je fais à cette bd : elle est dépourvue d'imagination. Ou alors c'est un fait exprès que d'utiliser tous les clichés du gamin imaginatif...(le train perdu qui s'arrête dans des gares de nulle part, l'étranger habillé en imper, les briques qui font passer d'un monde à l'autre, des fleurs fées, etc...) En gros, j'ai trouvé que c'était une bd au scénario d'un fade total dont la chute, attendue comme pas permis, ne trouve d'intérêt que dans la beauté de ses dessins.

09/10/2011 (modifier)

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Le procédé utilisé par cette bd n’est pas réellement nouveau. On part de la réalité quotidienne d’un enfant de 11 ans pour se plonger dans un univers fantasmagorique dans le but de faire passer un message philosophique. Il s’agit tout simplement de faire le deuil de l’enfance pour entrer dans le monde des adultes. Quelquefois, ce basculement se fait de manière tragique… Il y a quelques mois, j’avais lu une bd qui m’avait totalement bouleversé en utilisant cette trame similaire. Il s’agissait de « La Promesse ». Cette bd est un peu en-dessous au niveau de la qualité générale. Cependant, je l’ai également appréciée. C’est d’ailleurs signé par l’auteur qui a donné son nom aux éditions Paquet. Bref, c’est lui le patron de cette maison qui a donné de beaux ouvrages dans cette collection « Blandice ». Que dire de plus ? J’invite le lecteur à découvrir cette bd qui nous fera voyager au cœur même de notre subconscient. On pourrait y apprendre des choses fortes intéressantes. Cette plongée ne se fera pas non plus sans mal. Il faut le savoir.

07/02/2011 (modifier)

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J'essaye aussi de suivre de près l'oeuvre de Tony Sandoval que je trouve magnifique. Un Regard par-dessus l'Epaule est, en effet, un récit complètement onirique ou le scénario semble être seulement le prétexte à l'expression graphique de ce superbe dessinateur. Tout au long de la découverte de ces mondes imaginaires, ce sont aussi divers styles graphiques servis par Tony Sandoval. Une grande originalité à mon sens et un réel plaisir à la lecture.

13/03/2010 (modifier)

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Note 2,5. J'aime Sandoval et son style graphique, et normalement j'aime aussi ses scénarios mais ici c'est Pierre Paquet qui prend les rennes de ce dernier et j'avoue avoir été parfois un peu larguée. Je pense avoir saisi globalement le rapport entre les événements de cette histoire et sa chute mais je trouve l'ensemble beaucoup trop onirique. C'est l'histoire d'un petit garçon face à ses peurs et ses rêves... de façon un peu étrange quand même. Ce gamin casse des murs d'un seul coup de poing et se retrouve dans des mondes différents, parfois agréables, parfois effrayants, où il rencontre des personnages très hétéroclites. Mais que représentent certains de ces personnages et quel rapport avec la fin ? J'ai refermé l'album en me posant plus de questions qu'autre chose, mais c'est peut-être la là clé du mystère. Graphiquement comme toujours avec Sandoval, c'est un régal.

26/01/2010 (modifier)

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