Coeur de Papier
Un conte noir et onirique.
Auteurs italiens Contes funèbres
Kriss Bottomwine est un enfant fragile qui s’est fait implanter un cœur artificiel, un cœur de papier. Après la perte de ses parents, il a été placé dans un orphelinat appelé « La Maison de la nuit ». À sa tête, une femme mystérieuse, « Mamie Nuit ». Il s’agit d’une vieille dame que personne n’a jamais vue... Un jour, Kriss, accompagné par deux autres orphelins, décide de s’introduire dans ses appartements pour lui parler. Commence alors un curieux périple où ils découvrent ensemble de nombreux mondes extraordinaires, oniriques... et parfois dangereux... Mais qui se cache réellement derrière Mamie Nuit ? Et quelles sont ses intentions ? Mystères, coups de théâtre et révélations !
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Date de parution | 27 Janvier 2010 |
Statut histoire | Série abandonnée 1 tome paru |
Les avis
C'est la beauté du dessin qui m'a séduit dès les premières planches. Original, soigné, détaillé, il est parfois superbe, notamment quand il se décline en fresques comme enluminées. Il s'accorde en tout cas parfaitement à un conte tel que celui-ci, un peu gothique, un peu macabre. Car ce conte rappelle ceux de Tim Burton ou de Neil Gaiman. Certains passages du premier tome m'ont bigrement fait penser à l'intrigue de Coraline notamment. Malgré tout, j'ai eu du mal à accrocher par moment. Après une introduction assez classique, d'un garçon qui se retrouve emprisonné dans un drôle de pensionnat sordide et un peu fou, à la manière du Phalanstère du bout du monde, je n'ai pas trop apprécié la façon dont le récit s'éloigne fortement de tout ce qui peut toucher au réalisme. L'onirisme et le symbolisme un peu trop présent m'ont fait perdre pied et je ne voyais plus où l'auteur voulait en venir. Le retour à un peu plus de linéarité avec le danger auquel sont confrontés les jeunes héros en fin d'album m'a permis de me remettre sur les rails de l'intrigue. Maintenant, j'attends la suite. Car même si cet album est très beau graphiquement parlant et si l'histoire n'est pas désagréable, je reste quand même sur ma faim devant tant de mystères et d'action laissée en suspens.
Mouais, bof… L'objet a un charme indéniable : belle couverture toilée, dessins soignés et fioritures autour des cases qui font leur petit effet, bouilles expressives des enfants, grande et mystérieuse maison avec ses pièces interdites, etc. Mais l'histoire est tout de même décevante au final car on n'en apprend pas assez pour s'attacher aux personnages et avoir réellement envie de lire la suite. Le début est assez étrange et intrigant, mais dès que les enfants mettent les pieds dans cet espèce d'univers parallèle, tout devient trop absurde pour attirer ma sympathie et pas assez pour susciter mon intérêt… Sans moi pour la suite.
Encore une œuvre étrange qui arrive dans les bacs sans tambour ni fanfare mais qui intrigue dès les premières pages. Cette histoire de cauchemar rappelle la structure du Pachyderme de Peeters, met en scène des personnages tirés d'un conte de Charles Dickens et se lit comme Alice au pays des Merveilles de Lewis Caroll. Les dessins interpellent et parviennent sans mal ni trop d'attente à créer un certain malaise palpable au travers de dessins maitrisés et se jouant des cadres rectangulaires pour imposer des frontispices ou fleurons de toute beauté indissociables de la narration. L'histoire intrigue, interpelle par ses différentes strates que le petit héros, perdu dans un orphelinat mystérieux, va s'efforcer de franchir, l'une après l'autre... Les codes propres au conte horrifique (passer la porte interdite puis l'autre sans se soucier du danger ?) sont parfaitement appliqués dans une balade mentale inconnue... Tout cela aurait pu constituer un sans faute digne du Roi Rodonnal dans une édition de tout premier ordre SI cette histoire en était restée au one-shot. Car non seulement on ne sait toujours pas réellement de quoi parle cette histoire à la fin de l'ouvrage mais elle est brusquement interrompue en plein climax... d'où un grand sentiment de frustration. Le problème c'est qu'on nous en donne trop peu ou pas assez d'éléments pour en susciter une attente c'est pourquoi je ne pourrais réviser mon avis et en conseiller l'achat qu'avec sa suite. En l'état on en garde le souvenir d'une œuvre inachevée ! Sans conclusion cela en devient trop frustrant même pour un tome. Grrrr !
Après la lecture de ce premier tome, mon avis est fort mitigé. D'un côté, je trouve cette BD très belle et intéressante. Belle dans le contenant avec une couverture épaisse et toilée. Belle dans le contenu avec de très beaux dessins et des couleurs très très bien choisies. De plus, le découpage de certaines planches sortant de l'ordinaire n'est pas pour me déplaire. D'un autre côté, cette BD m'a un peu déçu. Surtout à cause de l'histoire... En effet, celle-ci est, pour l'instant, fort obscure. Il est très difficile de voir où les auteurs veulent arriver. De plus, l'univers présenté est fort loufoque, peut-être trop pour moi (n'étant pas un fan de Tim Burton, ceci explique peut-être cela ???). J'ai d'ailleurs eu du mal avec la deuxième partie de l'album (après la montée de l'escalier) : trop déjanté pour moi ? Je lirai la suite avec intérêt mais j'hésite vraiment à en conseiller l'achat... Mais vu le bon rendu graphique, je laisse une chance à la suite...
Par rapport à Daffodil, y a pas photo, Giovanni Rigano change radicalement de style graphique. Exit donc le style Disney à l’italienne. Le rendu des planches est très réussi avec un dessin au trait fin et riche en détails. Les couleurs, dans les tons ocre, participent grandement à l’atmosphère d’étrangeté qui plane sur l’orphelinat de "Mamie Nuit". Bien que ce premier opus se révèle peu original (pour le moment), on s’immerge rapidement dans ce récit timburtonien. Ce manque d’originalité est compensé par la qualité narrative de l’album. Toutefois, ce premier opus ne fait que planter le décor. Le mystère reste donc entier et l'originalité peut encore venir. Raison pour laquelle je me réserve quelques "étoiles" en fonction de la tournure que prendra le récit dans les tomes suivants.
Voici un très bel objet entièrement toilé et infiniment agréable à tenir en main. L'intérieur est à la hauteur de son apparence extérieure, un très beau dessin au trait fin et fourmillant de détails, les couleurs sont douces souvent dans les tons verts et marrons, un visuel vraiment réussi. Ce qui m'a un peu déçue c'est le scénario ou plutôt non, sa narration qui n'est pas poétique comme dans un Billy Brouillard car ces deux œuvres ont un style très similaire. Mais où le second est enchanteur le premier est juste sympathique. Je ferai un autre reproche aussi, c'est que ces enfants ont une diction trop adulte ce qui par moments choque un peu… à moins que cela n'ait une explication dans la suite de l'histoire. Celle-ci globalement est plutôt agréable à lire, on ne s'ennuie pas, mais manque de cette petite étincelle propre aux contes. En fin d'ouvrage on trouve l'histoire d'un des personnages sous forme narrative, mais là aussi elle souffre d'un manque de poésie. Il faut dire que j'attendais certainement trop de cette bd, mais l'univers à la Tim Burton qu'elle offre est tout de même bien plaisant, j'accorde donc l'option d'achat car ce serait dommage de ne pas l'avoir sur mes étagères.
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