Chelsy
Un thriller sanglant dans le petit monde huppé de l'art comtemporain.
1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Jean Dufaux Milieux artistiques
Chelsy fait partie de ces petites starlettes qui parcourent le Paris des buffet branchés et des galeries d'art en quête de notoriété. Mais sur sa route, elle croise des artistes en prises à de vieux démons et très vite les cadavres s'accumule au travers de son chemin... Un thriller chic et choc en forme de réflexion sur le rôle de l'art...
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Date de parution | Septembre 1990 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Eh ben c'est pas fou comme thriller, dis donc. On a une réflexion sur l'art contemporain, une jeune fille de bourge qui semble vouloir s'émanciper (enfin, je sais pas, j'ai pas bien compris son personnage), une enquête policière autour de meurtre mis en scène et un secret de famille qui ne sert à rien par dessus. Pas fameux donc. La BD est du genre basique, à mon gout, avec pas mal de défauts qui la rendent assez dispensable. Déjà le dessin, pas toujours maitrisé avec certaines cases comportant pas mal d'erreurs de proportions dans les corps et les environnements. D'autre part, l'accumulation de détails dans les œuvres d'arts les rendent souvent assez peu clairs. Je sais que l'art contemporain peut brouiller les pistes, mais là je ne savais pas souvent si c'était une œuvre ou juste du décor. D'autre part, le scénario accumule les poncifs que j'ai trouvé plutôt mauvais. La jeune fille de bonne famille qui encanaille (prétexte à la déshabiller plusieurs fois dans le livre), mises à mort travaillés mais qui frisent le fantastique, détails qui sortent de l'histoire (le type qui se maquille en statue dans un restaurant de luxe j'ai trouvé ça trop gros). Le tout dans une histoire qui interroge sur l'art (mais un peu), qui essaye d'avoir des audaces (mais un peu), un méchant qui a des plans dignes d'un téléfilm (la scène dans les égouts ...), le tout enrobé dans trop de détails inutiles. La fin est ambiguë sur le coupable, sur la suite, sur les réflexions contenues dans l’œuvre. En somme, c'est franchement moyen jusqu'au bout. C'est une œuvre mineure, clairement dispensable, qui ne m'intéresse pas du tout. Je l'ai lu pour donner un autre avis sur le site, mais je ne la relirais jamais, je vais clairement l'oublier et je ne la recommande pas.
Cette aventure en deux tomes sent la prétention à plein nez. Dufaux joue les intello et cela ne lui convient guère. Il cherche à transformer en vain un banal thriller en une réflexion sur l'art mais ne parvient qu'à pondre un scénario indigeste et indolent. De l'art conceptuel des années 60 (que je connais bien, je ne critique pas sans savoir) , il ne donne qu'une vision édulcorée, caricaturale, il semble n'avoir même pas pris la peine de se documenter en profondeur sur le sujet. Le dessin de Joris est irrégulier, certaines planches sont très belles, dans d'autres les fautes de perspectives abondent et les couleurs frisent la faute de goût.
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