Petit Pierrot
Petit Pierrot est un conte savoureux, un bijou de poésie pour les enfants comme pour ceux qui le sont restés.
Format à l’italienne La Lune
Petit Pierrot est un petit garçon comme tous les autres. Ou presque. Il a davantage la tête dans la lune que dans ses bouquins et traine des pieds pour aller en classe. Heureusement, il rencontre en chemin Monsieur Escargot, compagnon privilégié de ses escapades oniriques. Ce récit, à la fois surréaliste, sensible, empli d’émotions et naïf, nous replonge immédiatement dans le monde du rêve et de l’enfance. Un savoureux conte, un bijou de poésie pour les enfants comme pour ceux qui le sont restés.
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Date de parution | 27 Janvier 2010 |
Statut histoire | Histoires courtes 3 tomes parus |
Les avis
C’est plutôt joli, mais alors que d’ennui ! Le thème récurrent sur la lune est trop répétitif, la poésie est infime même si j'ai bien senti que c'était le but de l'auteur, les réflexions la plupart du temps ne sont pas intéressantes, d’ailleurs dans sa globalité on a déjà lu tout ça ailleurs. J’aurais plus vu cette série dans le genre « inclassable », car où est le conte ? Je n'en vois pas du tout, ce ne sont pas les aventures d’un petit garçon et de son escargot, mais plutôt des strips sans intérêt aux scènes extrêmement courtes et sans lien entre elles, et qui plus est ne racontent pas grand-chose pour ne pas dire rien du tout. Quant au dessin, le peu que propose l’auteur est certes très mignon, mais les décors sont vides voire absents, tout ça pour 17 euros et 5 minutes de lecture par tome, c’est un peu excessif. Très généreusement bof, car peut-être que les mioches apprécieront.
"Petit Pierrot" ? Un album singulier qui m'a surpris de la part de Soleil... On ne peut pas dire que la rêverie et la poésie soient leur cœur de cible ! Mais bon, ils avaient déjà su me surprendre et me convaincre pleinement avec Billy Brouillard l'an dernier, comme quoi... Ici, Pierrot et son pote l'escargot nous invitent en quelques strips à nous laisser aller à compter les étoiles et badiner avec la lune. Ode à la rêverie et réflexions souvent pertinentes, cet album magnifique avait tout pour plaire. Alberto Varanda donne en effet dans un dessin rond, très enfantin, mais d'une très grande beauté ! Dommage que cet album soit avalé en un rien de temps et nous laisse du coup un peu sur notre faim... Surtout pour un prix qui dépasse quand même les 17 €. Alors, si vous avez l'occasion de l'emprunter dans une bibliothèque, n'hésitez pas, mais je réserve l'achat aux inconditionnels de Varanda.
Cette bande dessinée se compose de petites planches à l'italienne comprenant 2 à 4 cases ou une grande image en une page. Etant relativement peu bavarde, elle se lit donc vite. Mais elle vaut surtout par la beauté de son dessin. Le trait est vraiment agréable, dynamique et mignon. Les couleurs sont également très belles. Quant au contenu, ce sont des petites séquences d'humour et de poésie. Un enfant rêveur, amateur d'imaginaire et de la lune comme son prénom l'indique. A ses côtés, son meilleur ami, un escargot intello qui parle et tempère son côté lunatique. Le ton est un peu naïf, un peu... gentil. Je n'ai trouvé ça ni vraiment drôle ni très touchant, mais c'est mignon et cela m'a régulièrement fait sourire. Et comme le graphisme est vraiment sympa, cela peut en valoir l'achat.
Ca fait plaisir de retrouver Alberto Varanda. Il nous revient d'abord avec ce petit projet personnel, fragments de pensées, de vie d'un petit bonhomme toujours flanqué de son escargot moralisateur. Ca ne mange pas de pain, mais l'ensemble des "gags" (terme impropre car en fait l'humour n'est pas prépondérant dans ces histoires très courtes) n'éveille pas vraiment d'intérêt. C'est assez mièvre, et ça s'oublie une fois refermé. Par contre, au niveau du dessin, c'est très agréable. Varanda y a mis tout l'élégance qui le caractérise, et cela donne des cases épurées, joyeuses, très efficaces. A regarder.
Quel bel album que voici ! Petit Pierrot est une parenthèse dans la production habituelle d’Alberto Varanda. Exit le monde barbare de la fantasy. L’auteur s’aventure sur un terrain inattendu : le monde du rêve et celui de l’enfance. La lecture de ce conte apporte douceur et quiétude. La narration, sous forme de strips, est très aérée avec des moments de pause matérialisés par des illustrations. Le ton sépia accentue admirablement les effluves surannées des souvenirs de l’enfance. Le dessin, simple mais efficace, ne s’encombre pas de décors superflus. C’est donc un joli conte mais qui peut toutefois avoir un goût de trop peu en bouche. Dommage, car cela ternit mon impression finale d’un conte pourtant pétri de qualités. Laissez vous aussi votre esprit vagabonder avec Petit Pierrot . . .
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