Apocalypse sur Carson City
Les zombies arrivent sur Carson City !
Akileos Ecole Emile Cohl Les meilleures séries terminées en 2018 Les petits éditeurs indépendants Les prix lecteurs BDTheque 2010 Zombies
État du Nevada, à quelques jours d’Halloween. Les frères Blackwood, recherchés pour une série de braquages, croisent au cours de leur cavale, le terrible shérif B. Justice et son adjoint. Dans le même temps, à l’autre bout de l’État, dans un des labos de la fameuse zone 51, le général Matthews découvre avec horreur les abominables résultats des expériences top-secrètes menées par le docteur Phobic... Bientôt, l’enfer s’ouvrira et Carson City en sera la porte !
Scénario | |
Dessin | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 04 Février 2010 |
Statut histoire | Série terminée 7 tomes parus |
Les avis
"Je suis venu en paix, ben tu vas nous la foutre la paix !" C'est déjà par le rappel de la seule tirade intéressante du film Z Dark Angel avec Dolph Lundgren que Griffon a interpellé mes sens... Et voilà la réussite formelle de ce feuilleton : extraire tout le coté ringard de ces récits d'outre tombe pour n'en garder que le meilleur !!! N'y allons pas par 4 chemins : Carson City est un pur chef d'oeuvre de culture geek, pulp et pop ! Je m'en explique rapidement tant l'empressement de faire apprécier ce qui est devenu à mes yeux aussi indispensable qu'un Mutafukaz voire plus est grand ! Griffon est le dessinateur talentueux et déjà unique d'un Billy Wild de grande envergure par des dessins en noir et blanc de toutes beautés. Son style est parfaitement inimitable et unique à ma connaissance. Il s'agit de dessins uniquement noir & blanc présentant des personnages difformes extrêmement détaillés et finement ciselés dans des décors qui ne sont pas en reste... Là où "Bill Wild" n'était qu'un essai réussi sur fond de western spaghetti/ambiance fantastique, j'avais déjà noté que le bonhomme ne pouvait que progresser affranchi d'un scénario somme toute classique et Carson City vient remettre de l'ordre dans tout cela car Griffon ose enfin passer la seconde et exposer son amour tarantinesque des codes narratifs (histoire décomposée en plusieurs chapitres et autant de protagonistes, allers & retours dans le temps ménageant suspens et tension, unité de lieu etc...) pour nous offrir un maestria de purs bonheurs adolescents coupables comme je les aime et dont chaque dialogue est amené à devenir culte. Sur base d'un postulat vaguement Z avec invasions zombies et expérimentations de scientifique fou, Griffon rend hommage à toutes les oeuvres ayant excité son imaginaire en y ayant parfaitement compris ce qui rendait à la fois populaire et captivants les oeuvres de Tarantino citant à la fois Pulp Fiction et Une nuit en enfer. Les deux tomes déjà écrits et publiés en un temps record dénotent davantage d'un travail de perfectionniste soucieux d'offrir le meilleur et rien que le meilleur à ses lecteurs que d'un travail baclé sans queue ni tête car la force justement de l'auteur est de nous prouver qu'il sait parfaitement vers où il se dirige sans balbutiements inutiles. Ici on rentre dans le lard et chaque chapitre peut presque se lire de façon individuelle, le tout s'imbriquant parfaitement dans la trame principale. Alors il s'agit d'une ènième série de zombies, de portraits de petites frappes sans grande envergure et sans héros principal ? Certes mais à aucun moment on a envie de décrocher de la lecture se délectant à la fois de tirades vraiment poilantes ou de s'extasier sur un découpage quasi parfait et de planches qui savent attiser l'oeil. Dieu reconnaîtra les siens paraît-il ? Après avoir lu l'intégralité des 7 tomes, les amateurs de bisseries eighties vont totalement se reconnaître dans cette série qui utilise les artifices cinématographiques (présentation désopilante des protagonistes/acteurs sous forme d'arrêt sur l'image et à l'avenir incertain et ironique) et qui restera dans les annales de la bande dessinée européenne underground, à n'en pas douter... L'ajout de quelques personnages savoureusement kitch et populaires et pas mal de sous intrigues continuent d'enrichir constamment les quelques 600 pages. En se réappropriant des lieux et situations déjà vues et revues mille fois ailleurs mais sous un oeil avisé, Griffon renouvelle le genre par une maîtrise hors norme des scènes d'action mais surtout de dialogues amenés à devenir cultes. Hilarant et rythmé tout en ne ressemblant à aucune autre oeuvre, Carson City devrait faire date tout en exposant la générosité d'un auteur qui n'aura cessé d'évoluer. Recommandé et recommandable ? Non indispensable !!! ;-)
Griffon avait marqué le monde de la BD avec son Billy Wild, véritable révélation d'un maître du noir et blanc. Il récidive ici, en accentuant le côté parodique de ses personnages (notamment en surdimensionnant leurs têtes et raccourcissant leurs membres). Visiblement Guillaume Griffon a voulu s'amuser avec tout un tas de références débiles des années 80, en termes de séries TV et de séries Z, pour construire son propre récit bien décalé. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, les zombies ne sont pas très présents sur le premier tome, qui est une sorte d'introduction avec présentation des personnages. C'est vraiment très drôle, et je me suis surpris à sourire comme un niais à certaines références. La suite continue sur le même ton, décalé, avec des personnages dingues, et c'est assez jouissif. Au tome 5 je pensais atteindre la conclusion de la série, mais ce n'est pas le cas. Ca continue à être à la fois très drôle et délicieusement gore. Les références à la pop culture des années 80-90 continuent, même si c'est parfois un peu fugace (Supercopter...) Je lirai donc la suite (et fin ?) avec plaisir.
De très bonnes idées viennent accompagner cette série : le caractère filmique, les références cinématographiques, l’univers, le dessin (très particulier mais tellement beau), le noir et blanc (à quoi sert la couleur ?), le découpage, le format, la couverture, l'humour… bref cette série est excellente… Un peu de détails : finalement il ne se passe rien dans ce premier tome (rien d’extrêmement innovant dans le monde des nombreux scénarios BD) et quand je lis le résumé de la série sur Bdthéque, je me rends compte qu’en quatre lignes, tout le scénario du premier tome a été dévoilé. Bon… espérons que le prochain tome créera une véritable intrigue, il serait dommage de passer à coté de cet univers graphique à cause d’un scénario trop fragile. À la lecture du deuxième tome, on sent très clairement qu'un univers se met en place. L'auteur reprend tous les points forts du premier tome et y apporte un rythme plus soutenu. Plusieurs intrigues s'entrecroisent pour former un scénario complexe et agréable. Le dessin est toujours excellent, je ne critiquerai que quelques visages qui sont parfois trop caricaturaux, trop exorbités. Le troisième tome se lit trop vite! Le scénario est drôle, fun et toujours aussi bien construit. On s'émerveille encore devant certaines planches et on regrette encore que certains visages soient parfois trop grossiers. C'est peut être le meilleur tome de la série qui croise de nombreux personnages des épisodes précédents. Attention cependant à ne pas trop tomber dans le loufoque ou dans la facilité en introduisant des personnages comme Steven Seagal et Chuck Norris... Pour le quatrième tome, je refais l'éloge de l'ambiance, du scénario, de l'humour, des dessins mais ce qui vient de me frapper (et que j'ai sûrement oublié de citer plus haut), c'est la qualité du découpage, du choix des plans (contre-plongée, plongée...). C'est bien pensé, réfléchi, esthétique (j'ai même envie de dire intelligent! ). Le cinquième tome est tout en actions mais toujours aussi bon, à la fois original, loufoque et caricatural. Vraiment un gros bravo aux auteurs!
Il y avait trés longtemps que j'attendais une bd comme celle-ci !! Pour un fan de cinéma et des séries B américaines, on ne pouvait pas faire mieux. Je tire mon chapeau à Guillaume Griffon qui en nous pondant une nouvelle histoire de zombies (sujet certes très à la mode en ce moment) et en lui mêlant des répliques et des personnages chipés dans les plus grands films des années 80-90 (une des meilleures scènes de Dark Angel dans le tome 1 ou alors les personnages de Casey Ryback et Braddock alias Steven Seagal et Chuck Norris dans le tome 3) est arrivé à créer la série la plus déjantée de toute l'histoire de la bd. C'est sûr que l'histoire est assez simpliste, mais pour une série z elle convient parfaitement. Nous suivons le parcours d'une bande de malfrats en cavale et dont les membres sont trois frères. Ces sympathiques personnages se retrouvent dans la ville de Carson City soudainement envahie par des hordes de zombies. Comme je l'ai dit cela tient sur un timbre poste mais c'est exactement ce qu'il faut. Si il y a bien quelque-chose que j'ai apprécié dans ces albums , ce sont les fiches descriptives de chaque personnage,ce qui nous donne même leur espérance de vie, c'est une idée géniale. Je pense que si l'histoire ne dure pas plus de 5 ou 6 albums (comme c'est prévu pour l'instant) et si Griffon continue à rajouter à ses épisodes des scènes volées dans les chefs d'oeuvre de la série B US alors ma note pourrait arriver à 5. Alors vivement la suite. Après lecture du tome 4. Cette fois-ci cet épisode se concentre sur les aventures des trois frères Blackwood qui se sont trouvé deux nouvelles recrues(à savoir un faux pasteur et une jeune fille déjantée) et du shérif qui les poursuit. Même si je trouve les répliques hallucinantes (souvent empruntées à des films de séries b américaines bien sûr) et l'action omniprésente, j'ai été déçu par la disparition de certains personnages comme Ryback et Braddock (alias Steven et Chuck pour les initiés). C'est bizarre l'auteur ne fait plus aucune allusion à ces deux mercenaires qui tenaient un rôle important dans le tome 3. Mis à part ce détail j'ai trouvé cet épisode agréable, si l'on peut dire vu que les zombies sont légion , qu'ils sont affreux et que la violence est encore très présente. Le dessin est toujours aussi bien maîtrisé . Donc je dirai seulement vivement la suite . PS: il semblerait que Griffon a confirmé que cette série se composera bien de 6 tomes, encore deux tomes pour clôturer cette magnifique série.
(4.5/5) Aaaaa ! Mais voilà une petite tuerie que cet Apocalypse sur Carson City ! Cette série est un petit chef d’œuvre visuel et scénaristique. Je crois que si Tarantino devait adapter une BD en film : ce serait bien celle-là (avec l'aide d'un certain R.Rodriguez). Griffon s'est complément lâché pour sortir une histoire déjanté comme je les affectionne. Il a tourné cela sous forme d'un film avec les "génériques", les musiques du film, les acteurs avec leur fiche descriptive pendant la lecture. Il a cassé les sentiers battus et de la BD et des films d'horreur et de série B. Le scénario tient bien la route et la lecture se fait d'une traite (la suite !!! la suite !!! la suite !!!) sans temps mort. On suit des personnages destinés à mourir (et l'auteur nous dit même quand ils vont mourir et c'est souvent à mourir...de rire !). Griffon a pris plusieurs films, plusieurs livres et les a foutus dans un mixeur, a balancé sa créativité et a sorti une série qui va, je l'espère, devenir culte ! Chaque personnage représente un type précis de "héros" de films et les mettre ensemble avec des zombies zarbis est une réussite totale ! J'ai adoré l'humour tantôt fin tantôt ultra-c*n ! J'aime les auteurs qui font passer leurs histoires pour des "séries B" mais qui au final réussissent à créer un récit complet, drôle, surprenant et excellent ! Le dessin est particulier, en noir et blanc : ce qui colle pas mal avec les zombies ! Les personnages ont des têtes géniales, les décors sont pensés avec intelligences et les zombies sont bien trouvés ! Apocalypse sur Carson City est une série géniale qui ne ravira pas tout le monde mas qui risque de faire beaucoup de fans ! Comme souvent quand j'adore vraiment quelque chose j'ai du mal à retranscrire ce que je pense.... Lisez-la et je vous garantis que vous allez adoré !
Avis sur le premier tome : « Fuite mortelle » : C’est une sacrée bd d’enfer que nous propose Guillaume Griffon ! Il nous présente une série sur les zombies et quand on sait les gueules de la mort qui tue qu’il donne à ses personnages, ça décape ! Le premier album de « Apocalypse sur Carson City » se passe dans une ville des Etats-Unis proche du désert du Nevada. C’est un tome d’introduction où l’auteur se fait un malin plaisir à présenter ses protagonistes tranquillement et à planter le décor. Les résultantes de ce parti-pris scénaristique sont qu’on s’attache durablement à ces personnages et qu’on s’imprègne fortement de cette ambiance malsaine. A défaut d’y voir de nombreux passages mettant en scène des morts vivants, ce premier tome m’est apparu joyeusement disjoncté avec la présence de séquences d’une redoutable intensité qui semblent issues des films policiers ou d’horreur reconnues pour être des références dans la mise en scène. Sans aucun doute, pour moi, Guillaume Griffon peut légitimement faire partie des meilleurs metteurs en scène dans le monde du 9ème art : il sait parfaitement quand il faut accélérer ou ralentir son récit quitte à prendre l’initiative personnelle de rallonger la pagination de sa série s’il le faut (mention spécial à l’éditeur d’accepter ça !) ! J’ai également apprécié l’humour noir disséminé un peu partout dans la bd, on sent que l’auteur s’est diverti à concevoir son récit et qu’il veut nous faire partager son amusement ! « Apocalypse sur Carson City » est une série qui ne se prend pas au sérieux et qui n’a que deux objectifs : nous divertir et nous entrainer dans une histoire digne des films d’épouvante des années 50-60 ! Il est difficile de rédiger une chronique sur une série de Guillaume Griffon sans parler de son coup de patte très très très personnel ! A ceux qui disent qu’il nous présente un dessin laid, je réponds tout simplement qu’il a son propre style de dessin : ça plait ou ça casse ! Je trouve que Guillaume Griffon maitrise parfaitement la perspective, qu’il fait preuve d’une grande maturité dans la représentation de ses personnages (ok, ces derniers sont tout déformés mais c’est parfaitement assumé de la part de l’auteur quand on voit que leurs anatomies ne varient pas d’une case à l’autre !). En tout cas, j’adore le coup de patte de Guillaume Griffon ! Il fait partie de mon panthéon des dessinateurs spécialisés dans le noir et blanc ! Jetez un coup d’œil au contenu de la bd : si le dessin vous plait tout de suite, foncez acheter ce bouquin nom de dieu ! Dans le cas contraire, faites un petit effort car je pense que vous apprécierez tout de même ce scénario déjanté qui semble issu d’un bon film d’horreur des années 60 ! Avis sur le deuxième tome : « Le commencement de la fin » : Pas grand’chose à redire sur ce deuxième tome des aventures délirantes et macabres des habitants de « Carson City » : on se régale ! Je suis charmé par la façon dont Guillaume Griffon met en place tranquillement son histoire et ses personnages (j’avais l’impression de lire une bd réalisée sur les zombies par… Régis Loisel tellement je feuilletais « Apocalyse sur Carson City » avec délice !), séduit aussi par les talents de narrateur de cet auteur qui sait gérer à merveille le suspens et enfin, conquis par le dessin tellement unique et magnifique de Guillaume Griffon. Pour l’instant, le récit ne met pas encore bien en avant les morts vivants mais quand ça arrivera, ça va gifler à donf ! Vivement le prochain tome que j’assiste à ce déluge de viandes rouges et de chairs pourries !
Prenez un bon vieux film de Geoges Romero du style "Le jour des morts vivants". Mélangez avec du Tarantino à la "Pulp fiction". Saupoudrez le tout d'une déjanterie style "Bad taste" de Peter Jackson. Secouez et vous obtenez le premier épisode du film sur Carson City. Ah, oui, c'est vrai, c'est pas un film, mais une BD. Mais elle se lit comme on regarde ces films. C'est vraiment bluffant comme sensation. C'est même, je pense, la première fois que je ressens ça. Et c'est ce qui vaut le coup de coeur... Pour le reste? Ben, le scénario est un mélange de morts vivants (peu présents pour l'instant) avec une course poursuite après 3 braqueurs de banques. Très jouissif. Je n'en dit pas plus... La narration n'est pas non plus en reste : gros plans, transitions entre les scènes, tout est bien foutu. Vraiment ! Au niveau du dessin, c'est très spécial, mais très approprié. Les personnages sont disproportionnés, avec des têtes énormes. Mais passé les quelques premières planches (assez déroutantes, il faut le reconnaître), j'ai adhéré complètement... Et comme le noir et blanc est bien exploité... Tout ceci mérite donc un 4/5. Vivement le tome 2. PS: Je me demande si on s'oriente comme le film "Une nuit en enfer"? (le début est dans le style, en tout cas).
Après la lecture du premier tome. Cette BD fait l'unanimité sur les sites et je confirme qu'il s'agit d'une petite pépite. Tout est parfait sur ce premier tome, son seul défaut est d'être un premier tome et non un one shot, d'où la note de 4/5. Avec une suite de même valeur, la note maximale s'imposera d'elle-même. Que dire de cette BD ? Beaucoup de choses mais une lecture sera toujours plus riche qu'un avis. Le dessin N&B est sublime, il est précis et merveilleusement mis en page. Le scénario est maîtrisé et savamment découpé en chapitres avec des retours en arrière et des recoupements. Il est impossible de ne pas penser aux deux premiers films de Peter Jackson que sont Brain Dead et Bad Taste. Une réplique est d'ailleurs mise en évidence sur une page de chapitre ;) La couverture cartonnée est d'une grande qualité. Le touché est vraiment très agréable. L'objet est donc superbe extérieurement et intérieurement. Cette série sent l'immanquable à plein nez.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site