Block 109
Après avoir détruit l’Occident, le IIIe Reich agonise à son tour sous les coups de l’Armée Rouge.
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Après avoir détruit l’Occident, le IIIe Reich agonise à son tour sous les coups de l’Armée Rouge. Pour Zytek, le maître de l’Allemagne, il ne reste qu’une seule solution: une attaque virale majeure. Malgré le refus du Haut Conseil, le virus provoque déjà des ravages dans les ruines de Marienburg. Les contaminés, transformés en monstres sanguinaires, s’attaquent aux soldats isolés des deux camps. Seule l’escouade du sergent Steiner parvient à s’échapper d’une funeste rencontre. Ce dernier et ses camarades sont-ils la dernière chance de l’humanité ? Et quel est véritablement l’objectif de Zytek, l’omnipotent seigneur du Reich ?
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Date de parution | 04 Février 2010 |
Statut histoire | Une histoire par tome 1 tome paru |
Les avis
Cela faisait longtemps que je voulais lire cette uchronie. Et si l'issue de la Seconde guerre mondiale en avait été autrement ? Tout cela est très alléchant. Mais déjà le dessin est vraiment moyen, malgré une colorisation que j'aime bien, et ne facilite pas la compréhension, notamment pour identifier les différents personnages. Mais alors vient se greffer là-dessus une histoire à la walking dead avec un virus et des zombies dans le métro. Des combats sur des pages et des pages, bam bam bam ratatat. Ca manque un peu de profondeur. Belle déception.
Une Bd pas inintéressante, présentant une uchronie sur la seconde guerre mondiale avec un Reich triomphant. L'histoire est plutôt bien foutu mêlant une série de sous intrigues mineures qui se rejoignent pour former les enjeux majeurs. Présentant un contexte bien travaillé, les personnages dévoilent peu à peu leurs motivations sans état d'âme. Le seul bémol réside dans le dessin. Un trait souvent brouillon et esquisse à meme de nous perdre sur qui est qui et ce qu'il se passe et hachant la lecture. Une impression de fanzine adolescent, souvent mal dégrossi et parfois virtuose, montrant par moment un talent imagé qui ne demande qu'à être approfondi.
Pas franchement un adepte des jeux vidéos dont il s'inspire par moment je trouve cet album franchement bien foutu. L'uchronie est ici élevée au rang de grand art et surtout parfaitement maîtrisée. Le scénario est très ambitieux, il construit une histoire où Hitler est mort dans un attentat mais où le pouvoir nazi est toujours en place. Hormis L'URSS tous les autres états ont été vaincus, et il s'agit ici d'une lutte de pouvoir au sein des instances dirigeantes du IIIème Reich. L'intrigue est complexe et demande un peu d'effort surtout qu'à certaines case le dessin peut se révéler approximatif au niveau des visages. Le dessin qui utilise beaucoup de sépia est dynamique, en fait à certains moments on se croirait à lire un story board de film ce qui ne nuit en rien à le qualité de l'ouvrage. A lire et à faire connaitre.
2.5 J'ai finalement lu une œuvre tirée de cette série de one-shots ! Je trouve que le résultat est moyen. L'idée de départ est intéressante et après les premières pages qui nous montrent ce qui s'est passé dans cette réalité alternative, j'avais vraiment envie de savoir la suite et je fus un peu déçu. Je trouve que le scénario est non seulement un peu trop long, mais en plus je trouve que le scénariste n'explore pas assez son univers (j'imagine que c'est pour cette raison qu'il y a des spin-off qui semblent exploiter différents moments de cet univers) et c'est un peu confus. J'ai eu de la difficulté à différencier certains personnages. Pour ce qui est du dessin, en plus du défaut que je viens de nommer, il y a aussi le fait que je le trouve inégal car il semblerait que le dessinateur utilise différentes techniques de dessin (enfin, c'est une impression parce que je ne connais pas grand chose au dessin) et parfois c'est réussi et parfois pas du tout.
C'est une uchronie, assez originale et plutôt bien faite. Le point de départ - l'assassinat d'Hitler - est assez séduisant (on rêve même que cela ait été la réalité...). Les actions s'enchaînent et les différents pans de l'histoire s'imbriquent bien pour maintenir le suspens. Mais outre le fait que je ne suis pas fanatique du genre guerrier, je n'ai pas été plus emballé que ça. Et la fin m'a paru décevante: pourquoi tant de bons sentiments, finalement, au milieu de cette ambiance glauque de fin du monde ? L'ensemble reste donc pas mal, et je ne déconseille pas l'achat. Mais ce n'est pas ma tasse de thé, et je ne pense pas la relire. A vous de vous faire votre opinion. A noter que les autres albums du même univers que j'ai pu lire m'ont franchement déçu, tombant trop facilement dans la banalité une fois le postulat de départ établi.
Block 109 est une intéressante BD uchronique. Soyons clair, ce n’est pas une tentative d’histoire fiction mais bien un grand fourre-tout d’influences variées. En effet, la présence de méchas et de zombies risquent d’en déstabiliser plus d’un. Mais au final, cet univers sombre et désespéré tient bien la route. L’ensemble est plutôt agréable avec un graphisme de circonstance et une intrigue bien menée. Je regrette que l’action prime trop sur l’histoire et que la fin soit si moralisatrice. L’idée d’introduire d’autres one-shots dans le monde de Block 109 est séduisante et permettra de développer davantage cet univers si particulier.
J'aurais sans doute dû commencer par lire Block 109 avant d'aborder la lecture de Block 109 - Etoile Rouge ou plus récemment Block 109 - New York 1947. Il faut dire que les formats de ces bds n'étaient pas les mêmes et qu'à force de différencier, le lecteur potentiel n'arrive plus à s'y retrouver en commençant tout simplement par le début. Je dis cela car j'avais peu apprécié les deux derniers opus de cet univers alors que là, c'est beaucoup mieux et il y a un éclairage nouveau. Ce n'est toutefois pas exempt de défauts à commencer par un dessin qui est beaucoup trop inégal. On dirait que celui-ci va en s'améliorant au fil des pages. Par ailleurs, on suit deux histoires distincts qui vont finir par se rejoindre mais j'ai attaché beaucoup plus d'intérêt à l'affrontement pour le pouvoir entre Zytel et Heydrich. J'avoue avoir été surpris par la tournure du récit même si je n'arrive toujours pas à me faire à cette histoire de virus entraînant ces hordes de mutants. Et puis, on ne pourra que constater une différence importante de datation quant au moment de l'attaque nucléaire sur l'Europe entre Block 109 et Block 109 - Etoile Rouge sans compter les fautes d'orthographe. Au final, on a plutôt quelque chose d'originale à savoir une uchronie apocalyptique qui mérite lecture. Pour l'achat, on verra si la suite est à la hauteur.
Il est vrai que beaucoup d'avis ont été donnés sur ce one-shot et en règle générale ils étaient assez élogieux, donc je n'irai pas à l'encontre de la plupart d'entre eux. Le premier tome de l'univers Block 109 est vraiment très réussi même si le dessin est très particulier et que certains personnages sont difficiles à distinguer. Je ne reviendrai pas sur l'histoire car c'est une uchronie sur la seconde guerre mondiale comme il y en a eu énormément. Seule la mort d'Hitler sort un peu de l'ordinaire, ainsi que l'anéantissement des USA, du Canada et du Royaume-Uni par le feu nucléaire. Effectivement tout est noir dans l'univers de Block 109. La guerre se poursuit entre l'Allemagne et l'URSS comme dans le roman de Robert Harris "Fatherland" . On retrouve également dans ce récit un certain nombre de clins d'oeil à des chefs d'oeuvre du 7ème art , le premier est le nom d'un des personnages principaux "Steiner" emprunté au héros du magnifique film de Sam Peckinpah "Croix de Fer"( le sergent Steiner superbement interprété par James Coburn). Le fantastique se mêle ensuite au récit de guerre et cela apporte une touche supplémentaire qui n'est pas pour me déplaire. En résumé l'univers de Block 109 débute avec ce one shot d'exception et se poursuit avec 3 autres albums déjà sortis et un encore à venir.
Une uchronie. ça faisait longtemps, tiens ! Surtout sur la période clef, 39-45, qui alimente/a alimenté/alimentera encore longtemps les fantasmes des auteurs, avec le sempiternel : mais si ça ne s'était pas déroulé comme ça ? Si Hitler était mort en 39 ? Si les russes avaient gagné ? Si la ligne Maginot avait servi à quelque chose ? Et si ? et si, et si.... Exercice ô combien prenant qui titille à chaque fois la curiosité du lecteur. Ici l'uchronie proposée va très loin et, autant le dire tout de suite, est complètement ubuesque. Soit. Les auteurs sont bien de notre temps par contre, car j'ai rarement vu un ouvrage si inspiré par les jeux video. On retrouvera tout ici, wolfenstein, stalker, metro 2036... Alors si vous avez aimé ces ambiances videoludiques-ci, il est à parier que Block 109 vous fera passer un excellent moment. Le scénario est tout de même bien fichu, le découpage assez malin qui permet de faire croire à l'esbrouffe assez longtemps sans s'en douter, mais la "morale" de l'ensemble très nihiliste pourra par contre faire tiquer, même si elle s'avère séduisante au premier abord, tellement elle est simpliste. Le dessin est assez beau dans ses tonalités grisâtres, avec des pointes de couleurs savamment diluées. Par contre il manque de précision par moment au niveau des personnages, souvent réduits à l'état de silhouette, ce qui vous fera poser la fréquente question : Mais bon sang, qui est-ce qui parle là ? Les personnages ne sont pas très attachants, hélas, et on a du mal a s'intérresser à l'équipe que l'on va suivre composée, pourtant savamment, de personnalités bien différenciées et trop caricaturales : encore un héritage du jeu video. Reste un univers assez intéressant, un rythme assez soutenu où on ne s'ennuie pas, et une envie de découvrir l'épilogue très malin qui vous fera lire cette BD d'une seule traite ce qui vous amènera avec plaisir au beau milieu de la nuit.
Dans le concert de louanges de mes camarades, je serai plus mesuré. Je saluerai en premier lieu l'ambition du projet Block 109 : un ensemble de récits ayant pour point de départ la mort d'Hitler et la prise de pouvoir d'un homme bien mystérieux face aux SS et à la Gestapo. Composé de récits indépendants, cet univers permet au scénariste, Vincent Brugeas, d'explorer de multiples possibilités. A l'heure où j'ai lu ce one shot "de départ", deux autres tomes sont sortis, et deux autres sont encore annoncés. Mais pour mener à bien cette ambition, les moyens mis en oeuvre sont à nuancer. Novices dans l'exercice, scénariste comme dessinateur commettent des fautes de jeunesse. Commençons par le dessin, où l'alliage entre les esquisses et l'encrage permet de garder un côté "brut" pas inintéressant, où le brouillard le dispute à l'obscurité parfois. Une option que je trouve intéressante, et plutôt bienvenue. Par contre j'ai eu du mal à distinguer un certain nombre de personnages, Steiner par exemple ne me semblant pas avoir de visage vraiment particulier. D'accord, une personne peut avoir un faciès passe-partout, mais en BD, surtout avec beaucoup de personnages c'est plus délicat. La qualité du dessin, qui était déjà de très bon niveau au départ, s'améliorant au fil de ce one shot, j'imagine que pour les autres opus de l'univers cela s'améliore aussi. Concernant le scénario, j'avoue que pendant la première partie de l'album j'avais un peu de mal à comprendre les intentions de l'auteur. Une uchronie, une atmosphère de guerre, des zombies par-dessus le marché, mais ensuite ? La seconde moitié est nettement plus explicite et permet d'enfin apprécier l'histoire à sa juste valeur, mettant au jour une machination très particulière. L'idée de départ est remarquable, mais il eût été mieux avisé d'un peu mieux structurer le récit. Pour conclure je dirai que j'ai tout de même beaucoup apprécié ma lecture. Un univers remarquable, propice à de nombreux fantasmes, une découverte graphique concernant Ronan Toulhoat, je lirai les autres albums de l'univers Block 109, en espérant toutefois que les erreurs de jeunesse constatées sur cet album auront été corrigées.
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