Batailles
Pietro Battaglia va avoir la vie sauve sur le front italien en 1917… Mais à quel prix ?
1914 - 1918 : La Première Guerre Mondiale Auteurs italiens Emmanuel Proust Éditions Italie Première Guerre mondiale Vampires Voyages dans le temps
Pietro Battaglia va avoir la vie sauve sur le front italien en 1917… Mais à quel prix ? Sur le front italien, en 1917, au plus fort de la guerre des tranchées, le sous-lieutenant Pietro Battaglia subit la furie d'un assaut à la baïonnette. Alors qu'il pense s'en sortir miraculeusement, il prend une balle dans la tête. Gênes 2001... Le même Battaglia, bien vivant, continue à errer. Dans un monde toujours en proie à la violence, Battaglia est un vampire ! Sa soif de carnage ne trouvera-t-elle aucune limite ?
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Date de parution | 19 Février 2009 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
N'étant pas un spécialiste des fumetti je ne connaissais pas le personnage de Battaglia (qui apparaissait dans une série nommée Dark Side dont je n'ai jamais entendu parler) et donc maintenant que j'ai fait sa connaissance je suis quand même assez déçu par celui-ci (en tout cas par ce one shot). Pourtant ce vampire hors normes aurait pu me plaire, surtout grâce à la période historique dans laquelle il s'illustre au départ de cet album. Il faut quand même avouer que mettre en scène un vampire dans les tranchées italiennes durant le premier conflit mondial n'était pas pour me déplaire, bien au contraire. L'histoire démarrait donc plutôt bien mais rapidement celle-ci se dégrade. Il y a de l'action c'est sûr, d'ailleurs vers la fin j'avais l' impression de me retrouver dans un film de Quentin Tarantino. Notre "gentil vampire" ressemble plus au Punisher avec ses deux flingues en tirant dans tous les sens, qu'à Dracula pour ne citer que le plus connu des vampires. Comme je l'ai dit plus haut la BD italienne n'est pas ma spécialité mais je connais quand même la série Dampyr (un fumetti qui met en scène un semi-vampire qui pourchasse et extermine les véritables vampires) qui à mon goût est nettement plus intéressante que ce curieux récit qui s'avère finalement être très moyen pour ne pas dire médiocre. Pourtant le dessin est de très bonne qualité et il me permet quand même de conseiller ce one shot aux fans de bande dessinée italienne et de vampires.
N'ayant pas suivi les précédentes aventures de Battaglia, j'ai trouvé que l'auteur nous propulse dans une histoire sans poser véritablement les bases de l'intrigue au départ. On suit ainsi un personnage, qui s'avérera être un vampire, à travers différentes époques de l'Histoire. Fan des récits vampiriques, j'ai été vraiment déçu par le scénario qui, comme le dit Spooky, sonne vraiment très creux. Tout se résume à des affrontements sans intérêt et à des scènes de sexes racoleuses. On suit ainsi le héros sans vraiment savoir où l'auteur veut nous mener... Au niveau du dessin, c'est plutôt joli malgré un trait un peu épais à mon goût. Il est vrai que le dessin de Leomacs, en noir et blanc, est très largement inspiré des comics avec un trait très incisif. Une mention spéciale à la couverture qui est vraiment très belle. En bref, une histoire de vampire qui ne marquera pas les esprits. SCENARIO (Originalité, Histoire, personnages) : 2/10 GRAPHISME (Dessin, colorisation) : 6/10 NOTE GLOBALE : 8/20
Battaglia est un personnage important des fumetti italiens. Après avoir eu une première vie dans un groupe de vampires marginaux dans la série Dark Side (vite disparue), il vit bien d’autres aventures, avant de se retrouver dans les trois récits (et les trois époques) regroupés dans cet album. Pour ma part j’ai été moyennement convaincu par ces aventures, la plupart se résumant à des gunfights, des suçons dans le cou et des coïts par-derrière sur des tables. Une vision bien latine de la guerre, de l’amour et de la faim en somme. Ce qui vaut le coup d’œil, en revanche, c’est le dessin de Massimiliano Leonardo, alias Leomacs, fortement inspiré par les comics de super-héros. On retrouve de nombreuses caractéristiques dans les poses, le découpage, les cadrages, les mâchoires carrées du héros. Son look se comicise d’ailleurs de plus en plus au fil des pages, en même temps que l’encrage gagne en fermeté et en netteté. L’aspect graphique est bien complété par une magnifique couverture en trichromie, alors que l’album est réalisé en noir et blanc. Un bel objet, qui sonne malheureusement un peu creux du fait de sa platitude narrative.
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