Tibill le Lilling
Il était une fois un pays immense et magnifique. Là, vivaient des créatures de toutes tailles : des géants qui faisaient trembler le ciel, des minuscules insectes dotés d'esprit et de sens et des gens moyens aussi, avec leurs espoirs, leurs douleurs et leurs rêves. Et puis, dans un petit village, vivait un Lilling nommé tibill.
Les Roux !
Sans le vouloir, tibill cause un véritable désastre chez les siens...qui le condamnent à l'exil. Il part donc, seul sur les routes vers l'incertitude et l'aventure. Il ne peut revenir chez lui, déclare la loi des Tilling que s'il sauve le monde. Mais pourra-t-il déjà se sauver lui-même ?
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Date de parution | Février 2010 |
Statut histoire | Série abandonnée 2 tomes parus |
Les avis
Un début qui lorgne franchement vers le village d’Astérix (que ce soit pour les décors et les premières interventions des personnages), le tout mâtiné d’un peu d’univers du Hobbit, un personnage principal, Tibill donc, qui m’est apparu niaiseux, exilé et parti pour une quête infinie, je voyais venir la grosse daube comme Soleil en a publiées pas mal, dans un genre fantasy où tout et n’importe quoi semblait possible et publiable. Je dois dire que, si toutes mes craintes ne se sont pas évanouies, loin de là, ça s’est quand même un peu redressé, et l’histoire se laisse ensuite lire, autour de ce couple « forcé » de Lillings, mal assorti (au niveau personnalité, mais aussi du dessin, Tibill étant une sorte de Pirlouit ou Cédric, au trait semi caricatural, Lorette étant plus fine et plus réaliste), embarqué dans une histoire trop grande pour eux, avec l’inévitable complot dans lequel il vont jouer le rôle du grain de sable. Dans le deuxième tome le dessin s’est amélioré, affiné, on retrouve une intrigue un peu moins improvisée et plus « classique ». Disons que ça se laisse lire. Mais parfois, le texte est bien trop abondant – comme certaines planches sont aussi trop chargées (je pense à cette cité mêlant géant et minuscules par exemple). Et l’histoire laisse en plan le lecteur sans être conclue, hélas (et là on retrouve Soleil et certaines de ses sales habitudes !). De la fantasy sympathique, à emprunter à l’occasion, mais qui m’a laissé sur ma faim (et pas seulement à cause de l’abandon de la série).
On l'attendait le retour de Laurent Cagniat... Mais pas dans une série aussi pauvre en termes de qualités narratives. En effet il n'y a rien de neuf dans cette histoire, une bête quête sans espoir d'un exilé... Je me suis franchement ennuyé pendant une grande part du premier tome. Et puis, où est passé le Cagniat si talentueux de Pitchi Poï et Vauriens ? Certes, il n'a plus Claude Guth pour lui faire de merveilleuses couleurs, mais cela ne fait pas tout. On remarque une évolution de son dessin, ce qui est normal, mais celui-ci n'a plus l'aspect "mignon" qu'il avait auparavant, qui le rapprochait de celui de Michel Plessix. ici d'autres influences se font jour : Uderzo, Coyote... Et cela fait bizarre dans un décor d'heroic fantasy par ailleurs encore assez joli... J'aime bien ses paysages par exemple... Mais c'est bien le seul point d'ancrage dans cette série, le dessin de Cagniat encore joli.
Après la lecture du premier tome. Rien d'original, juste du commercial... Le dessin est très accessible, soigné et détaillé. Pourtant je le trouve sans personnalité, presque banal, trop Soleil en tout cas. Le scénario reprend des recettes éprouvées mais garde sa petite personnalité (je précise bien petite ;) ). L'ensemble m'a paru dense et bavard. Je ne suis pas sûr que les plus jeunes adhèrent. Pourtant le dessin leur semble destiné. A voir sur la suite mais je crains une énième BD Fantasy Soleil sans réel intérêt.
M’ouais… bof ! Encore heureux que j’ai aimé le coup de patte de Laurent Cagniat car je me serai gravement ennuyé en lisant « Tibill le Lilling » ! En fait, que nous propose Ange comme scénario ? Ben, disons que dans un monde fait de sorcelleries et peuplé de créatures étranges. Parmi ces êtres vivent des Lillings, un peuple demeurant dans la forêt et excellents cultivateurs ; en gros, pour vous faire une idée : ils ressemblent à des Hobbits. Le premier tome démarre par une grosse connerie réalisée involontairement par un de ces Lillings nommé Tibill : faute d’avoir mis en péril sa tribu, il est condamné à l’exil. Il ne pourra revenir parmi les siens que s’il sauve le monde… tout un programme ! La trame de cette histoire est conçue comme un road-movie. Tibill, le personnage principal, erre sur des terres qui lui sont inconnues et des péripéties malheureuses pour lui s’enchainent un peu par hasard où il devra faire preuve de courage pour s’en tirer plus ou moins. Ce que je peux dire de ce scénario, c’est que je l’ai trouvé un peu trop simpliste car Tibill rencontre souvent des gus gentils qui l’aident sans trop poser de questions. En plus, les dialogues et le comportement du personnage principal me sont apparus niais… Bref, tout cela manque beaucoup d’originalités et j’ai vraiment eu l’impression de lire un récit pour des enfants (Petite précision de ma part : ceci n’est pas une offense pour les auteurs !) … Pour le reste, oui, j’aime le graphisme de Laurent Cagniat mais je le trouve moins beau dans sa nouvelle série que dans « Pitchi Poï ». Je lui reproche sa mise en couleurs informatisée et d’avoir mis trop de détails dans ses dessins : ça manque énormément de lisibilité ! Sinon, les personnages sont vraiment craquants et Laurent Cagniat fait preuve de beaucoup d’imaginations dans la représentation de ses décors. Malgré le manque d’originalités scénaristiques, le premier tome de « Tibill le Lilling » se lit sans déplaisir grâce notamment au graphisme de Laurent Cagniat qui m’est apparu agréable à contempler (quoique un peu trop surchargé de détails dans de nombreuses planches). Je ne pense pas que je lirai la suite car l’histoire et les personnages sont –à mon avis- trop simplistes.
Note 2,5. On est ici face à un mixage de plusieurs œuvres : les décors de Pitchi Poï, un bestiaire tout droit sorti de La Quête de l'Oiseau du Temps, quelques références au Seigneur des Anneaux et Gulliver, une quête pour sauver le monde… rien de bien nouveau dans l'univers de la fantasy. Malgré tout le mélange n'est pas mauvais en soi mais il est un tantinet trop enfantin et cette bd aurait dû être estampillée Jeunesse afin d'éviter les mauvaises surprises à ceux qui recherchent des lectures plus adultes. C'est parfois à la limite de la naïveté, surtout lorsque cela concerne la chaîne de l'amour, les dialogues aussi sont assez simplistes et l'humour qui aurait dû être de mise est pour ainsi dire presque inexistant ou alors c‘est que je n‘y ai pas été sensible, peut-être les gosses trouveront ça plus drôle... Graphiquement c'est assez joli dans l'ensemble, mais le problème est tout de même de taille : où sont les belles couleurs que Guth nous offre dans Pitchi Poï ? De plus les planches sont parfois surchargées de détails et manquent de lisibilité. C'est au final de la bonne fantasy mais à réserver à une public plutôt jeune.
La couverture est très belle et attire le regard. Nul doute que cet album se vendra bien. Ce premier album brille par ses planches colorées fourmillant de détails. On peut déceler dans le style de Laurent Cagniat plusieurs influences : Loisel bien sûr mais aussi Fourquemin ou encore Plessix. La richesse des décors est époustouflante même si cela peut, par moment, nuire à la lisibilité. Par contre, le scénario pêche par son côté conventionnel. Le sentiment de déjà vu prédomine, surtout au début : un membre d’une tribu est banni et doit sauver le monde. Tout un programme ! L’univers fait penser aux voyages de Gulliver avec la présente de peuples de différentes tailles ; les lillings étant en quelques sortes des lilliputiens. Ca bouge beaucoup pour un premier tome mais rien de bien prenant. Toutefois, la fin recèle une surprise qui peut générer un revirement de situation dans le second opus. Bref, on sent là derrière toute la maîtrise narrative d’Ange qui sait relancer le récit juste quand il faut. Je me réserve quand même pour la suite . . .
Cette nouvelle série heroic-fantasy qui s'engage n'apporte pas beaucoup de nouveautés au genre mais elle n'en est pas moins sympathique. Le dessin de Laurent Cagniat, auteur de Pitchi Poï, est très reconnaissable. Son style ressemble très fortement à celui de Loisel, d'autant plus dans ce monde de fantasy où créatures imaginaires et décors exotiques ne manquent pas. Une telle ressemblance pourra peut-être rebuter ceux qui crieront au pompage. En ce qui me concerne, j'aime ce style et je ne suis vraiment pas malheureux de le retrouver sous la plume d'un nouvel auteur, d'autant plus que le niveau technique est clairement de qualité. Je regrette juste le manque de clarté des cases qui privilégient les détails à la lisibilité. Le scénario s'entame par une introduction pas très convaincante. Un héros aux allures de lutin un peu maladroit se fait exiler de son village après avoir commis une gaffe qu'on voit venir comme le nez au milieu de la figure. Déjà vu. Le début de son exil et les déboires qui lui tombent dessus ne sont pas non plus très originaux mais ils sont agréables à lire. J'apprécie surtout cette idée d'un univers où se côtoient des êtres intelligents de toutes tailles, allant du personnage de la taille d'une souris aux géants de plusieurs dizaines de mètres de haut. Ils vivent tous en plus ou moins bonne intelligence dans des villes où des quartiers et des constructions à toutes les échelles s'avoisinent. C'est assez amusant même si cela ne parait pas toujours très crédible, matériellement parlant. Pour le reste, le rythme est bon, l'intrigue assez intéressante pour ne pas perdre le lecteur, et on lit cette série comme un divertissement assez dépaysant. J'attends cependant un peu plus d'originalité de la suite, si possible...
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