Le Chocolat magique
Souvenirs d'enfance de Christian Barranger.
Autobiographie École européenne supérieure de l'image Enfance(s) Le Cycliste Les petits éditeurs indépendants Nouvelle Aquitaine
Christian Barranger, lorsqu’il ne passait pas son temps à rêvasser pendant ses vacances, inventait des activités ludiques pour son petit frère Denis. C’est donc parti pour les batailles dans la forêt, le chocolat qui donnait des pouvoirs magiques, ou encore la super-piscine ! Souvenirs d'enfance...
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| Date de parution | Mai 2005 |
| Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
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Il y a pas mal d’albums ou de séries qui ont été publiés sur le même thème des souvenirs d’enfance, avec une réussite inégale. Comme Pattes d'éph & col roulé, Leçon de choses, Mes années 70, ou la série du genre qui selon moi est la plus réussie, Le Petit Christian. Ces séries sont inégales, mais, comme pour ce « Chocolat magique », elles m’ont toutes a minima intéressé car les auteurs sont peu ou prou de ma génération, et les anecdotes sur lesquelles elles sont bâties me parlent. C’est ainsi que j’ai joué avec les mêmes jouets que ceux utilisés par Christian et son frère Denis, les Playmobil Indiens et cavalerie, les fiches encyclopédiques Safari par exemple. Ayant passé une bonne partie de mes vacances chez mes grands-parents agriculteurs, j’ai aussi joué aux mêmes jeux, fabriquant mes armes (arcs, fusils), construisant des bastions avec des bottes de paille, etc. Une autre époque où l’imagination était sans doute moins bridée ou canalisée par les médias et les jeux « clé en mains », et où les parents s’inquiétaient sans doute moins de voir leurs enfants écorchés, coupés en bricolant dans les recoins des fermes. Mais bon, cette boîte de madeleines de Proust ne suffit pas à donner un avis trop positif pour cette lecture. En effet, tout le monde – génération oblige – n’aura pas les mêmes ressentis. Et si l’on y pense, elle est quand même un peu creuse, se contentant de façon un peu trop flemmarde à mon goût d’empiler quelques souvenirs, sans trop les lier, ni chercher à construire une vague intrigue ou des moments de tension. Du coup, ces 30 pages vite lues seront sans doute tout aussi vite oubliées je le crains. Note réelle 2,5/5.
Comme pour la plupart des albums racontant les souvenirs d’enfance de quelqu’un de ma génération, je me sens très proche des anecdotes racontées… Ici Barranger a choisi de centrer la plupart de ses anecdotes sur ses souvenirs avec son frère Denis. Notre héros faisait déjà preuve d’une grande imagination, pour le plus grand bonheur de son frangin. C’est rafraîchissant, sans prétention, et raconté de façon très linéaire. Cela rappellera de bons souvenirs à pas mal d’entre nous… Curieusement Barranger ne met pas en images lui-même ces souvenirs, s’en sentant incapable. C’est au jeune Bast, lui aussi de l’ »école » le Cycliste, qu’il demande de l’aider. Et celui-ci, secondé par les couleurs d’Eric « Turalo » Dérian, s’en sort de façon très agréable, son trait clair et bien découplé apportant une dimension sympathique à ces courts récits.
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