Wadlow

Fasciné par un homme qui du fait de sa haute taille a connu une existence bien particulière, C. Bec tente de nous livrer une autobiographie de cet homme, Robert Wadlow. Le moins qu'il eût pu faire aurait été de rendre le personnage attachant et de ne pas se contenter d'enfiler différents épisodes de sa vie sans lien aucun entre ceux ci. Quid du mal-être de cet homme, quid du ressenti de sa famille, le père semble effectivement très proche, mais le reste de la famille ? Sans jeu de mot aucun cette BD survole son sujet, alors oui il est très poétique de dire que l'homme dans sa grandeur avait la tête dans les étoiles et des pieds d'argile. Non je suis déçu : il y avait à mon sens, moins à faire dans le pathos pour ménagères de moins de ... et peut-être plus fouiller du côté psychologique des choses. Si comme il est dit ailleurs le monde médical est montré du doigt que dire de celui du cirque avec les fameux Ringling Brothers ? Oui certains diront qu'au moins ces "bêtes de foire" avaient un chez eux mais tout cela manque de discernement et de recul. A mon sens cette belle histoire humaine aurait gagné à justement un traitement plus humain. Dommage !

29/12/2015 (MAJ le 29/12/2015) (modifier)

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A première vue, ce sujet insolite pouvait être intéressant. Mais d'emblée, je n'aime pas le traitement graphique, je trouve ce dessin inesthétique et il ne soutient pas le sujet relativement grave. Ensuite, il y a une sorte de malaise indescriptible à la lecture parce qu'on suit les faits et gestes de cet homme hors du commun à la va-vite ; on balade partout ce pauvre gars, on le présente à des tas de gens, il est examiné par des tas de toubibs, et perçu un peu comme un phénomène de foire, et le lecteur assiste à tout ceci comme un voyeur. Certes, Robert Wadlow est curieux et mérite d'être connu pour sa taille exceptionnelle, mais pas à ce point, car il a dû aussi beaucoup souffrir mentalement et physiquement. Sinon, l'idée est intéressante, l'ensemble est instructif, mais c'est la narration qui est moyenne, en alignant une suite de petits faits anecdotiques, il n'y a évidemment rien de bien palpitant dans tout ça. De plus, j'ai l'impression que tout n'est pas relaté. Au final, un portrait parfois rempli d'émotion, mais fallait-il pour autant en faire une Bd ? Qu'en garde-t-on à la fin ? Vraie note : un très petit 2,5/5..

05/03/2015 (modifier)

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Voici une BD sans « grand intérêt ». Certes la lecture n’est pas complètement désagréable mais j’ai eu le sentiment d’un album un peu vain. Les scènes sont stéréotypées, jouant constamment et sans grande finesse sur la taille peu ordinaire du personnage principal. Les auteurs n’ont pas réussi à donner à cette biographie de l’homme le plus grand du monde, le souffle et l’identité nécessaires à une bonne histoire. Vite lue, vite oubliée. Passez votre chemin.

17/01/2012 (modifier)

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Je l'ai également pensé quand j'étais un enfant et que je regardais cette photo dans le livre des records. Bec l'a fait ! En effet, je me suis toujours demandé quelle pouvait bien être la vie de l'homme le plus grand du monde. On va découvrir le quotidien et les voyages d'un homme qui va mesureur jusqu'à 2m72 à travers tous les Etats-Unis. Va-t-on le mettre au ban de la société ? Comment va-t-il surmonter son handicap ? Autant de questions que l'on se pose... C'est intérressant d'avoir compilé toutes les anecdotes qu'une telle situation peut provoquer dans la vie quotidienne. On s'aperçoit qu'on est quand même loin du cliché par des vues de l'esprit qui dépassent l'anomalie génétique. Il ne se passera rien de vraiment palpitant mais c'est suffisamment riche pour rendre la lecture agréable. J'aurais cependant aimé avoir des explications sur le phénomène : est-ce liée à une maladie alors que les deux autres enfants du couple vont grandir dans des proportions tout à fait normales ? Visiblement, l'auteur a choisi d'en faire abstraction comme s'il avait pris un parti contre les scientifiques qui n'ont pour but que de mesurer la bête. On voit également que Wadlow avait un père protecteur qui le défendra de tous les prédateurs. Autre chose qui cette fois-ci est une erreur impardonnable : une horrible faute de datation. Partout, il est écrit que Wadlow est décédé le 15 juillet 1940 soit à 22 ans seulement. Or, l'auteur sans se relire affiche un 15 janvier avant d'annoncer son enterrement le 20 juillet ! Le corps aurait eu le temps de pourrir. Franchement, ce type d'erreur ne devrait plus exister de nos jours. Est-ce que quelqu'un relit bien la bd avant sa publication ? C'est pathétique car on nous livre un produit dont la qualité semble faire défaut ! Après, c'est vrai, on peut fermer les yeux. Mais si on le fait, on sera plus exigeant par la suite et cela se reproduira sans cesse. Bon, au final, nous avons là un récit tendre et touchant. Bref, de profondément humain et je dirais même un dépassement de soi !

12/02/2011 (modifier)

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Heureusement qu'il y a la préface au début de l'album parce que sinon je n'aurais pas compris l'intérêt de cette biographie ni pourquoi c'est Bec le scénariste. J'avoue qu'au début je trouvais cela un peu intéressant. On voit que ce n'était pas facile pour ce pauvre Wadlow d'être aussi grand (voir l'anecdote dans le train avec le contrôleur qui ne croit pas qu'il a seulement 3 ans) et j'ai senti que le scénariste est vraiment sincère et que ça lui fait plaisir de montrer la vie de l'homme le plus grand du monde. Malheureusement, dès que Wadlow devient grand, j'ai commencé à trouver l'histoire sans intérêt. Après quelques pages, j'en avais marre de le voir se promener partout et devenir un animal de foire. C'est répétitif et en plus le personnage n'a pas vraiment de personnalité. Il ne fait que subir l'action quoique c'était peut-être le cas pour le vrai Wadlow.

11/10/2010 (modifier)

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Un petit 3/5 en fait. On ne s'ennuie pas car la lecture de cet album est assez rapide, donc on n'en a pas le temps, mais c'est quand même pas très palpitant. Nous avons une suite d'anecdotes sur la vie de l'homme le plus grand du monde. Mais franchement il n'y a pas de fil conducteur dans cette histoire qui toutes les 3 pages fait un saut de 2 ans dans le temps. Et l'auteur livre un nouveau petit extrait de la vie d'un jeune homme, plutôt attachant au demeurant. Donc à 9 ans il s'habillait avec du 17 ans et à 20 ans il chaussait du 67... Voilà comment résumer tout ça. C'est avec curiosité que j'ai lu le début, me demandant quelle pouvait bien être la vie de ce jeune homme que l'on a exhibé comme un phénomène de foire et que les médecins n'ont cessé de vouloir examiner "pour la science". Mais finalement les sentiments du personnage ne sont pas abordés, l'auteur se contente de raconter des faits. Et une fois l'effet de curiosité dépassé, il ne reste vraiment pas grand chose...

27/04/2010 (modifier)

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Wadlow c'est mou, sans âme et foutrement plat, la psychologie du personnage est pratiquement passée à l'as, ce n'est rien d'autre qu'une pauvre retranscription de la vie de l'homme le plus grand recensé au monde, l'intérêt est franchement limité. Une petite vidéo traîne sur YouTube qui résume cette bd de meilleure façon puisqu'on a les images d'époque et non le graphisme de Sure qui se révèle vraiment trop pauvre pour cette production et qui ne nous fait pas remonter dans le temps. Je me suis énormément ennuyée en lisant cette bd, même si j'en suis venue à bout juste par curiosité, mais Bec ferait mieux de rester dans le fantastique et la SF. Par ici la vidéo de Wadlow. Deux étoiles et je suis généreuse… ou peut-être juste de bonne humeur.

23/04/2010 (modifier)

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Au départ l'idée de parler de l'homme le plus grand du monde n'était pas mauvaise. Robert Pershing Wadlow a en effet vécu sa courte vie comme un animal curieux, essayant toutefois de s'élever autant par l'esprit que par sa stature naturelle... Bec a donc tenté de nous présenter une personne normale, sans caractère vraiment particulier, inadapté à son époque et considéré comme une gloire nationale alors qu'il n'aspirait visiblement qu'à vivre en paix. C'est d'ailleurs de ce côté que l'histoire pèche le plus. On rentre finalement assez peu dans l'esprit de Robert, sauf à l'occasion d'une ou deux scènes intimes avec son père ou sa petite amie d'un soir. Finalement, mis à part le fait que c'était un homme instruit, le mystère Wadlow reste presque entier après la lecture de cet album. Le dessin de Nicolas Sure, qui semble sorti de l'école Dupuis, est sympathique, mais paraît peut-être un peu léger pour une histoire vraie. A lire en passant.

23/04/2010 (modifier)

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Cet album est ni plus ni moins qu'une biographie, celle d'un homme d'exception puisqu'il s'agit de l'homme le plus grand ayant vécu à ce jour. Mais pour une biographie sans fioriture ni particularité, je me demande toujours quel est l'intérêt qu'on peut trouver à l'adapter en BD. Ceci dit, le rendu est ici assez bon et instructif. J'aime bien le dessin de Nicolas Sure. Il me fait penser ici au trait de Krassinsky (Kaarib) que j'aime également. Il est fluide et agréable à lire même si les planches paraissent parfois un peu trop épurées à mon goût. L'histoire est intéressante. Le personnage de Wadlow y est représenté comme quelqu'un de sympathique sans pour autant qu'on s'y attache plus que ça. C'est plaisant à lire, instructif... mais il n'en ressort pas grand chose de plus que la somme d'informations qui y est fournie : pas franchement d'émotion, de surprise ou de focalisation sur un point spécifique qu'on ne trouverait pas dans une simple biographie du personnage dans les encyclopédies ou sur internet. A lire éventuellement par curiosité...

16/04/2010 (modifier)

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Eh bé, dans le genre inintéressant, j'ai rarement vu pire… J'exagère un tout petit peu mais pas tant que ça, la lecture d'un article sur wikipedia concernant cet homme (le plus grand du monde, avec ses 2m72) m'aurait largement suffit. En ce qui me concerne, l'intérêt de cette BD se résume à 1 – les légendes sur la grande et la petite ourse que Robert raconte à une demoiselle un soir au clair de lune 2 – la théorie sur la vie et la mort d'une étoile (combustion de l'hydrogène, puis de l'hélium, géante rouge, naine blanche, etc.) lue par son père sur son lit de mort à la toute fin (en gros, je n'ai plus qu'à me trouver un ouvrage de mythologie et un autre d'astronomie...). En dehors de ça, c'est soporifique au possible, découpé avec autant d'imagination que des tranches de jambon chez le charcutier et avec des transitions aussi abruptes que les chutes du Niagara… Le dessin est plus que sommaire, les couleurs plutôt fades, bref : il n'a strictement rien pour (me) plaire. Je me demande d'ailleurs ce que Christophe Bec vient faire là-dedans, à part mettre son nom sur la couverture pour améliorer les ventes. A la limite, je dirais que dans l'esprit, on retrouve dans cette histoire un petit quelque chose de Carême et son volumineux et solitaire personnage principal mais graphiquement, ça ne supporte pas la comparaison. Pas ma tasse de thé !

03/03/2010 (modifier)

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