Scalped
"Il y a quinze ans, Dashiell Bad Horse a quitté une vie misérable et abjecte dans la réserve indienne (...) Aujourd'hui, il revient sur ses pas et constate que rien n'a vraiment changé - sinon (...) la victoire du crime organisé et de la drogue sur la fierté d'un peuple." (texte de l'éditeur)
Auteurs italiens DC Comics Indiens d'Amérique du nord Sioux et Cheyennes Vertigo [USA] - Middle West
Le héros de ‘Scalped’ se nomme Dashiell Bad Horse. Depuis qu’il a regagné la réserve de Prairie rose dans le Dakota du sud, où il est né et a passé son enfance, Darshiell traîne sa dégaine de punk dans les débits de boisson où il passe le plus clair de son temps à provoquer des bagarres. Ce qui ne tarde pas à revenir aux oreilles de Lincoln Red Crow, l’homme qui règne en seigneur et maître sur la région. Ce dernier décide de mettre à profit les muscles de Dashiell, à qui il offre un poste dans la police tribale. La principale mission qui est alors confiée à Bad Horse consiste à démanteler une série de laboratoires de méthamphétamine. Tâche dont le héros, apparemment taillé pour le job, s’acquittera avec des méthodes dignes de Vic Mackey.
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Date de parution | 17 Février 2010 |
Statut histoire | Série terminée 10 tomes parus |
03/03/2010
| Aurélien V
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Les avis
J’ai emprunté et lu les 5 premiers albums et, même si ma médiathèque en possède d’autres je crois, je vais m’arrêter là. Cette série possède de réelles qualités. D’abord, le fait qu’elle se déroule dans les réserves indiennes et fasse référence aux évènement douloureux ayant eu lieu dans les réserves Sioux dans les années 1970 est quelque chose qui m’intéresse a priori (cela a aussi été traité, entre autres, dans certains albums de la série Lance Crow Dog). Ensuite une construction assez moderne, à base de flash-back, éclairant contexte et personnages au fur et à mesure du développement de l’intrigue. Mais voilà, je me suis lassé. D’abord parce que, justement, ces flash-back (et ce dès le départ dans les tout-premiers albums) hachent un peu trop le récit, il faut parfois s’accrocher pour tout suivre. Ensuite par ce que le dessin – classique pour ce genre de comics – n’est pas mauvais, mais je l’ai trouvé trop sombre, la colorisation rendant parfois certaines cases difficiles à déchiffrer. Quant au déchainement de violence, il ne me gêne pas en lui-même, tant qu’il n’est pas là pour pallier le manque d’idée. Et j’ai trouvé qu’au bout d’un moment, le scénario peinait à rester intéressant. Je retenterai peut-être ma chance une autre fois. Mais j’attendais mieux de cette série, au vu de certains retours.
Mon avis porte sur l'ensemble de la série. Ce comics est paru en 10 tomes entre 2007 et 2011. C'est déjà un premier point positif car on n'a pas affaire à une série interminable comme d'autres (style Walking Dead ou Fables, même si dans le cadre de la première, je trouve que les auteurs se renouvellent bien) et je suis assez étonné de ne voir que si peu d'avis tant à mon avis cette histoire mérite le détour. Première originalité de la série : l'intrigue qui se déroule dans une réserve indienne du Sud Dakota (sur certains points, j'ai trouvé quelques ressemblances avec la série "Banshee" même si elle ne se déroule pas au même endroit), où la drogue, l'alcool et les crimes sont monnaie courante. On s'intéresse aux Indiens Lakota et à l'un d'entre eux en particulier Dashiell Bad Horse qui travaille en sous-main pour le FBI dans le but de confondre Red Crow le chef local qui dirige les casinos. La galerie de personnages secondaires vaut aussi le détour que ce soit Red Crow l'étrange Catcher, ou la mère de Dashell qui cache de lourds secrets et était une ancienne activiste. C'est un polar sombre, violent, sans concession qui joue à fond la carte des flash-back (comme beaucoup de séries récentes style Lost ou Orange is the new black), de ce fait cela rend la lisibilité parfois complexe. La continuité entre le tome 1 et 2 s'en est trouvée compliquée, ce qui a désarçonné certains lecteurs. Le dessin de Guerra n'est pas ce que je préfère en bande dessinée, même si je trouve qu'il s'en tire très bien. Celui-ci s'occupe également de l'encrage des albums ce qui est assez rare dans les comics. Pour conclure, une très bonne série que je conseille de lire d'une traite pour bien en saisir toute la puissance.
Voilà ce que j'appelle une claque scénaristique ! 60 épisodes répartis en 10 volumes chez Vertigo et quel plaisir ! Si un jour on m'avait dit que moi qui ai été biberonné à Lucky Luke et Astérix, j'en viendrais à autant apprécier un comics, je l'aurais pas cru. C'est violent, c'est dur, c'est âpre, cru, cynique et finalement très sombre. Les auteurs ne font pas de concession et décrivent un monde finalement sans espoir. De retour dans sa réserve natale, Dash Bad Horse, est confronté au parrain local qui sous couvert de redonner du lustre à la tribu d'autrefois ne fait que la mettre sous sa coupe. Plus qu'un polar, c'est la description d'un monde qui se meurt et malgré les coups fourrés des uns et des autres l'on assiste à sa lente mais sûre agonie. Scénariste, Jason Aaron ; ce type connait son affaire, les premiers tomes démarrent très fort et nous placent d'entrée dans cette réserve de Prairie Rose. Le décor est planté, pratiquement tous les personnages que nous verront dans l'histoire sont là et après ces trois tomes l'on sent bien toute l'intensité dramatique que la suite nous réserve. Puis l'auteur décide de prendre son temps, l'on suit plus particulièrement certains personnages. Ce procédé qui pourrait être lourd est ici habilement exploité et ne fait que renforcer l'intérêt pour l'intrigue. En mêlant astucieusement passé, présent et histoires multiples, l'auteur sait parfaitement retomber sur ses pieds pour que l'ensemble converge vers un final qui oublie toute mièvrerie ou happy-end grotesque. A part le personnage de Mamie, tous sont pourris jusqu'à la moelle ou tout du moins sans espoir de rédemption et cela marche. Ces vilains sont tellement authentiques, si peu caricaturaux que l'on adhère à ce qu'ils sont et ce qu'ils font. Attention cela ne veux pas dire pour autant que l'on soit d'accord mais nous sommes aider par ces forts caractères à comprendre pourquoi ils agissent de telle façon. Le dessin de R.M. Guéra est particulier, tout en traits assez gras, il dégage une puissance plutôt phénoménale toute en tension qui colle parfaitement au propos. Sur certains épisodes d'autres dessinateurs officient mais cela ne gâte pas les choses. Scénario impeccablement huilé, riche, complexe sans être illisible, cette implacable histoire de descente aux enfers mérite amplement le détour. Pour moi une découverte rare.
Je réécris mon avis après la lecture de l’intégralité de la série, et j’enlève un point à la note. J’ai pourtant beaucoup aimé les premiers tomes. Initialement j’avais eu du mal à accrocher à la violence omniprésente, au héros, stéréotype même du « dur à cuire », et à la quantité de jurons par phylactère (dans la VO tout du moins). Et puis… je me suis laissé emporter par le scenario… rythmé, intéressant, bien construit, facile à suivre malgré la pléthore de personnages et les flashbacks incessants… quelle maîtrise narrative ! Mais voilà, 10 tomes, c’est trop, et en ce qui me concerne les auteurs ont trop allongé la sauce. Je n’ai rien contre les histoires qui mettent en place des protagonistes intéressants à la personnalité développée, mais à condition que cela se fasse naturellement. Ici on démarre sur les chapeaux de roues pendant 2-3 tomes, et puis… plus rien, l’intrigue n’avance presque plus pendant des albums entiers, qui se contentent de nous narrer le passé des personnages. J’ai failli décrocher lors du tome 7. Désolé, mais moi je vois ça comme un ajout « après coup », pour étaler l’intrigue sur plus de tomes. Les qualités indéniables de cette série sont certes toujours là (dessin, narration, contexte intéressant, noirceur omniprésente), mais selon moi les auteurs auraient dû boucler en 5-6 tomes maximum. Dans l’état, je me vois mal recommander un tel investissement à un ami.
J’avoue pour cette fois avoir beaucoup de mal à parler d’une œuvre que j’ai déjà terminé depuis quelques semaines mais dont il m’est difficile d’exprimer un véritable coup de cœur comme je l’aurais souhaité initialement et vais tacher de m’en expliquer. Scalped est une des dernières série Vertigo éditées, un label US que j’affectionne tout particulièrement car leur ligne éditoriale est toujours de grande qualité. Il ne s’agit ni plus ni moins d’une peinture sans concessions d’une civilisation laissée pour compte dans une Amérique contemporaine pourrissante : le peuple indien parqué dans un bled ironiquement nommée « Prairie Rose ». Car il ne faudra guère plus d’un épisode sur les 60 constituants l’intégralité de ce polar pour comprendre que l’espoir n’est pas de mise et que le retour de Dash Bad Horse, agent du FBI infiltré dans la police tribale manipulée du parrain local Red Crow et accessoirement enfant du pays fâché avec ses origines, va entrainer un sacré chaos dans ce petit monde bien tranquille en apparence mais il ne faut pas se fier aux apparences… Le début de l’histoire se veut assez laborieux en présentant de façon continue un nombre conséquent de personnages. Le trait gras du Serbe Guéra a beau servir les propos, l’encrage n’aide pas vraiment à la reconnaissance des lieux comme des protagonistes. Le clou est véritablement enfoncé avec un second tome se permettant quelques arrêts sur images, allers et retours apportant autant de confusion que de détails sur la trame principale. Le héros n’en est pas réellement un et ne possède pas le charisme nécessaire à l’identification en bien comme en mal… Et pourtant, on se rend compte sur le long terme que Jason Aaron sait parfaitement où il veut en venir. Ce scénariste n’avait peut-être pas encore acquis la reconnaissance mondiale dans son domaine mais Scalped va surement l’aider en ce sens que toutes les pièces du puzzle s’enchevêtrent parfaitement et que ce qui paraissait si imbuvable en premier lieu devient un atout narratif pour les courageux lecteurs malmenés entre violence crue, immoralité ambiante, drogue et sexe scabreux. Aaron se paye même le luxe de ralentir son histoire par un procédé que j’adore et déjà mis en place entre autres par Ennis sur le cultissime Preacher qui consiste à arrêter l’histoire pour plonger dans le passé d’un personnage secondaire, voire même de développer un arc à l’intérieur d’un autre ce qui enrichit considérablement les points de vue. J’ai ainsi véritablement adoré le traitement du personnage de Shunka, homme de main sans pitié de Red Crow qui cache une terrible souffrance personnelle. C’est simplement somptueux et de grands moments de lecture en perspective. Le trait de Guéra que je ne plébiscite pas s’améliore également et s’accommode par celui d’autres dessinateurs de qualité qui prennent parfois la relève le temps d’un épisode. L’ensemble graphique reste homogène contrairement à l’horrible adaptation de Django Unchained. Sans être un coup de cœur véritable ni surpasser tout le bien que je pense de séries « plus courtes » comme Sin City et Criminal, Scalped reste après cout une lecture que je ne peux que recommander et sur laquelle je reviendrais surement. Mon rêve absolu serait de la voir adaptée en série télévisée tant les propos se prêtent à une narration sur le long terme quelque part entre Breaking Bad et The Shield. J’ai toujours aimé les histoires de mafia et de vengeance et celle-ci ne m’a pas déçu à défaut d’être exceptionnelle mais son ambiance reste envoutante pour peu qu’on se donne la peine d’aller au bout du cauchemar de Dash.
Scalped aurait pu me plaire car je suis assez friand des histoires mêlant les indiens même s'ils s'agit en l'espèce de leurs descendants vivant malheureusement dans les fameuses réserves. Cependant, j'ai très vite été en overdose. Tout d'abord, un graphisme qui ne m'a pas du tout attiré. Puis, la violence verbale et physique sous toutes ses formes. On entre dans un univers résolument glauque et malsain. Cependant, je n'aime pas la vulgarité même contextuelle. Certes, les personnages ne sont ni bons, ni mauvais et ils survivent tant bien que mal dans une médiocrité imposée. Un comics très noir à défaut d'être rouge.
J'ai lu les deux premiers tomes et je n'ai pas envie de lire la suite bien que j'aie aussi emprunté les tomes 3 et 4. J'ai vraiment eu de la difficulté à lire cette histoire et c'est surtout à cause du dessin. Non seulement le style ne m'attire pas, mais en plus j'ai parfois eu de la difficulté à comprendre ce que je lisais parce que je ne voyais pas trop ce que faisait un personnage. Quant au scénario, l'idée de départ n'est pas mauvaise et j'aime bien le chef indien et l'Hermite, mais j'ai vite trouvé le tout sans intérêt. Le côté bourrin sans aucune subtilité est vraiment lourd. À force de voir tout le monde tuer tout le monde et avoir du sexe, mon indifférence devenait de plus en plus grande.
MAJ après tome 2 Dans ce récit, l’intérêt vient de cet environnement de réserve Indienne. Lieu « protégé » disposant de ses propres lois, archétype de la déchéance d’un peuple privé de liberté dont la dégénérescence arrange la société. Tout le reste n’est hélas qu’une histoire très banale de baston entre gang et de mafia classique dans lequel les taupes pullulent de même que les flingues, la drogue, l’alcool et les maccabées. De cervelle nous ne verrons guère, mais d’hémoglobine nos yeux seront saturés. Le côté intellectuel viendra de toutes ces sautes temporelles qu’il faudra rétablir dans le bon ordre pour comprendre un peu mieux les motivations des protagonistes. Les caractères de nos nouveaux amis sont si sommaires et basiques qu’il n’y a guère qu’un pistolet qui puisse convaincre. Le complexe embroglio de "qui manipule qui" n’apporte pas grand-chose si ce n’est des prétextes pour encore plus de groupuscules de défense. Le dessin se situe au niveau du scénario, les traits très noirs mettent en avant un dynamisme certain permettant de mettre en valeur les scènes d’actions. Hélas colorisation et lisibilité ne font pas bon ménage et dans les scènes ne mettant pas en scène des affrontements, j’ai trouvé la lecture pénible et difficile. Les traits noirs me paraissent trop présents et perturbent le lecteur. En revanche cadrage et scènes d’actions promettent de grands frissons. Enfin réduire ce camp d’indiens à de simples endroits sans foi ni loi si ce n’est celle du plus fort, réservoir de trafics douteux, je ne sais si cela correspond à une réalité, mais ici je la vois forcément incomplète dans une optique réaliste. Au final j’ai passé un mauvais moment de lecture, en plus de ne pas accrocher au scénario et à sa succession de clichés pour montrer de bonnes grosses scènes de violence à balles (tiens d’ailleurs le gus qui s’en sort tranquillement dans un guet-apens avec je ne sais combien de gus surarmés en face… top crédibilité !), le dessin m’a profondément gêné dans tous les interludes entre baston. Certain de ne jamais lire le tome 2, le seul point positif vient de cet environnement en camp indien hélas mal exploité : insuffisant. En fait j'ai tout de même lu le tome 2. Si celui-ci se fait moins sanglant il joue avec l’espace temps avec de perpétuels allez-retours fatigants et franchement ennuyeux. Bref après le sang qui tache partout, voici la tentative d’ajouter de la psychologie aux personnages… Risible. Allez promis je ne lirai pas le tome 3.
J’ai le plaisir de vous présenter ce qui me semble être LE comic book du moment ! En règle générale, je préfère disposer de l’avis d’autres lecteurs et ne pas être le premier à investir. En l’occurrence, puisque tant la couverture que les planches de l’album que j’avais feuilletées m’avaient tapé dans l’œil, j’ai pris le risque… ce que je ne regrette décidément pas ! Le héros de ‘Scalped’ se nomme Dashiell Bad Horse. Depuis qu’il a regagné la réserve de Prairie rose dans le Dakota du sud, où il est né et a passé son enfance, Darshiell traîne sa dégaine de punk dans les débits de boisson où il passe le plus clair de son temps à provoquer des bagarres. Ce qui ne tarde pas à revenir aux oreilles de Lincoln Red Crow, l’homme qui règne en seigneur et maître sur la région. Ce dernier décide de mettre à profit les muscles de Dashiell, à qui il offre un poste dans la police tribale. La principale mission qui est alors confiée à Bad Horse consiste à démanteler une série de laboratoires de méthamphétamine. Tâche dont le héros, apparemment taillé pour le job, s’acquittera avec des méthodes dignes de Vic Mackey. Concernant l’ambiance générale de la réserve amérindienne, ce qui frappe surtout, c’est la misère qui est omniprésente. Le taux de chômage y est de 80 %, et le taux d’alcoolisme ne doit pas être en reste. Ce contexte de pauvreté et de crasse est admirablement retranscrit par des auteurs qui semblent solidement documentés. Riche en action, le scénario n’est pas simpliste pour autant. Les motivations du personnage central sont relativement floues. Par ailleurs, son retour au pays le confronte inévitablement aux fantômes de son passé. Quant au trait de Guéra, il est tout simplement magnifique ! Le dynamisme du dessin est véritablement impressionnant ! Il est bien entendu difficile d’évaluer une série dont seul le premier tome est paru, mais, si mes impressions devaient se confirmer par la suite, il ne me paraît pas impossible que ‘Scalped’ se révèle incontournable. Quoi qu’il en soit, pour ma part, j’attends la suite avec impatience ! Bref, amateurs de polars sombres et musclés, ne résistez pas davantage à la tentation ! -------------- M.A.J. 30.IX.2010 – après lecture du tome 2 Je termine le deuxième tome de Scalped que j’ai lu d’une traite. Et il confirme mes premières impressions : ‘Scalped’ est , à mon sens, l’un des meilleurs comics en circulation, ce qui en fait d’ailleurs très certainement mon comic book préféré après 100 bullets. C’est dire ! Sachant que ce deuxième volume rassemble les issues 6 à 11 et que les auteurs doivent tout doucement approcher de l’issue 40 dans le pays d’édition originale, cela nous promet encore quelques bons moments en compagnie de Dash’ et son entourage ! :) À lire ! À lire ! À lire !
Scalped est un vrai Comics de Bad Boy. Je n'aime pas particulièrement ça d'ailleurs ... Ca cogne dur, c'est très masculin. Mais cette violence permet beaucoup. Les mots ont parfois de la peine à nous dire les choses. Dans Scalped ce sont les actes qui parlent. On n'est pas vraiment prévenu, toujours surpris, et souvent remué. Et de fait, c'est un excellent Comics, parce que c'est sérieux et parce qu'on touche vraiment l'action. L'intrigue est prenante comme un polar. Les personnages véhiculent tous une aura. Ils n'ont pas besoin de s'expliquer pendant des heures pour qu'on sache qui ils sont et jusqu'où ils peuvent aller. Quand Bad Horse entre dans une pièce, on est déjà pris à la gorge. Et assez vite on n'a plus besoin d'en voir des tonnes pour être carrément dedans. C'est délicieusement prenant. Quand la jolie brune montre son c** pendant la moitié du tome, on finit par y goûter. Dans Scalped, on est rassasié, on ne fait pas qu'amuser la galerie ou balancer des mots en l'air. La pression monte vite, très vite, et explose souvent. Je vais évidemment me jeter sur le Tome 2 car vraiment, j'ai besoin de savoir ce qu'ils deviennent tous ces pourris, et besoin de voir jusqu'où ils seront capables de nous emmener. En plus le scénariste a planté suffisamment de graines pour assurer de belles choses ... Puis vint le tome 2 Je ne sais plus trop où j'en suis, j'ai soudain l'impression d'être complètement largué. On tente de nous expliquer le fond alors qu'on avait signé pour de l'ambiance. Finalement, je ne saisis plus le rôle des personnages ni le sens de l'intrigue. Finalement, c'est très très flou et je ne ressens plus de plaisir dans la narration, et je ne pense pas continuer cette série. Mais que s'est il passé ?!
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