Wally Doyle et le Passe-Mémoire
Une petite aventure où beaucoup de sentiments humains, bons comme mauvais, sont montrés.
Les petits éditeurs indépendants Les Renards
Wally Doyle un petit garçon rencontre une petite renarde qui l'aidera à retrouver son père.
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 18 Février 2010 |
Statut histoire | One shot (Format poche) 1 tome paru |
Les avis
3.5 Un bon album pour les enfants. J'ai emprunté cet album en regardant la couverture qui sans être un chef d'oeuvre montre un dessin sympathique et aussi parce que le nombre de pages m'intriguait. J'ai donc lu ce one-shot sans savoir ce que j'allais y trouver et j'ai été agréablement surpris. L'histoire est originale, le dessin mignon, les personnages sont mémorables, la morale n'est pas chiante et la narration est très fluide. Même si l'album fait 160 pages, ça se lit facilement en une demie heure et je pense qu'un enfant n'aurait aucun problème pour le lire au complet sans s'ennuyer. La seule chose que je peux reprocher c'est le coté manichéen du récit, mais c'est normal car cela s'adresse avant tout aux enfants et je pense que j'aurais adoré lire ça étant gamin !
Wally Doyle et le Passe-Mémoire est une BD jeunesse au format intéressant et offrant au lecteur un conte assez original et plutôt sympathique. L'album au format manga m'a un peu dérouté au départ mais il convient très bien à ce récit de 160 pages. Le dessin y est simple mais fin et agréable. La narration coule avec fluidité. Et même si on y retrouve quelques lieux communs des récits pour enfants, son scénario présente pas mal d'originalités. Les personnages sont attachants, l'intrigue mignonne. J'ai néanmoins un peu tiqué sur le comportement de la mère du héros, mais cela fait aussi partie de l'originalité de cette histoire assez surprenante sur ce point précis. Pour le reste, c'est un récit qui se lit bien, agréable pour les parents comme pour les enfants. Il ne marquera sans doute pas tellement ma mémoire, mais ce fut une bonne lecture.
Par où commencer ? Par les reproches faits à l'éditeur (Clair de Lune). Je ne suis pas contre de créer une collection "Manga jeunesse", mais y publier une BD (les auteurs sont Français) et appelant ça un "manga" sous prétexte que le livre a une format poche et 160 pages, c'est du "foutage de gueule" (on sent bien le genre d'opération profitant du fait que les jeunes achètent pas mal de mangas). Mais ça ne suffit pas. L'édition (qui se veut donc manga, avec jaquette) est nulle car hyper fragile (en comparaison avec les autres mangas). Mon livre est déjà tout abimé. Bref venons-en à l'avis sur livre. Même si le dessin sur la couverture n'est pas des plus attirants, il faut reconnaître que le dessin de ce livre est magnifique. Les personnages sont rigolos et simples (pour plaire aux enfants), mais les dessins sont super jolis (un peu hachurés et chargés en traits, mais aussi tordus et envoutants). Pour vous donner une idée, c'est un savant mélange entre le dessin de Larcenet (surtout pour les personnages) en plus enfantin et celui de Pedrosa (en plus simple) pour les décors : magnifique ! Même si le scénario ne m'a pas déplu, j'en suis moins fan. Oui, c'est une BD pour les enfants, mais j'ai trouvé que (notamment dans la première partie) les ficelles scénaristiques étaient trop grosses, les évènements trop superficiels pour que le récit me plaise totalement. Par la suite, l'action et l'humour prennent le dessus, donc, j'ai aimé ma lecture, même si le scénario du livre ne m'a pas totalement convaincu. C'est une bonne BD que je vous conseille, mais pas d'acheter maintenant. En effet, la collection "Manga jeunesse" de 'Clair de Lune' fit un flop (donc il n'y aura pas d'autre livre dans cette collection), mais (d'après l'auteur), "Wally Doyle" va être réédité dans un format plus classique, avec couleurs (faites par le coloriste de "Cerise et garou" autre série de Le Sourd).
Voici un petit bouquin fort étonnant et distrayant ! Comme déjà écrit ici, son format manga risque de le rendre inaperçu pour le commun des mortels qui n'y verra qu'un bouquin de plus. C'est pourtant de ce coté-ci de l'Occident que cette histoire complète a été conçue et réalisée et il serait fort dommage de passer à coté. Wally Doyle est un jeune garçon blond et à l'épi immédiatement reconnaissable. Son père a quitté le foyer familial pour une autre femme et sa mère s’apprête à se marier avec le riche duc de la région qui rejette notre candide héros vivant chez ses grand parents. Mais sa rencontre avec Renarde, une habitante espiègle et dégourdie de la forêt va lever le voile sur ces mystères familiaux et créer une nouvelle complicité entre ces deux nouveaux amis. L'histoire est plantée et les auteurs s'en sortent à merveille avec un conte malin, rythmé faisant la part belle à l'humour et aux rencontres improbables avec des habitants de la forêt tantôt stupides, méchants, effrayants ou attachants mais ce récit est une pure merveille du 9ème art dont certains thèmes comme le rejet de parents pour les enfants, thème déjà abordé maintes et maintes fois comme dans le classique Petit Poucet font merveille par la modernité et l'ingéniosité des propos. Le dessin de Patrick Le Sourd n'est pas en reste et colle tout à fait aux propos par son style léger et talentueux. La petite Renarde est un personnage aussi mignon que charismatique ! Ce qui est dommage c'est effectivement le format trop réduit de la bd. Il y a certes beaucoup à lire mais la qualité est telle qu'on pourrait se mettre à rêver d'une réédition rendant enfin justice au talent des auteurs. Le bon coté des choses en ce début de l'été, c'est que voici l'oeuvre idéale à emporter dans toutes les valises de départs en vacances par son faible encombrement sans oublier qu'il s'agira d'une lecture idéale pour parents et enfants ce qui n'est pas si courant. Wally Doyle et le Passe-Mémoire est un petit chef d'oeuvre de poésie qui peut faire également réfléchir et dont la phrase de conclusion va vous amener le sourire... Evitez de perdre également la mémoire et courez vite le lire ! Un gros merci à Miranda pour ce précieux cadeau et cette belle découverte !
Très très sympa ce petit album, en effet... Servi par un dessin vraiment très chouette, qui fait très "petits chats carrés", ce conte cruel nous emmène sur les pas d'un petit garçon et d'une renarde décidés à faire éclater la vérité sur l'histoire familiale du premier. Le thème est ancien, mais traité de façon plutôt moderne, et ce récit que l'on pourrait croire destiné aux plus jeunes parlera aussi aux plus grands. Quant à l'histoire elle-même, elle est assez sympathique, et présente l'avantage d'être réellement crédible, hormis bien sûr la créature hantant le Passe-Mémoire. L'histoire aurait presque pu se tenir sans ce passage, mais ce petit plus a de quoi attirer les jeunes lecteurs avides de créatures fantasmagoriques. Un seul regret, la publication dans un format poche, alors que le dessin de Patrice Le Sourd eût mérité quelque chose de plus grand. Mais c'est la pagination importante qui devait l'exiger. Une réédition dans un format plus important n'est cependant pas à exclure.
Le moins qu’on puisse dire est que cette bd passe inaperçue. Pourtant, elle vaut le détour même si mon enthousiasme à son égard n’est pas aussi fort que celui de mes prédécesseurs. Ce conte cruel sonne vrai. Il s’articule autour de l’abandon de Wally par sa mère cupide. J’ai été touché par ce récit qui effleure une multitude de sentiments sans tomber dans l’excès. Cette bd, bien qu'estampillée "jeunesse", adopte un ton relativement adulte. On se prend d’affection pour le petit Wally qui va connaître bien des désillusions. Toutefois, si on analyse froidement la trame narrative en faisant abstraction des sentiments, ce récit se révèle convenu et sans surprise. On a donc une bonne petite histoire mais qui ne va pas au-delà du "pas mal". A découvrir …
J'ai tout aimé dans cette BD sauf le format. Quel gâchis de se limiter à un format poche pour un si beau récit et un si agréable dessin. Ce dernier m'a fait penser à du Larcenet. L'univers mis en place a sa propre cohérence et grâce à quelques personnages, on a le droit à un récit plaisant et intelligent. Pour une BD jeunesse, j'ai été surpris par les sujets abordés notamment la cupidité. La mère a un rôle immonde, ce qui pourrait choquer certains lecteurs. Ce conte est universel comme souvent avec ce genre. Il est impossible de dater ou localiser l'action mais ces facteurs sont secondaires. Cette belle histoire mériterait une nouvelle édition plus en rapport avec la qualité de son contenu.
Ouh qu'ça fait du bien ! Une BD tout public qui ne prend pas non plus les enfants pour des imbéciles et sait leur parler "vrai" ! Car "Wally Doyle et le Passe Mémoire", derrière ses apparences bon-enfant, sait manier les idées et les sentiments avec finesse, adresse, sans pour autant nous ménager. La cruauté de la vérité et du comportement de certains personnages est parfois sans concession, mais malheureusement d'un réalisme confondant... C'est ce que va découvrir Wally à ses dépends. Heureusement, d'autres valeurs et rencontres vont venir contrebalancer tout cela, en évitant de tomber dans le happy end en un coup de cuillère à pot. Contrairement au superbe dessin de Patrice Le Sourd, tout n'est pas noir ou blanc... Arrêtons nous donc sur le dessin : tout en noir & blanc, tout en finesse, en hachures et en rondeur. Les décors sont fouillés, les ambiances bien rendues et le tout porte le récit de façon remarquable. La narration est d'une rare fluidité pour ce genre de format ! Je mettrais juste un léger bémol sur les visages des personnages secondaires que je trouve parfois un peu moins rendus et expressifs (mais bon, je titille...). Je ne peux donc que fortement vous conseiller la lecture de cette BD très forte en émotions, teintée d'un soupçon de fantastique, qui fleure bon le conte classique !
Le petit ennui avec les ouvrages jeunesse, c’est justement la jeunesse. Maintes fois les auteurs confondent la cible en infantilisant à mort leurs œuvres. On peut tout à fait comprendre les caractères tout blanc, tout noir des histoires et des protagonistes, mais souvent, les gentils beaucoup trop cul cul, les méchants cabotins et très édulcorés viennent beurrer le récit d’une affligeante mièvrerie, à la limite de prendre les petits bouts pour des demeurés. Alors, quant à aller choper les adultes… Moi qui suis maintenant bien trop grand, on a plus de chance de m’appâter au Lagavulin qu’au Chamallow. C’est pourtant là qu’intervient le vrai talent, la magie de ce petit bouquin. « Papa n’est plus là, maman est très vilaine, mais heureusement j’ai une copine renarde pour oublier mes malheurs et ma solitude ». Une petite fable fantaisiste, mais qui, grimée sous l’éloge de l’amitié et sans avoir l’air d’y toucher, cause cash, brut. D’une façon simplifiée, certes manichéenne mais avant tout contemporaine, on y évoque des choses sérieuses et dures, en particulier la violence des rapports humains (la claque de la page 40, je l’ai prise dans la figure au moins aussi fort que le héros). Le miracle, c’est qu’insidieusement l’histoire vient chercher les plus âgés en leur faisant retrouver une certaine candeur, quand elle laisse s’exprimer la puissante naïveté (je déteste le côté péjoratif de ce mot) de la narration. Sincère et si délicate. Comme enveloppée dans du tulle. J’ai adoré ce noir et blanc arien qui dégage tellement de douceur et permet d’apprécier nombre de détails malgré le format. Un trait fin qui libère une sensation de pureté. On y ressent les petits défauts, les soubresauts, une fragilité sans esbroufe qui conduit à la main et au plus près du dessinateur. C’est frais, c’est vrai. Je ne m’attendais pas à être touché, je me suis fait connement surprendre. J’ai basculé lors d’une séquence très précise, quand le goupil, vivement affecté par une réflexion du petit garçon, s’enfuit et éclate en sanglots. Devant sa peine si spontanée, j’ironisais par un « Oh, c’est trop mignon !! » feignant d’ignorer cette boule qui, l’espace d’un instant, venait de me nouer la gorge. Comment ? Moi, un mâle, un velu au palpitant aguerri, je ne pouvais pas me laisser emporter par une scène au sentimentalisme aussi facile !? Eh oui mon gars tu t’es fais eu. Et tu ne devrais pas en avoir honte et même te réjouir. C’est si difficile de retomber en enfance. Pris ! Oublié l’accessoire, ces broderies complexes, ces fioritures morales (souvent masturbatoires) déguisées en maturité ! Je n'ai plus que des envies de Malabar et de Petit Prince, de jeter mon cartable au sol avant de courir comme un dératé dans la cour. Je ne veux pas de grand débat, pas de remue méninges, juste ces personnages attachants dont je me marre des gags et des répliques, dont je m’émeu des moments plus forts, plus durs, et sans réfléchir, laisser tous ces petits aiguillons me titiller le cœur. Ça fait du bien. « J’ai dix ans, je sais que c’est pas vrai mais j’ai dix ans, laissez-moi rêver que j’ai dix ans… Si tu m’crois pas t’ar ta gueule à la récré … » A. Souchon. Merci messieurs. … et merci Miranda.
Comme à chaque fois que je vais à ma librairie bd il faut que je touche à tout, - non, pas au libraire je vous vois venir ! - j'ai attrapé cette petite chose au format poche curieuse de voir ce qu'elle pouvait contenir. Certes le lettrage est un peu petit mais il se révèle très lisible au final ; le dessin noir et blanc est fin, super mignon et assez détaillé sans être surchargé, il crée un univers charmant et très agréable à regarder. La collection Manga Jeunesse ne m'a pas freinée non plus dans mon achat, les quelques bulles que j'ai lues en vitesse n'adoptaient pas un langage véritablement enfantin et le prix tout maigrichon pour ses 160 pages de lecture était tout aussi tentant. Puis vient l'histoire que j'ai classée en aventure car même si elle contient une part de fantastique ce qui arrive à ce petit gosse est vécu par lui comme une véritable aventure. Le tout s'adresse à un large public et ne cible absolument pas que les enfants à mon goût, ce qui est bien dommage car je pense que beaucoup passeront à côté de cette lecture. Les dialogues, comme je l'ai dit plus haut, ne sont pas gamins et surtout il y a certains passages assez cruels voire même presque violents assez surprenants. Cela peut choquer lorsque l'on tombe dessus, mais juste pendant un court instant car derrière toute cette haine se cache entre autre un acte cruel que l'on a du mal à admettre mais qui existe : le manque d'amour d'un parent envers son enfant. La façon toute simple dont les auteurs l'ont mis en scène est incroyablement intelligente, posant ce fait indescriptible sans toutefois pouvoir en donner de raisons valables - il n'y en pas d'ailleurs - mais qui pourrait aider certains enfants à l'admettre ou tout au moins à ne pas se sentir seuls face cette aberration du comportement humain. Pour désamorcer ces quelques moments pénibles ou d'autres, car ce n'est qu'une petite partie de l'histoire mais qui fait sont poids et qui m'a certainement beaucoup marquée, les auteurs y ont mis des répliques savoureuses et pleines d'humour tout au long du récit. Cela parle aussi d'amitié, d'entraide, de pardon, d'écoute, d'égoïsme, de mensonges, d'avarice, pour n'en citer qu'une partie, et ce de manière toujours ludique et simple sans jamais se montrer moralisateur. Une petite production pleine de bon sens et tout aussi pleine d'amour. La petite phrase qui clôt l'histoire est une petite bouffée d'oxygène. Cette petite chose sera certainement cachée derrière de grosses piles de bd, mais maintenant que vous avez le titre ne passez pas à côté de cette attachante curiosité.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site