Need [Ceci est mon sang]
Dans un futur proche, un puissant consortium projette de privatiser la reproduction humaine... Série parallèle à Ceci est mon corps
Anticipation Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles Les drogues Los Angeles
Hollywood, dans un futur proche. Istelle et Sania, deux soeurs richissimes laissent évaporer leurs journées entre drogue et alcool. Leur père est un des fondateurs du Need consortium, la multinationale commercialisant une technologie permettant de prendre les commandes du corps d’une autre personne. Pendant qu’elles égrainent une jeunesse sans ennui, le NEED fomente une conspiration mondiale. Depuis des années, ils stérilisent chimiquement l’humanité dans le but de privatiser la reproduction. Les États-Unis entendent tirer parti de ce procédé pour asseoir leur stratégie hégémonique. Les alliances politiques se nouent et se dénouent pendant qu’Istelle et Sania s’enfoncent dans une spirale d’expériences de plus en plus extrêmes… jusqu’au télescopage violent avec la cynique réalité…
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Date de parution | 17 Mars 2010 |
Statut histoire | Série abandonnée (2 tomes prévus) 1 tome paru |
Les avis
Autant le dire tout de suite, si cette série n'était pas une histoire parallèle à Ceci est mon corps dont j'ai bien apprécié la lecture, je ne l'aurais sans doute pas achetée, malgré sa belle couverture, car le dessin est vraiment limite (la colorisation par contre est beaucoup plus à mon goût, ce qui rattrape pas mal quand même, il faut l'avouer). Cela aurait été dommage car l'histoire elle-même m'a bien plu : en premier lieu par le parallèle avec Ceci est mon corps, on voit ici en "live" des scènes dont on n'avait eu que les répliques par téléphone dans l'autre série par exemple, on découvre de nouvelles techniques futuristes permettant de vivre une autre vie que la sienne, on déambule avec les mêmes adolescents pourris gâtés et mal de sensations fortes et on plonge un peu plus dans le côté "OGM" dont on avait eu un léger aperçu lors de la conclusion du T2 de l'autre série. En ce qui me concerne, cette série n'a de réel intérêt que lue en parallèle de l'autre, un peu comme les Uchronies. On peut bien sûr lire Need seul, mais on manquera forcément quelques éléments intéressants et certaines scènes de Voyages dans le corps d'un hôte présentes dans le présent cycle sont à mon avis incompréhensibles sans avoir lu l'autre. Une bonne petite série pour se reposer agréablement les neurones.
J’avais eu du mal avec le premier cycle de cet univers, Ceci est mon corps. Cette « suite » semble partir sur de meilleures bases, bien qu’on y retrouve –forcément- de nombreux points communs. En premier lieu cette conspiration entre labo pharmaceutique et gouvernements pour une manipulation génétique à grande échelle. [SPOILER] On propose aux hommes toute une génération d’enfants « parfaits », mais qui seront eux aussi stériles… Les implications d’une telle histoire sont tout bonnement incalculables… [/SPOILER] Cependant j’ai trouvé l’histoire mieux menée, mieux maîtrisée au niveau de la narration. On y voit plus clair plus rapidement que dans le premier cycle, et la fin du premier tome révèle plusieurs cliffhangers assez intéressants. Le dessin de Goethals a lui aussi progressé entre les deux cycles, il a gagné en élasticité au niveau des visages, et ce n’est que tant mieux. Pas énormément d’action dans ce premier tome, mais le second sera peut-être plus punchy. A suivre donc.
Série parallèle à Ceci est mon corps, Need reprend les mêmes personnages, les mêmes lieux, les mêmes drogues et on a aussi droit à quelques séquences qui se recoupent. C’est intéressant et forcement il y a une continuité entre les deux histoires, pour autant il n’est pas obligatoire d’avoir lu et apprécié cette première série pour rentrer dans Need. Cela dit, il va être difficile de ne pas les comparer. Là ou le récit était déséquilibré (un long tome d’introduction et un deuxième tome concentré d’action), il y a cette fois une meilleure maitrise pour un récit plus homogène. Je trouve par contre que l’effet de surprise est hélas passé, les personnages (plus antipathique dans ce nouveau volet) continuant à se défoncer à longueur de journées en usant des mêmes types de drogues futuristes. Alors oui il y a une innovation, un nouveau produit, mais globalement on est sur la même trame. On essaye bien de donner une ampleur dramatique mondiale en trame de fond, mais ce côté de l’histoire manque d’originalité. Un récit d’anticipation distrayant mais les bonnes idées sautent moins aux yeux que dans son grand frère.
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