Alice au pays des merveilles (Glénat)
Adaptation de la célèbre histoire de Lewis Caroll dans un style graphique époustouflant.
Adaptations de romans en BD Alice au Pays de la BD David Chauvel Procès
Le monde magique que découvre Alice en tombant dans le terrier du Lapin Blanc est sombre, effrayant... délicieusement dangereux. Il a perdu toute logique et, pour qui ne connaît pas les règles, le risque est grand de perdre la tête, au sens propre du terme ! Voici une nouvelle version du chef-d'oeuvre de Lewis Carroll, très fidèle à l'histoire originelle et magnifiée par un dessin délicat, rehaussé d'une subtile mise en couleurs. Texte : Drugstore
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Date de parution | 10 Mars 2010 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Moi aussi, je ne connais Alice au pays des merveilles que par défaut avec le dessin animé de Walt Disney. Pas forcément la meilleure référence. Une lecture pas désagréable mais pas agréable non plus, j'ai eu un mal fou à entrer dans l'histoire. Une narration qui ne m'a pas aidé, trop alambiqué, mais bon c'est l'histoire qui veut ça. Je reconnais des dialogues travaillés et un certain lyrisme au récit mais pas suffisant pour m'embarquer dans ce pays imaginaire. Ce qui saute aux yeux c'est la partie graphique, elle est superbe. Je découvre Xavier Colette. Son dessin est soigné, imaginatif, féerique avec des couleurs pastel/sombres. Loin de l'univers de Disney. Du beau travail. Une curiosité.
Fabuleux, si, si j'ose, fabuleux tant au niveau du scénario que du graphisme. Oubliez l'oncle Walt et je ne peux que vivement conseiller la lecture de l’œuvre originale et sa suite moins connue mais aussi époustouflante "De l'autre côté du miroir". Ce roman à été disséqué, analysé, psychanalysé et à quel que soit degré, la façon dont il est lu et abordé, il possède une puissance évocatrice qui sublime l'imaginaire de tout un chacun. Le dessin est à mille lieux de l'iconographie habituelle et particulièrement de celle qu'en à donner Disney, ici l'histoire est abordé plus comme un cauchemar que comme un joli rêve de petite fille. Des couleurs sombres donc mais lumineuses. Si l'on veut bien lire les choses l'on s'aperçoit d'ailleurs que c'est le registre du récit. Je ne remercierais jamais assez les auteurs de ne pas avoir expurgé le texte et les évènements du texte d'origine. La scène sur la plage et le thé chez le chapelier fou, tout comme le procès Kafkaïen final. C'est une BD et une histoire qui se méritent, dans le sens ou il faut prendre son temps pour apprécier le texte d'une part et d'autre part les magnifiques dessins de Xavier Collette. Faites lire!!
En fait, à part le dessin animé de Disney, différentes adaptations plus ou moins libres et autres inspirations, je ne connais pas le véritable contenu du livre de Lewis Carroll que je n'ai jamais lu. Et comme à priori cette BD en est une retranscription assez fidèle, je trouvais le projet louable. En effet, hormis les premières pages qui sont très similaires à celles du fameux dessin animé, le récit est ensuite très différent même si on retrouve quelques moments ou images clés. C'est intéressant. D'autant que le graphisme est soigné et esthétique. Pourtant, je n'ai pas été charmé. D'abord ce fameux graphisme m'est apparu un peu trop sombre et froid à mon goût. Il ne permet pas à la folie du récit de se dégager. Ensuite, l'histoire telle que racontée ici m'est apparue assez ennuyeuse et confuse. Folie et absurde ne fonctionnent pas quand leur mise en scène parait morne et mécanique. J'imagine que les textes sont bien ceux du livre, ou du moins de sa traduction puisqu'on reconnait quelques jeux de mots qui ne passent plus à la traduction (tale/tail par exemple), mais les dialogues sonnent assez creux présentés comme ils le sont ici. Je n'ai pas été emporté par le récit et son déroulement.
2.5 Je ne connaissais que la version de Walt Disney et j'ai lu cette bande dessinée car j'ai su que le film d'animation n'était pas toujours fidèle au livre original. C'est vrai qu'il y a des choses différentes entre les adaptations. Il y a des personnages que je ne connaissais pas comme la duchesse ou la simili-tortue et en plus vers la fin ce n'est pas Alice qui est jugée ! Le scénario est sympathique même si parfois l'illogique des personnages me donnait mal à la tête. J'ai pas envie de vivre dans ce monde ! Et puis ça manque de fluidité quand on passe d'une scène à l'autre. Ça se fait trop brusquement. Le dessin est chouette, mais je me demande s'il convient à l'univers d'Alice au pays des merveilles. C'est un peu trop sombre pour moi et Alice ne semble jamais vraiment surprise par ce qu'elle voit ce qui est vraiment peu crédible.
Drugstore est décidément plein de bonnes surprises ! Amoureux des belles choses, welcome ! Ici, c'est Chauvel qui adapte la célèbrissime Alice de Lewis Carroll, avec Xavier Colette aux crayons. Première impression : Waouw ! Quelle belle couv' ! J'ouvre : Waouw Waouw ! Y'a pas que la couv' qui a de la gueule ! 71 pages : on a l'air loin des adaptations bâclées et formatées. Reste à lire et parcourir ce bel écrin, histoire d'en savourer toute la facture. Mais là, ça grippe... Chauvel a beau avoir du talent, le texte de Lewis Carroll ne se laisse pas plier en quatre, malgré toutes les meilleures intentions du monde. La narration accroche au passage de chaque scène. C'est pas grand chose, mais on sent qu'il manque un petit quelque chose qui nuit à la fluidité. Du coup, pour en avoir le cœur net, j'ai relu la version roman de Alice pour essayer de comprendre ce qui ne collait pas. Et c'est là qu'on réalise la qualité d'écriture de ce texte ! Et la difficulté d'adaptation qui en découle... Alors, il n'y manque pas grand chose, toute la trame de l'histoire est bien là, mais l'écriture de Lewis Carroll, tout en imparfait du subjonctif, a du mal à être mise en case et redécoupée. La beauté sombre des planches de Xavier Colette n'y change rien, et malgré un dessin tout en rondeur et en noirceur qui apporte une touche plus adulte à ce conte fantastique, le naturel de l'original n'y est pas. Alors, oui j'en conseille quand même l'achat pour sa grande qualité graphique, mais pour les amoureux du texte, je vous renvoie au roman original.
Les adaptations du texte de Lewis Carroll (rendu célèbre par Disney) sont nombreuses, de la plus fidèle (Alice au pays des merveilles (Soleil)) à la plus originale (Au Pays des Merveilles). Sur le plan qualitatif (et subjectif), je situerai cette version entre ces deux dernières. Elle reste fidèle à la trame originelle tout en apportant une touche de dynamisme plutôt bienvenue en élaguant avec parcimonie et doigté le texte originel. David Chauvel use donc de son savoir-faire avec professionnalisme. Alice a toujours son air candide de petite fille précieuse mais il est moins irritant que dans la version de chez Soleil. L’histoire est donc connue, rien de bien neuf de ce côté. Par contre, le véritable intérêt de ce one shot réside dans le traitement graphique absolument remarquable de Xavier Collette. Ca se passe de commentaires. Il suffit de jeter un coup d’œil dans la galerie pour que son trait remporte notre adhésion. Bref, une bd honnête, voire même recommandable !
Enfant, j’ai regardé le « Alice au Pays des Merveilles » de Walt Disney des dizaines de fois. Pourtant, je n’ai jamais aimé ce dessin animé ni l’histoire dont il était tiré ! Sado masochiste ? Et bien même pas... « Alice au Pays des Merveilles » est trop fantastique, trop illogique pour moi. J’aime comprendre les choses. J’aime les histoires plus terre à terre, moins dérangées. Tombé sur ce nouvel album de l’éditeur Drugstore, je suis tout de suite tombé sous le charme d’un dessin avec un vrai caractère, une vraie force. Sans aucun doute le gros point fort de ce beau one shot. Tout y est, de la couverture envoutante, aux planches colorées et fantastiques. Du tout grand art et un motif d’achat en soi. Pour ce qui est du scénario en revanche, je serai plus nuancé... Hormis le fait que l’histoire d’Alice m’a toujours laissé perplexe, force est de constater que les transitions entre les différents tableaux sont peu habiles. On « saute » d’un épisode à un autre sans véritable liant et assez brutalement, de sorte qu’un néophyte d’ « Alice au Pays des Merveilles » aura de la peine à comprendre quoi que ce soit. Il est fort probable que le format one shot de cette bande dessinée ait limité David Chauvel dans sa narration. Ce n’est donc pas par l’histoire ni sa présentation que vous serez comblés. L’achat est tout de même recommandé pour un dessin hors du commun et largement supérieur à la moyenne.
Je ne connais d'Alice que le film animé de l'oncle Walt. Je l'ai toujours détesté, mais comme ma fille aime bien, j'ai voulu prendre une version dessinée qu'elle pourrait lire un peu plus tard. L'histoire est "nonsensique" comme il se doit, toutefois bien plus que le dessin animé, et plus proche a priori de l'œuvre originale (comme il se doit). Après, faut adhérer aux délires... Perso, ça me laisse de marbre, à part quelques pointes d'humour bien senties, mais je le savais déjà avant d'acheter. Reste le fait que je l'ai plus achetée pour ma fille que pour moi, et force est de constater que je ne la lui ferai jamais lire avant quelques années (elle a 7 ans), à cause du dessin : il est certes magnifique, mais il est très noir et relativement glauque par moment (je ne m'en étais pas aperçu lors de mon feuilletage en librairie). Alors, juste pour le dessin, je conseille l'achat, parce que, purée, c'est vraiment très fort. Je ne regrette pas mon achat à cause de la prouesse ! Et pour peu que vous appréciiez plus que moi l'histoire, vous devriez être comblé.
Quel regain d’intérêt en ce moment autour l’œuvre de Lewis Carroll ; d’abord la sortie du film de Tim Burton, mais également la parution de ce one-shot chez Drugstore… Tout le monde semble succomber à l’univers fantastique créé par l’auteur. L’adaptation ici semble relativement fidèle, bien qu’il soit évident que les auteurs aient dû s’attarder sur l’un ou l’autre passage et en « zapper » d’autres. Je fus donc par moment quelque peu déstabilisé entre plusieurs parties du récit, car j’avais l’impression d’avoir raté quelque chose, ou cette impression qu’il manque quelques cases pour lier une scène à une autre. C’est, selon moi, le point négatif majeur de la construction de l’album. Pour le reste du récit, j’ai été charmé de redécouvrir cet univers, qui se joue de toute logique, et qui semble tout droit sorti d’un rêve d’enfant. Pour parler de l’autre aspect positif de l’album, et non des moindres, j’ai trouvé que le Pays des Merveilles était magnifiquement dessiné. Chaque planche est un plaisir pour les yeux, tant au niveau du trait que de la colorisation. Ces deux éléments favorisent incontestablement le voyage du lecteur au fond du trou à la poursuite du lapin blanc… Au final, ma lecture fut plaisante et agréable. J’ai pu redécouvrir ce conte que j’ai trouvé sublimé par un graphisme très réussi. Seul bémol, la nette coupure entre plusieurs passages de l’album, ce qui m’a semblé, par moment, fort maladroit.
Nouvel album du prolifique David Chauvel. Il signe ici une adaptation très fidèle de la célèbre histoire d’Alice au pays des merveilles. L’histoire est connue de tous, notamment grâce à la version animée de Disney. Pas de surprise de ce coté là. Cette plongée tortueuse au fond des méandres du cerveau de la jeune fille offrent de bien étranges rencontres. Et ces déambulations qui s’enchainent ne sont pas d’une limpidité totale, tant le récit joue sur la psychologie et l’inconscient. Cela dit, l’intérêt de cette version est ailleurs. Et il y a une très bonne raison de s’intéresser de près à cette BD, même (surtout) si vous en connaissez déjà l'histoire. Cette raison porte un nom : Xavier Collette. Il signe ici sa première BD et il faut espérer que beaucoup d’autres vont suivre : quel talent ! Les planches sont toutes plus magnifiques les unes que les autres. Ce style est juste splendide. Personnages, animaux, décors, tout est soigné, maitrisé, original. Les couleurs donnent des ambiances merveilleuses et changent du tout au tout d’une scène à une autre. La touche d’originalité se retrouve même dans la mise en page et les cadrages avec, là encore, beaucoup de justesse. Chapeau…
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