Mister Hyde contre Frankenstein

Comme d'autres ouvrages de cette collection 1800, cet album vise une réunion prometteuse en surfant sur 2 mythes de la littérature fantastique du XIXème siècle. Honnêtement, j'attendais une démonstration plus spectaculaire, plus gothique ou plus insidieuse, mais finalement, l'essai n'est pas très convaincant malgré de bonnes intentions. L'accent est mis sur la personnalité de Jekyll, le Dr Frankenstein étant plus ou moins sacrifié au profit de sa créature. J'ai apprécié les clins d'oeil à Jack l'Eventreur, à Dracula et à John Merrick (Elephant Man), et bien que le dessin soit assez réussi avec des couleurs pâles qui soulignent parfaitement le côté malsain de cette histoire, et des flashback en sépia qui donnent une ambiance morbide, je n'ai pas été entièrement séduit par l'utilisation qui est faite des personnages. De plus, la créature de Frankenstein est vraiment trop grotesque par sa taille exagérée, on dirait Hulk. Les auteurs auraient mieux fait de réviser leurs classiques en visionnant les vieux films d'épouvante de la Universal. Ils réussissent mieux dans l'atmosphère lugubre et le ton légèrement nauséeux qu'ils impriment à ce diptyque, c'est pourquoi le regret n'en est que plus vif en constatant qu'ils ont sous-employé les 2 personnages de savants, et qu'ils ont trop focalisé sur Jekyll qui phagocyte le récit.

10/03/2015 (modifier)

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Après Sherlock Holmes et les vampires de Londres qui inaugura sa nouvelle collection "1800" en janvier dernier, Soleil publie le premier tome d'un nouveau diptyque nous promettant la rencontre de Mister Hyde et de Frankenstein. J'avoue que cette nouvelle histoire est pour moi d'un bien meilleur niveau que la précédente. Le dessin tout d'abord : il est très réussi je trouve ! Il est bien détaillé, et ne manque pas d'originalité en ce qui concerne la mise en page et les perspectives (plongées et contre plongées évidemment, mais aussi des espèces de vues "arrondies" comme à travers un judas). La mise en couleurs de Virginie Blancher n'est pas forcément celle que je préfère mais elle respecte complètement le trait très assuré de Marinetti, et use avec efficacité de tons grisâtres et ternes très bien choisis pour nous mettre dans l'ambiance. L'histoire est beaucoup moins abracadabrante que celle de Sherlock Holmes et de ses vampires : le docteur Jeckyll à Londres travaille sur un projet de "potion" permettant un genre de dédoublement de personnalité, le docteur Frankenstein en Suisse travaille sur un nouveau projet de lego humain. Que pourra bien donner la rencontre de ces deux personnalités ? Le premier tome plante le décor, il nous fait voyager entre l'Angleterre, Paris et la Suisse et se conclut sur quelques révélations (pas forcément à tomber par terre non plus) et rencontres surprises. Je n'irai pas jusqu'à dire que le suspens est insoutenable à la fin de cette première partie, mais je lirai la suite avec intérêt. Après lecture du T2 : ce tome 2 a commencé par me donner la désagréable impression que le dessin était de moins bon niveau, au moins au niveau du trait que j'ai trouvé beaucoup moins net que dans le premier volume. Cela a grandement retardé ma lecture d'ailleurs. Au final, j'avoue ne pas bien saisir le sens de toute cette aventure. J'ai trouvé les scènes d'affrontement entre la création de Frankenstein et Mr Hyde assez ridicules. La fin qui met en scène Freud semble artificielle. Je pourrais presque passer ma note à 2/5, je me contente de changer l'option d'achat.

10/03/2010 (MAJ le 23/09/2010) (modifier)

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Bof, j’ai pas trop accroché pour le coup. Tout comme Ems et Miranda, je ne garde pas un grand souvenir de ma lecture. L’histoire n’a pas su me captiver ou plus simplement retenir mon attention. Le sujet n’est pourtant pas inintéressant avec le côté obscur du Dr Jekyll qui prend petit à petit le dessus en cherchant à mettre la main sur les travaux de Frankenstein. Mais voilà, je ne suis pas rentré dans ce récit. Pourtant, les dessins sont pas mal, voire même franchement bien. Dans la même collection, j'ai bien mieux apprécié Sherlock Holmes et les vampires de Londres.

09/04/2010 (modifier)

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Après la lecture du premier tome. De la même collection que Sherlock Holmes et les vampires de Londres, "Mister Hyde contre Frankenstein" offre un intérêt graphique à défaut d'être scénaristique. Ce tome introductif d'un diptyque m'a paru vide. 46 pages pour pas grand chose, il faut espérer que dans le T2 les auteurs auront de la matière à fournir aux lecteurs sinon la série passera rapidement aux oubliettes. Pour le dessin est très beau, détaillé et colorié sobrement. On retrouve le même style que dans la première série de la collection citée précédemment. En l'état je suis déçu mais je lirai le second tome car le dessin me plait et que le second tome ne peut qu'être meilleur...

25/03/2010 (modifier)

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Note 2,5. Malgré un visuel agréable je n'ai pas été totalement captivée. Il s'agit plus de la présentation des personnages que d'un véritable début d'histoire, car les évènements de ce premier opus pourraient se résumer en quelques mots. J'avais beaucoup apprécié Sherlock Holmes et les vampires de Londres de la même collection, mais ici la magie n'opère pas totalement. D'un point de vue tout à fait objectif ce n'est pas mal du tout, alors je lirai la suite afin de confirmer ou d'infirmer mes impressions. Par contre le graphisme m'a beaucoup plu. Le trait est fin et l'utilisation du noir donne une certaine classe au dessin. Les décors sont réussis et fouillés. Je suivrai avec plaisir les prochaines productions d'Antonio Marinetti.

23/03/2010 (modifier)

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Première incursion de Dobbs dans la fiction après ses deux albums sur des tueurs en série, des oeuvres de commande fortement restrictives. Le scénariste s'attaque ici à d'autres sortes de monstres, des créatures de fiction devenues des "modèles", presque des archétypes. Faire se rencontrer ce genre de créature n'est pas nouveau (souvenez-vous du film Van Helsing, par exemple), mais pour une fois ça n'est pas trop mal. J'ai lu le tome 1 juste derrière Aspic Détectives de l'étrange, et ne peux m'empêcher de relever des points communs. L'époque tout d'abord, une fin de XIXème siècle où modernité et archaïsmes se côtoient, le décor par conséquent un rien victorien, et donc les figures littéraires de l'époque, devenues des classiques. Dobbs en met deux en haut de son affiche, mais il y a d'autres clins d'oeil plus discrets, dans les deux tomes d'ailleurs. Certains sont hénaurmes, d'autres plus discrets. Son récit est assez intéressant, on se retrouve en présence d'un "héros" qui bascule par moments vers le côté obscur. Pas forcément de façon brutale, mais ses "crises" sont bien montrées. Le récit comporte son quota de renversements de situations, de rencontres étranges, et c'est plutôt du bon boulot. Les personnages méritent à eux seuls une seconde lecture, à laquelle je m'attèlerai bientôt. Le point négatif était pour moi le dessin, mais c'est vraiment subjectif. Le dessinateur est un Italien passé par l'écurie Bonelli, mais son trait manque singulièrement d'épaisseur, de vie. Ses personnages me semblent la plupart du temps figés, impavides, et les couleurs, très fades, ne m'aident pas à apprécier l'ensemble. Il y a du mieux sur le tome 2, je le trouve plus dynamique, peut-être parce que l'action y est plus présente que dans le tome 1... Par contre la fin frustre carrément, on suppose certaines choses, mais la porte reste ouverte à certaines interprétations. En résumé, une histoire intéressante, truffé de références, dont certaines ne sont pas innocentes, mais dont la fin laisse un peu frustré. Normal, ç'a été écrit sous influence gothique romantique.

23/03/2010 (modifier)

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