Une Balle dans la tête
Dublin, années 1970. Un flic infiltré dans une cellule de l'IRA lutte contre ses démons intérieurs.
1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Corbeyran Emmanuel Proust Éditions Iles Britanniques Le Conflit nord-irlandais Les Roux ! République d'Irlande
Irlande, années 70. Lors de violents affrontements entre l’IRA et les forces de l’ordre, Nick, le leader d’un groupuscule catholique, touché par une balle, sombre dans le coma. Son frère, Graham, s’octroie d’office sa place… Violent et irréfléchi, il exige des représailles au risque de mettre la ville à feu et à sang… Angus, personnage ambigu, lui fait alors une proposition surprenante : grâce à des incantations occultes, il peut retrouver celui qui a tiré sur son frère… Graham doit-il se méfier d’Angus ?...
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Date de parution | 04 Juin 2009 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Même si le conflit irlandais a déjà fait couler beaucoup d’encre, le sujet est intéressant, et le début de ce diptyque est plutôt bien fichu. Mais plusieurs choses m’ont empêché de pleinement apprécier cette lecture. D’abord le dessin. Pas mauvais, mais le trait un peu trop gras, la colorisation très sombre rendent certaines cases difficiles à déchiffrer. D’autant plus que la police de caractère est trop petite. Une lecture plus laborieuse qu’espéré donc. Même si j’ai trouvé que ça s’était amélioré dans le second tome concernant ces deux points. Ensuite, je n’ai pas été intéressé et convaincu par les passages ésotériques. Je les croyais anecdotiques au départ, mais cela prend une tournure à laquelle je n’accroche pas vers la fin du premier album. Enfin, certains passages sont un peu longs (par exemple ceux durant lesquels le héros, Angus, flic infiltré dans une cellule de l’IRA, raconte sa vie et les moyens utilisés pour son infiltration). Pour le reste, ça se laisse lire, mais j’ai trouvé l’ensemble décevant, manquant de consistance. Note réelle 2,5/5.
Petite déception que ce diptyque. Parlons d'abord du plumage. Le dessin ne m'a pas plu. Le trait est gros, les couleurs, souvent assez ternes et proches du monochrome selon les ambiances, ne permettent pas de dynamiser le récit, il le confine, le rend enfermé. J'ai trouvé que les visages des personnages sont souvent imparfaits, des perspectives pas au top. Les décors sont au diapason de ce rendu qui ne m'a pas plu. Pour ce qui est du ramage, j'ai été plusieurs fois surpris. Je m'attendais à un polar à la Walter Hill en prenant ces deux bouquins. On démarre sur un "petit" Bloody Sunday à Belfast, première surprise, plutôt bonne. Ce type de background me plait bien, l'époque et je me dis alors que je vais passer un bon moment de lecture. Angus se perd certes en digression sur son enfance et la perte de sa soeur mais bon, on avance dans le bon sens. Progressivement, on perd trop de temps dans les relations inter personnages (Angus et Dana, Angus et les 2 frangins) et ça commence à boiter. Les relations ne sont pas naturelles, ça fonctionne mal, ça ne permet pas de faire partir l'histoire. Et puis on a ce virage ésotérique, magie celtique. Ça a été long pour terminer la lecture, je me suis désintéressé complètement. Parfois le fantastique sied à l'histoire et parfois non. Ici c'est non.
Voici l'exemple d'une Bd où je sors déçu mais pas du point de vue du sujet ou de l'ennui, plutôt du point de vue du traitement. Déjà, je suis d'emblée rebuté par ces minuscules lettrages qui n'aident pas à une bonne lecture et me fatiguent la vue, si bien que je sautais quelques passages textuels , ça m'emmerdait parce que j'avais peur de ne plus rien capter ou de laisser échapper un truc important, et pourtant le sujet m'intéressait. Mais apparemment, j'ai pas perdu grand chose et j'ai pu saisir le gros du scénario. Voici un sujet que j'ai trouvé totalement foiré par une astuce scénaristique à la Corbeyran, c'est typique de son style, il peut parfois plonger dans un délire incroyable, et là je trouve que mélanger le fantastique par le biais d' Angus qui possède des pouvoirs, avec un sujet aussi grave que cette guerre civile irlandaise, est d'une aberration sans nom, c'est incongru et ça n'a rien à faire dans ce type de récit. Ce genre d'histoire avec l'IRA et tout ce qui tourne autour, ça a été peu vu en BD, c'était donc une occasion pour Corbeyran d'échafauder quelque chose d'un peu plus solide. Le début laissait augurer un récit riche et dramatique, bien cerné, avec une grosse tension psychologique, et j'aimais bien le mode de narration par Angus. Mais cette incursion mystique et spirituelle dans tout ceci m'a largué complètement, même si les allusions au Bloody Sunday sont évidemment inévitables. Le dessin est puissant et assez appliqué sur les visages en gros plan dans le tome 1, il est compartimenté par ambiances délimitées par des couleurs qui correspondent à des atmosphères particulières, comme celles des flashbacks, c'est pas mal pour traiter de cet affrontement entre troupes britanniques et l'IRA, ça permet une identification, mais c'est dommage que certaines colorisations soient sombres. De plus, le dessin change dans le tome 2, je le trouve moins fignolé, plus vague sur certains décors ; quant aux lettrages, ils ont un peu grossi, mais c'est limite. Un diptyque gâché par un ajout de fantastique inutile et qui n'apporte rien.
Un bien voila ce que j’appellerais une bonne découverte, contrairement à d'autres avis je trouve que le mélange IRA, policier, le tout avec un pointe de fantastique celtique est plutôt bien mené. Le fantastique n'occupe pas un place prépondérante et même si il est important il n'envahit pas le récit. Et puis je trouve que le dessin qui n'est certes pas exempt de tout reproche arrive à bien retranscrire quelques ambiances irlandaise, de pub notamment. A ce propos j'ai bien apprécié l'apparition de Rory Gallagher, grandissime guitariste, sur la scène de l'un de ces pubs. Si l'ensemble peut paraitre un peu fourre tout cela reste un bon diptyque sur la guerre civile en Irlande du nord. Peut être pas d'achat mais une lecture est plus que recommandée.
Une des dernières séries de Corbeyran qui me restait à lire (enfin, dans les vieilles séries qu'il a terminé, pas les 10 nouvelles séries qu'il va surement sortir cette année et l'an prochain) et ce n'est un de ses meilleurs. Déjà je trouve le dessin moyen. Il ne me donne pas envie de lire le récit. Enfin, c'était déjà le cas avec d'autres albums scénarisé par Corbeyran et ils se laissant lire grâce au scénario. Malheureusement, le scénario n'est pas impressionnant. L'auteur mélange plusieurs genres et cela aurait pu donner un truc pas mal, mais je trouve que tout est vu et revu. Je pense surtout lorsque Corbeyran essai de faire de la psychologique. Je trouve que cela sonnait faux et que les personnages manquaient de naturel.
Aie… Je suis très déçu par cette BD. Les dessins ne sont vraiment pas terribles. Jef s’est appliqué sur le héros, original il est vrai, mais les décors sont réduits au strict minimum (quand on n’a pas un fond blanc) et les personnages sont hyper rigides. L’action s’en trouve confuse et saccadée. Le scénario n’est pas en reste. D’habitude, je trouve Corbeyran plutôt bon. Mais là, c’est franchement mauvais. Nous avons un mélange étrange de policier, de fantastique et de politique. Les personnages sont stéréotypés, les ficelles scénaristiques archi- éculées, une fin prévisible et une présence de fantastique inutile. Bon j’arrête de tirer à vue, vous l’avez compris, je déconseille très fortement cette série.
Une BD plutôt réussi dans l'ensemble. En tout cas une des meilleures productions de Corbeyran depuis quelques temps. Le dyptique ne traine pas en longueur sur le 1er tome, et l'histoire est bien narrée et ficelée. Le mélange polar et mysticisme irlandais est original. Le caractère des personnages est bien travaillé. Du point de vue du dessin je l'ai trouvé très bon. Les protagonistes sont très identifiables. Les décors bien remplis et les cadrages bien faits. Les expressions des visages sont bien maitrisés par Jef. A défaut, Corbeyran utilise certains raccourcis scénaristiques et j'ai trouvé la fin trop vite envoyée. C'est dommage, ça ne méritait pas un troisième tome, mais peut être un dénouement un 54 ou 56 pages.
Après la lecture des 2 tomes. Au fil de la lecture, l'intérêt s'est lentement mais sûrement estompé... "Une Balle dans la tête" propose un mélange des genres, une fusion de thèmes par vraiment heureuse. Mélanger un policier dans un contexte de guerre en Irlande du Nord avec du fantastique s'appuyant sur de la mythologie celte n'est pas une excellente idée. Il aurait fallu rester plus sobre et se contenter d'un récit d'homme, d'infiltrés, de terroristes et de forces de l'ordre. Cela suffisait pour porter un bon scénario. Malheureusement l'orientation de l'histoire fait prendre l'eau de toute part à ce récit. J'ai décroché et fini la lecture juste pour la forme. Le rendu du dessin est perfectible, la mise en couleur gâche souvent le visuel. Certaines planches sont trop sombres, d'autres manquent de contraste et de variété dans le choix des palettes. J'ai l'impression d'avoir perdu mon temps avec ce diptyque, bien loin de ce que j'attends actuellement.
Une bande dessinée dont le scénario est original, au milieu de l'IRA. Les couleurs assez sombres rendent bien, et créent une ambiance adaptée au récit de l'histoire. Les dessins sont soignés, les personnages facilement identifiables, avec un caractère propre. Assez pressé de lire la suite!
Un peu étrange ce diptyque... Sous le vernis d'un polar sociologique des années 1970 se cache une sorte de récit initiatique, à la mode druidique, mais qui se cherche un peu. Le récit se cherche car il y a trois niveaux de lecture : l'infiltration d'un flic irlandais au sein d'une cellule de l'IRA, son histoire sentimentale avec une serveuse qui cache bien des choses, et sa propre histoire personnelle, celle d'un jeune homme ayant perdu ses parents puis ayant vécu une expérience mystique dont finalement on ne saura pas grand -chose mais qui lui a conféré quelques pouvoirs. Ce qui semble mener le récit est clairement les doutes du personnage principal quant à sa vie, ses sentiments, sa mission. Ce n'est pas mal rendu, même si un peu rapidement abordé à mon goût. Jean-François Martinez, alias Jef, n'est pas un nouveau venu dans la BD puisqu'on lui doit L'Epée Noire du Pentaskel, où les références celtiques étaient très importantes. Ici elles sont présentes aussi, mais avec un environnement urbain et "moderne" forcément marqué (les années 70, l'Irlande...). Il s'en sort pas trop mal, même si j'ai pu remarquer des différences d'encrage d'une case à l'autre, passant du trait élégant à quelque chose de plus grossier. Il y un gros effort de fait sur les visages en gros plan, moins sur certaines scènes où les morphologies des personnages sont étranges. Son trait n'est pas désagréable, loin de là, s'apparentant un peu à celui d'Igor Kordey, autre dessinateur de séries historiques et légendaires... Dans l'ensemble ce diptyque n'est pas inintéressant, car il aborde de façon un peu "intime" le conflit en Irlande du nord, en rajoutant une touche de fantastique et une pincée de roman graphique, celle-ci étant trop ténue cependant. Une curiosité.
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