Re-Mind
A l’heure de votre mort, le film de votre vie n’aura plus de secrets pour personne.
Auteurs italiens Hubert
On dit toujours qu’à l’heure de notre mort, défile devant nos yeux le film de notre vie. Légende ou réalité ? Quoiqu’il en soit, le FBI a mis au point une machine capable d’enregistrer ces films. Une technologie au service de la justice. Mais il peut arriver, parfois, que le vers soit dans le fruit. John Gebb est un héros. Le 11 septembre 2001, il a sauvé des vies. 10 ans plus tard, l'ex ambulancier est devenu médecin urgentiste. Sa vie n'est pas simple, surtout avec son fils, un flic, soupçonné de trafic de drogues. Pour John, l'arrestation de ce dernier est le coup de grâce. Un soir de garde, comme tous les soirs. L'évasion de son fils condamné quelques temps auparavant, laisse le médecin pantois. Un soir de garde, un soir pas tous les autres. Ce soir, c'est son fils qui est amené en urgence, blessé par une explosion. Le jeune homme est plongé dans le coma, et l'homme avec qui il a été transporté est mort. C'est à cette occasion que le FBI teste sa nouvelle "invention", une machine capable d'enregistrer le film de notre vie, celui qui défile à l'heure de notre mort. Quel est le lien entre le fils de Gebb, ce mort et un groupe de terroristes ?
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 02 Avril 2010 |
Statut histoire | Série terminée (2 cycles de 2 tomes) 4 tomes parus |
Les avis
Re-mind est une histoire qui sent le réchauffé. Jugez-en vous-même : avant de mourir, une personne voit sa vie défiler et une technologie scientifique permettrait de capturer les dernières images ce qui pourrait s’avérer utile dans les enquêtes policières. On a déjà vu ce type de scénario dans des films de science-fiction d’anticipation. Du coup, on se dit très vite que cela manque un peu d’originalité. C’est un peu inhabituel de la part d’un scénariste que je suis depuis ses débuts avec l’excellente série Pandora Box. C’est le type d’histoire où l’action est clairement privilégiée au détriment de la psychologie des personnages qui sont en plus assez stéréotypés. Pour autant, la lecture s’avère assez agréable car on passe un bon moment de détente. De ce côté-là, le cahier des charges est rempli. Il y a de l’efficacité et de l’énergie avec un rythme effréné. Le dessin s’inscrit à merveille dans ce cadre plutôt dynamique. La fluidité constitue un réel atout pour ce genre de thriller d’anticipation. Le héros ressemble à un certain Jack Bauer. J’ai été plutôt un fan de cette série TV. Cette bd s’inscrit dans ce cadre où une menace bactériologique d’origine terroriste menace le sol américain. A suivre par conséquent.
La fausse bonne idée de l'année... Le dessin n'est certes pas fou mais il reste assez agréable, pourtant c'est par le scénario que le bât blesse. Le pitch : il existe une expression qui dit qu'au moment de sa mort on voit sa vie défiler devant ses yeux. Et ça, ça pourrait pas faire une super histoire ? Ah ben si alors ! Je vous jure ! Imaginez ! Si dans une enquête, on cherche des indices, et qu'un témoin clé meurt on a qu'à lui enregistrer sa vie qui passe devant ses yeux ! Nié... ?? Mais qui est le sous-débile qui a pondu une idée pareille ? Ah... C'est Alcante... J'avais pourtant bien apprécié Jason Brice et même Pandora Box avait quelques bonnes idées... Pour le coup, je trouve cette dernière création ridicule. Cependant, il faut admettre, une fois l'aberration du début passée, le scénario est en fait assez bien exploité, tant que faire se peut. En effet, un des moteurs du récit est qu'il faudra tuer une personne pour récupérer son film, ce qui ne sera pas dénué d'un certain intérêt... Seulement... ça a déjà été fait il y a 5 ans ! (le film Final Cut de Omar Naim). Et là, l'astuce n'était pas basée sur une expression populaire... Attendez, je commence un script sur "un de perdu dix de retrouvés !" C'est l'histoire d'un mec qui fait tomber des thunes dans la rue pour gagner sa vie... C'est du lourd !
Mon libraire m'avait déconseillé cette bd, mais voyant arriver une troisième note 4 étoiles je me devais de l'essayer. Ayant lu les avis précédents je suis complètement à l'opposée de ceux-ci, c'est justement le manque d'information scientifique qui rend à mes yeux ce récit tout à fait banal et sans consistance. Sans explication technique, avaler ce postulat de départ est assez difficile, on nous présente un pauvre appareil qui, mis sur les yeux d'un mourant, capte ses dernières pensées, comme ça, comme on jette un morceau de pain à un chien, et l'histoire reprend comme si de rien n'était pour raconter une énième fois le récit d'un gentil papa qui veut sortir de la mouise son fiston avec lequel il ne s'entend plus. De plus cet univers est très vide, en dehors des personnages principaux c'est comme si on était dans une ville fantôme, le récit se concentrant juste sur eux. Comme dit mon libraire on est plus près d'une parodie du genre que d'une histoire sérieuse. Je ne peux même pas dire que j'ai détesté tant ça m'a laissée indifférente et tant j'ai trouvé le tout assez ridicule. J'ajoute que les couleurs informatisées n'ont rien arrangé, sachant que Mutti sais se servir de pinceaux !
Quand j’ai vu cette série arriver en grande pompe, avec comme accroche « à notre mort nous voyons défiler notre vie, et bien, nous avons mis au point une machine capable d’enregistrer ces films », je me suis dit : tout est dans le titre, cette bonne idée n’en est pas vraiment une, c'est une accroche déjà vue en BD, films, ou même des série télé... De plus cela ne m’apparaissait pas vraiment crédible, et cela me paraissait difficile à avaler. Et bien contrairement à S.T.A.R. auquel je n’avais pas accroché, ici cette idée sert juste de point de départ ! Il y a là une série qui est fichtrement bien pensée, un bon polar bien fait avec une touche de fantastique (un peu a la manière de Thomas Silane). Ca fait vraiment plaisir, les personnages sont intéressants, la technologie pas envahissante et utilisée à bon escient pour servir l’histoire, vraiment un très bon moment passé et une bonne découverte que cette série tête de gondole. Car finalement la base même de cette histoire est basique : Un père veut sauver la mise de son fils qui est dans de sales draps. Bon dit comme ça ce n’est pas folichon mais avec Alcante au scénario c’est nettement mieux que quand c’est moi qui raconte. (15/20)
Re-mind est un polar scientifique rondement mené. Il se démarque des œuvres ultra classiques du genre par sa petite touche scientifico-technologique. A partir de l’idée reçue qu’au moment de sa mort, on voit défiler le film de sa vie, Alcante a imaginé une invention permettant d’enregistrer ce film. Et grâce à cet outil le FBI est capable de recueillir des informations capitales. Mais il ne suffit pas d’une bonne idée de départ pour faire une bonne BD. Et là encore, la façon dont est construit le récit est très appréciable. Il y a un juste équilibre entre un peu d’action et des scènes posées qui font rentrer dans l’univers de la série. L’accent est mis sur les personnages, en particulier sur un médecin urgentiste et son fils, ça nous change des habituels inspecteurs à 2 mois de la retraite. La sauce prend très bien, on plonge vite dans l’intrigue, bien aidé par un dessin réaliste soigné. Au final on ne voit pas passer les 48 pages de ce premier tome.
Des polars classiques il en existe beaucoup en BD. Souvent on nous confronte avec les dures lois de la vie de « flics », parfois on suit la fuite d'un laissé pour compte, d'une victime ou d'un truand. Il serait légitime de penser que ce genre, récurrent au fil des sorties chez les éditeurs, manque d'originalité. Et puis, la mode aujourd'hui c'est de venir « greffer » des technologies futuristes, qui ne servent pas toujours très bien le scénario. Pourtant, au coeur de cette production pêle-mêle, quelques albums se démarquent. C'est le cas de « Re-Mind » aux éditions Dargaud. Cette machine capable d'enregistrer le film de notre vie, ne prend pas le rôle principal, laissant ce soin aux personnages de le faire à sa place. Le lecteur aura dés lors le loisir d'un scénario bien construit, mettant en place le rôle de chacun. Pas de désillusion ici, mais bien le sentiment d'un récit qui se dirige vers quelque chose de solide et fiable. Graphiquement, on reste tout de même dans un style plutôt classique, qui sied parfaitement à ce polar rebondissant. Andréa Mutti maîtrise sont trait, donne du ressort tant à ses personnages qu'aux décors. Avec ce scénario singulier, Didier Alcante aura de la matière pour de futurs albums. A lui de ne pas tomber dans la redondance et donc, de garder une approche plutôt axée sur les protagonistes.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site