Silent Hill - Pourri du ventre (Silent Hill: Dying Inside)
« Qu’est-ce qui a deux têtes, une bouche et pas de cerveau ? C’est cette chose derrière moi qui va te déchirer pour déguster tes entrailles ! »
IDW Publishing Jeux vidéo L'horreur en bande dessinée
Un psychologue de renom, Troy Abernathy, se rend dans la petite ville de Silent Hill pour tenter de soigner une de ses patientes, qui semble y avoir subi un traumatisme très fort. Il se retrouve face à des créatures monstrueuses. Un film tourné sur place se retrouve entre les mains de Lauryn, une jeune fille mystérieuse. Elle décide de s’y rendre à son tour, épaulée par un groupe d’amis.
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Date de parution | Septembre 2005 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
En fait ma note oscille entre le pas mal et le franchement bien. Je m'explique, en fait cette BD est dessinée par deux auteurs, Ben Templesmith et Aadi Salman. Autant j'apprécie particulièrement le trait acéré voire halluciné du premier, autant le dessin de Salman me plait beaucoup moins, il est plus épais et la colorisation ne me convient pas trop. De Silent Hill je ne connais que le film qui si mes souvenirs sont bons était assez glauque, quoiqu'il en soit ce n'est pas un chef d'oeuvre mais il dégageait une atmosphère vraiment particulière. Ici la première partie dessinée donc par Templesmith suit peu ou prou le scénario du film, c'est vrai que l’histoire est confuse mais au final on voit à peu près ce dont il est question. La deuxième partie dessinée par Salman pourrait être une suite dont l’intérêt est somme toutes négligeable. Attention cela reste pas mal mais un peu superflu. Vous l'aurez compris ma préférence va au premier récit, voilà donc une BD à réserver aux aficionados de Templesmith dont je fais partie. Si j'ai mis l'option d'achat je comprendrais que certains se contentent d'un emprunt.
Je ne savais pas qu’une adaptation du célèbre jeu Silent Hill avait été réalisée en comics ; et avec Ben Templesmith, dessinateur de 30 jours de nuit en plus ! Ce shoot ‘em all horrifique, auquel je n’ai joué qu’une fois, m’a laissé des souvenirs assez traumatisants. Le choix de Templesmith (et celui de Salman, dont le style est très proche) est judicieux, car il est l’un des rares à pouvoir transcrire cette ambiance à la fois glauque, oppressante et sombre, qui a fait l’identité du jeu. Dans cet opus il est en effet difficile de comprendre ce qu’il se passe réellement. Les monstres de Silent Hill, générés par Christabelle, sont ainsi plus suggérés que réellement montrés, renforçant leur caractère lovecraftien. Cette vacuité, si elle est bienvenue au plan graphique, l’est moins au niveau narratif. En effet, même si on comprend à la fin plus ou moins le fin mot de l’histoire, du moins une partie, la façon dont c’est progressivement révélé est assez chaotique. Dommage car Silent Hill aurait mérité quelque chose de plus dense, de plus ambitieux... et une traduction plus pointilleuse, regardez-moi ce titre (et puis certaines séquences sont assez mal traduite également). Une lecture à réserver aux amateurs du genre cependant.
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