Le Casse - Le troisième jour
7 avril de l'an 30. Jésus de Nazareth a été condamné, il sera crucifié. Impossible d'interférer dans ce qui semble déjà écrit...
Au temps de Rome et de l'Empire Romain Le Casse Proche et Moyen-Orient
7 avril de l'an 30. Jésus de Nazareth a été condamné, il sera crucifié. Impossible d'interférer dans ce qui semble déjà écrit... Impossible de dérober Jésus à de telles autorités. Impossible d'aller contre les desseins de l'Éternel. Impossible ? Marie Madeleine et Jacques le Juste ne l'entendent pas ainsi. Contre tous, y compris contre la volonté de Jésus lui-même, ils le libéreront... dussent-ils le suivre jusque dans son tombeau.
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Date de parution | 24 Mars 2010 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
24/03/2010
| Rody Sansei
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Les avis
Sans doute le meilleur titre de la série Le casse. Pour moi en tout cas. On pourrait a priori s'étonner de voir ce titre figurer dans cette collection. Que Nenni ! Graphiquement, on est sur de la ligne claire avec de grands aplats de couleurs. Cellezéceux qui apprécient le trait de Guibert dans les Olives noires ou plus généralement celui de Matthieu Bonhomme y retrouveront des ambiances identiques. Du point de vue scénaristique, si l'histoire s'inspire de ce que l'on sait de cet épisode de la vie de Jésus, c'est mené de main de maitre jusqu'à cette conclusion qui voit le corps du Christ érigé en butin. Les dialogues sont parfois drôles, et comme dans les Olives noires, ils sont accommodés à la sauce du jour. J'ai trouvé ce titre excellent, ne serait-ce que parce qu'il sort des sentiers battus.
Voilà un album iconoclaste, sans être blasphématoire, qui use comme fil rouge d’un récit à mi-chemin du mythe et de la réalité. Alors, après tout, pourquoi ne pas aider le mythe, pour qu’il précise la réalité ? Globalement l’histoire se laisse lire, la narration est fluide (à part le dialogue entre Longinus et Judas dans le deuxième tiers de l’album, franchement trop long). La dernière dizaine de pages – et la chute finale – sont très bien vues, jouant sur un humour de dialogues et de situations qui relève un plat qui s’était un peu affadi. Je n’ai juste pas compris en quoi cette histoire pouvait être considérée comme un « casse », et trouver ainsi artificiellement sa place dans cette collection concept. Le dessin de Guérineau est bon, efficace en tout cas. Pas inoubliable, cet album se laisse lire facilement, pour une petite lecture détente.
Par rapport à d'autres albums de cette série-concept, celui-ci touche à un sujet universel, une histoire liée directement à la Bible et aux Evangiles, c'était donc assez audacieux de tenter une version sur une évasion hypothétique du tombeau de Jésus, surtout quand il y a tout le poids de la religion judéo-chrétienne derrière qui peut taxer les auteurs de blasphémateurs ou d'impies. Ecce Homo (Voici l'homme), c'est ainsi que s'ouvre cet album, par Pilate qui présente Jésus à la foule des Juifs et qui leur offre de choisir entre lui et Barrabas.. Tout est parfaitement conforme aux Evangiles en paroles et en actes, jusqu'à Pilate qui s'en lave les mains. C'est après que le récit démarre et que ça devient original par son sujet ; et cette audace m'a plutôt séduit et parfois amusé. Malgré quelques lourdeurs, comme cette longue scène entre Judas et Longinus qui s'avère trop creuse, et un évident manque de rythme, j'ai préféré cette version d'une histoire éternelle à celle que j'ai lue il y a peu dans la série Jour J, qui ne tient absolument pas la route. Faut dire qu'avec les uchronies, j'ai parfois du mal, mais là j'ai trouvé l'idée de base intéressante, de même que j'ai bien aimé la dernière phrase ironique : "Tout ça sera vite oublié". Le seul détail qui me dérange, c'est le langage ; ça ne me choque pas, mais je le trouve beaucoup trop contemporain et totalement inapproprié dans ce contexte. Au niveau graphique, ça m'a plu aussi, le dessin de Guérineau est quasiment aussi bon que sur Après la nuit, avec 3 pleines pages sur la Passion qui sont originales en forme de croix. En bref, j'aime bien dans les séries-concept les sujets inspirés de l'Histoire, surtout lorsque des faits connus sont réinventés comme c'est le cas ici, donc ça me convient.
Membre d'une série conceptuelle de one-shot autour des vols audacieux, le troisième jour se montre à son avantage par son histoire. En effet, si le dessin est assez moyen, mais trouve quand même quelques idées de mise en page intéressantes comme la crucifixion, c'est surtout par l'audace de son récit que l'album se hisse au-dessus de la moyenne. On suit ici Marie Madeleine qui va s'évertuer à sauver Jésus, condamné à mort. Sans être blasphématoire, le troisième jour se montre irrévérencieux envers le discours officiel de l'Eglise et montre une réalité alternative certes trop grosse pour tenir totalement la route, mais suffisamment tendue et rythmée pour tenir en haleine. Les auteurs prennent ainsi soin de faire des apartés en forme de clins d'oeil pour approfondir les psychologies des icônes. Pour résumer, il faut être assez indulgent pour apprécier cet album comme le divertissement qu'il est. Ce n'est pas aussi abouti que Diamond dans la collection, mais ne se montre pas désagréable.
Un album de la série concept "Le casse". Difficile de faire une histoire se passant en l'An 30 avec un thème qui n'évoque en rien cette époque ... et pourtant l'idée de cet album est à la fois originale et captivante, mais malheureusement mal exploitée à cause des dialogues trop modernes qui ne donnent aucune crédibilité aux personnages, ni à l'histoire en elle-même. C'est d'ailleurs assez dommage parce qu'il y avait un vrai potentiel de départ, la mise en scène est pas mauvaise mais j'ai vraiment eu du mal avec les dialogues. Pour le côté dessin, Guérineau s'en sort plutôt bien dans l'ensemble, même si je trouve son trait moins poussé que dans sa série mytique Le chant des Stryges. Un one-shot à lire à l'occasion pour l'idée générale, sans plus.
A la fin de la lecture, mon avis est très partagé sur cet album... Autant j'essaie de suivre le parcours de Richard Guérineau, un dessinateur que j'apprécie, autant son boulot en tant que scénariste me laisse un peu circonspect... L'idée de départ me semble assez audacieuse, il s'agit en effet d'un casse peu commun, et même exceptionnel, et son placement dans la collection éponyme me semble légitime, contrairement à ce que pensent certains de mes camarades. Après, au niveau de l'exécution, c'est plus mesuré. Car j'ai trouvé en effet too much le fait de mettre des dialogues contemporains, avec des jurons "actuels" dans cette histoire se déroulant il y a 2000 ans. Et même si le côté tarabiscoté de l'organisation, ainsi que les impondérables peuvent lasser les amateurs d'histoires linéaires, cela ne m'a pas gêné. Alors bien sûr, il y a pas mal d'humour, notamment avec les deux gardes du tombeau, et même si je trouve qu'il y aurait des progrès à faire au niveau du niveau d'humour, cela ne m'a pas gêné outre mesure. Le traitement graphique m'a semblé tout de même un cran en-dessous du boulot que fournit Guérineau sur Le Chant des Stryges. C'est probablement assez fidèle, en termes de reconstitution, mais j'ai senti moins de maîtrise. Bref, je suis très mitigé. Un petit 2,5/5.
C'est mon 2ème casse. Celui-ci est un peu particulier dans la mesure où il ne s'agit pas de braquer un coffre-fort mais plutôt le tombeau du Christ au fameux troisième jour. J'ai trouvé l'idée un peu présomptueuse car loin du concept qu'on pouvait attendre. Par ailleurs, cela agacera certainnement les croyants notamment avec un portrait de Marie-Madeleine peu reluisant. Bref, on joue presque sur le thème de l'offense à la religion. Or, de nos jours, il vaut mieux se méfier des conséquences quand on joue avec le feu ... Pour autant, cette interprétation a quand même quelque chose d'intéressant car plausible dans l'absolu. Sans doute, le thème aura été mal exploité car il fallait naviguer en eaux troubles. Pour autant, la lecture m'a paru agréable avec des dialogues de qualité. C'est ce que je retiendrai.
Je partage complètement l'avis de Gaston (commentaire précédent), je n'ai quasiment rien de plus à ajouter. Ce one shot montre l'instabilité de la série "le casse", on passe du bon au mauvais, cette fois avec ce tome, c'est le mauvais... Je me suis ennuyé du début à la fin, malgré un sursaut trop tardif dans les ultimes pages, qui finalement reflète la médiocrité du scénario, l'histoire s'arrête brutalement et on a eu l'impression de n'avoir fait que tourner en rond... Les dialogues trop contemporains en paradoxe avec l'époque concernée m'ont également dérangé... Je ne comprends pas pourquoi cet album fait parti de la série "le casse"...
Je ne sais pas trop quoi penser de ce one-shot. Le sujet est original et j'aime bien le dessin, quoique j'ai un petit problème avec les têtes, mais au final je dois dire que je me suis ennuyé. Contrairement au Casse scénarisé par Chauvel, il n'y a pratiquement aucune action ici et cela rend la lecture plutôt ennuyeuse. J'avais l'impression que l'histoire aurait pu tenir sur 20 pages et en plus on ne voit pas ce que je voulais voir car l'album se termine brutalement quand ça devenait intéressant. Moi aussi j'ai eu un problème avec les dialogues qui m'ont semblé trop modernes pour l'époque. À la limite, ça ne me dérange pas si c'est une histoire humoristique, mais ici c'est du sérieux et cela rend donc le récit moins crédible. Et puis l'intrigue me semble être un peu hors-sujet avec le thème imposé.
Le 2ème volume de la série Le Casse provoque chez moi des ressentis contradictoires : - l'idée de départ est énorme, - quand on a écrit l'idée, on a un peu tout écrit. Alors pourquoi faire une BD et pourquoi l'acheter ? Le dessin me plait, les couleurs sont belles, les ambiance nocturnes sont d'une grande maitrise technique. Le scénario découle de l'idée, peu de surprises, mis à part ces dialogues philosophiques dont je n'ai pas saisi tout l'intérêt, et qui font que je n'ai mis que 3/5. Quant au langage un peu cru, où est le problème ? Dans Kaamelott ça vous choque ? Le sujet de la religion est traité aussi directement et le langage aussi cru. J'aime trop l'idée de départ pour ne pas aimer cette BD et le dessin est superbe.
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