Upskirt
Trois jeunes artistes à la recherche du Saint Graal, la reconnaissance publique, la publication, l'exposition...
Profession : bédéiste Séries avec un unique avis
Dans un monde qui ressemble drôlement au nôtre... Dans une ville qui ressemble diablement à Paris... Totoze et Nunusse (deux personnages qui ressemblent curieusement à leurs auteurs) vont tenter, malgré eux, d’échapper à l’inertie du monde qui les entoure en se sortant les doigts du cul dans l’espoir de devenir multimillionnaires. Pendant ce temps, à l’autre bout du monde, Jay s’embarque dans un voyage au bout de lui-même, à peindre nu dans des prairies désolées, à bronzer sur des pétroliers, à faire le tour du monde un anorak sur les épaules, avec cette chance qui sourit aux coeurs purs. La moue enjouée, la houppelande à l’air (comme Tintin), Jay vole de surprise en surprise et ne cesse de croiser la route de personnes bienveillantes, comme autant de fées penchées sur son berceau. Ou plutôt, son anorak, parce qu’entre l’Islande et le pont du bateau, ça caille ! Si Jay rencontre les “Art directrices” les plus “cute” du moment sous les tropiques ou dans l’avion et se noie dans leurs grands yeux bleus, Totoze et Nunusse enchaînent les plans lose et les galères de la hype parisienne, tentant (cette fois-ci avec moins de succès) de percer dans le monde de l’AAArt CCConteporain (avec plein de majuscules). (texte : Carabas)
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Date de parution | Octobre 2007 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Que dire de cette chose ? Que ça m'a barbé dès la première page, que c'est d'une prétention à faire peur ? Deux choses auraient dû m'interpeller : c'est une incursion dans le milieu de l'ART (comprenez les beaux-arts), et en général je ne supporte pas, mais pas du tout les récits qui en parlent. Deuxième point, la collection Révolution, qui se veut laboratoire narratif chez Carabas (un peu à l'instar de l'OuBaPo quelques années plus tôt), collection dont peu de représentants ont trouvé grâce à mes yeux. Et ça se vérifie une nouvelle fois. Les aventures mystico-sensualo-professionnelles de ces trois pieds nickelés m'ont donc très vite rebuté. Certes le scénariste essaie de traiter son sujet de la façon la plus prosaïque possible, mais je n'y arrive pas. Je suis quand même allé au terme de l'album, mais sans y trouver la moindre étincelle d'intérêt. Le dessin de "Nunusse" n'est pas franchement mauvais, mais il n'a aucun caractère particulier, il ne sort pas vraiment du lot. A fuir.
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