La Carotte aux étoiles

C’est un petit album que j’avais lu il y a pas mal de temps lorsque je l’avais emprunté pour mon fils, et que je viens de relire pour l’aviser. Sympathique lecture. Rapide – peu de pages, mais agréable. Et le travail éditorial est très bon (j’ai lu la version 2010, dont je préfère la couverture bleutée), avec couverture et papier épais, dos toilé. Le dessin de Riff Reb’s « première période » est chouette, comme la colorisation. Quant à l’histoire, c’est une sorte de parabole intéressante, qui passe pour le lectorat jeune visé, mais aussi pour un adulte. Lecture familiale recommandée donc.

16/10/2021 (modifier)

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J'ai lu cet album parce que j'aime bien le dessin de Riff Reb's et malheureusement il n'y a pas beaucoup de ses BDS à la bibliothèque de ma ville. Le dessin de Riff Reb's et encore une fois absolument superbe pour les yeux et ce style est excellent pour illustrer une histoire pour enfants. L'histoire est sympathique et c'est un joli conte (quoique je ne suis pas certain si les enfants vont comprendre le message des auteurs). Malheureusement, c'est un peu trop court alors qu'on aurait pu, par exemple, développer davantage les personnages. Je sais que c'est pour les jeunes, mais moi lorsque j'etais jeune j'aimais bien lire des histoires qui, pour les standards d'un enfant de 7-10 ans, me paraissait longue comme Tintin, Spirou ou Johan et Pirlouit.

13/04/2016 (modifier)

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Excellente petite bande dessinée que cette Carotte aux étoiles. Voilà un petit conte moderne sur les multiples facettes de l’Homme et surtout son mauvais côté. A partir d’une géniale invention, l’engrenage se met en route, jusqu’à l’inéluctable, l’irréparable. Notre petit lapin savant se retrouve vite dépossédé de son invention, signant contrats sur contrats, autorisations sur autorisations, croyant modestement les promesses des académies, des médias, des financiers et des dirigeants. Mais la réalité est toute autre. Il se fera chaque fois spolier son invention, détourner de son but premier : créer quelque chose d’époustouflant. Chacun y verra ce qu’il veut. J’y vois pour ma part une dénonciation de la bêtise humaine avec l’hyperconsommation, les magnats de la finance, l’industrialisation à outrance, la course à l’armement et l’abrutissement de masse. Dans ce court récit, la dénonciation de ces méfaits tellement communs est particulièrement bien amenées. Concis et sans exploitation moralisatrice, Régis Lejonc nous livre un récit brut et bizarrement poétique. Le texte est merveilleusement ciselé et magnifiquement mis en dessin par Riff Reb’s. Quelle réussite ! Alors oui ça se lit vite, mais on effectue quasiment une deuxième lecture pour s’attarder sur les détails du texte et du dessin. Tout a un sens, le dessin renvoyant à des images connues de chacun de nous, l’exemple le plus parlant symbolisé par le requin de la finance. La nuit on dort et souvent on rêve. Parfois, on rêve même éveillé. Certains rêvent d’amour en dansant sous la lune, d’autres rêvent d’impossible ---------------------------------------------------------------- Dans la nuit devenue noire, certains ne dansent plus sous la lune en rêvant d’amour Et d’autres ont perdu le goût de l’impossible.

16/06/2012 (modifier)

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Moi je trouve le prix assez honnête compte tenu de la maison d’édition (très petit éditeur) et de la très grande qualité d’impression (papier épais, dos toilé). De plus, cette petite fable moderne est une jolie allégorie sur certains travers de notre société contée en voie off. La narration est finement ciselée avec des rimes par moment. De nature très sympathique, cette bd emporte toute mon adhésion. De plus, c’est Riff Reb’s qui tient le crayon. C’est suffisamment rare que pour être souligné ! Maintenant, c’est vrai que le ratio prix/temps de lecture est élevé. Mais j’en ressorts ravi et c’est le principal.

15/12/2010 (modifier)

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iannick a raison, le prix est un peu trop élevé pour vraiment apprécier cet album ; cependant je n'ai pas boudé mon plaisir pendant ma lecture, même si celle-ci fut vraiment courte. L'histoire, toute simple, est mise en scène avec de jolis mots, bien choisis, et parfois placés de façon poétique. L'histoire est assez simple, pas autant qu'on l'aimerait pour un récit destiné à la jeunesse, mais cela reste un récit de bonne facture, d'autant plus que le dessin de Riff Reb's est vraiment sympa.

01/10/2010 (modifier)

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Alors oui, je veux bien donner un coup de pouce à cette jeune maison d’édition qui sort son troisième album « La Carotte aux étoiles » d’autant plus que la bd se présente de forte belle façon avec son dos toilé. D’autant plus que l’histoire mettant en scène un lapin qui invente une carotte volante est une belle fable moderne sur les excès de notre société de consommation et de l’égocentrisme des hommes. D’autant plus que le graphisme (y compris la mise en couleurs) de Riff Reb’s est vraiment magnifique et m’est apparu parfaitement adapté au scénario de Régis Lejonc et Thierry Murat. Et alors non, je ne conseille pas l’achat de cet album car je n’ai mis que cinq minutes chrono pour le lire ! Du coup, les 10,50 euros demandés pour acquérir « La Carotte aux étoiles » ne me semblent pas justifiés : ça m'est resté à travers la gorge ! Avec plus de pagination ou un prix inférieur à celui indiqué, je vous aurais sans problème pousser à vous procurer « La Carotte aux étoiles » car ce récit est magnifiquement mis en page par Riff Reb’s et parce que cette bd présente une fable –à mon avis- convaincante sur les tares de notre société. A vous de voir…

26/03/2010 (modifier)

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