L'Île de Hôzuki (Hoozuki no shina)
Règle n°1 : ne jamais faire confiance aux adultes…
Coupés du monde... Les meilleurs mangas policiers Seinen Square Enix
Abandonnés par leur mère, deux enfants sont envoyés dans un centre de réadaptation sur l’île de Hôzuki. Kokoro et sa petite sœur aveugle, Yume, découvrent que leur nouveau foyer compte seulement quatre élèves, pour autant de professeurs. Petit à petit, les langues se délient. Les histoires des autres pensionnaires font froid dans le dos : à les en croire, meurtres, disparitions, visions fantomatiques et sombres machinations se succèdent sur cette île inquiétante… Pour survivre, les enfants n’ont qu’un seul mot d’ordre : ne se fier aux adultes sous aucun prétexte.
Scénario | |
Dessin | |
Traduction | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 11 Février 2010 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis
C'est un manga assez moyen par rapport à ce qui sort dans ce genre actuellement. Le huis-clos de l'île est habilement exploité pour créer un climat spécial entre paranoïa et mensonges et faux-semblants. Cependant, mis à part cela, ce n'est guère des situations et des comportements crédibles. J'avoue ne pas avoir été convaincu par la lecture de ce titre qui reste assez classique dans son scénario. Pour autant, il faut restituer ce seinen dans le contexte de son époque (il y a presque 10 ans). Il faut dire que depuis, les mangakas ont exploité le filon avec plus ou moins d'habileté. Là, on peut dire que la mise en scène est bien ficelé avec une absence de confusion. Je dirai qu'au moins la lecture ne fut pas ennuyeuse ce qui est déjà un bon point. Le ton est également assez adulte malgré un graphisme qui aurait pu laisser croire le contraire. Pour autant, la plupart des protagonistes sont des enfants et non des adolescents. Je n'ai pas aimé également la fin ouverte. Mais bon, c'est une histoire de goût. 2,5 étoiles arrondi à 3.
Un très bon thriller, ce manga, qui garde en haleine jusqu'au bout. Nos jeunes protagonistes sont des plus attachants, et l'on est captivé par le doute qui subsiste presque jusqu'au bout en ce qui concerne l’innocence, ou la culpabilité des élèves ou des professeurs... Professeur obsédé pédophile, jeune mythomane, jeune professeur fraîchement arrivée, élève surdoué charismatique et parfois manipulateur, tour à tour, on est susceptible de soupçonner n'importe qui... Le dessin est très bon, la mise en page excellente, la lecture est très fluide ce qui est très agréable. Pour le lectorat mâle, Kei Sanbe, a pris un malin plaisir à dessiner Mademoiselle Kai, jeune professeur aux formes généreuses, dans des postures souvent équivoques et volontiers émoustillantes ... Seul bémol, les explications finales sur les fameux mystères qui entourent cette école sur une île isolée ne sont pas toutes à la hauteur de mes espérances. Une justification limite, ça aurait pu passer, mais deux, trois...Ça fait trop... La responsabilité du petit chien dans les faits apparemment mystérieux, le somnambulisme de Chû qui voudrait en expliquer d'autres...Mouais... Malgré tout, les 4 tomes de ce manga se laissent dévorer très facilement, et restent de très bonne facture. ( 208 )
Les couvertures de ce manga laissent croire à une histoire d'horreur. Même si le scénario se rapproche effectivement du survival-horror, l'Île de Hôzuki reste au final un récit réaliste, ce qui n'est pas du tout pour me déplaire. L'intrigue est simple, un petit peu déjà vue dans le genre mais bien foutue, et elle tient en 4 tomes seulement. Comme dans beaucoup de récits de ce type, le lecteur peut parfois être un peu irrité par le manque de communication entre certains personnages, faisant perdurer de manière un peu trop pratique un certain suspense ou une méfiance entre protagonistes. Ce sont ainsi quelques deus ex machina et quelques facilités qui réduisent un peu la qualité de cet ouvrage. Sur la toute fin, par exemple, une toute dernière péripétie, tenant finalement en à peine 2 pages, aurait pu être évitée car elle fait vraiment trop cliché facile. Le dessin, pour sa part, est de tout à fait bonne qualité. J'ai juste un peu tiqué sur l'abondance de fan-service, avec son lot de filles nues, en petites culottes ou en tenue moulante dévoilant des formes beaucoup trop rondes pour être naturelles. J'ai d'autant plus tiqué que l'une de ces filles n'a que 11 ans... mais cela fait aussi un peu partie du scénario donc je peux l'accepter. Mais à part ça, ce fut une bonne lecture. Les personnages sont crédibles, les situations suffisamment réalistes, le lecteur est très bien tenu en haleine, et même avec les légères facilités citées ci-dessus on obtient au final un récit réaliste. J'ai notamment apprécié la conclusion où les protagonistes et l'auteur expliquent bien tout, ne laissant pas le lecteur sur une fin ouverte, trop facile et sans explication plausible comme dans beaucoup de mangas d'horreur et de fantastique. Tout se tient plutôt bien et c'est agréable. Attention cependant, chaque tome de ce manga comprend en fin d'album une ou plusieurs histoires courtes n'ayant parfois rien à voir avec le récit principal. Je n'aime pas trop cet espèce de remplissage car au final j'ai le sentiment que la série aurait pu tenir en 3 albums juste un peu plus gros plutôt qu'en 4 avec ces bonus inutiles.
Un manga pas mal qui a su me divertir, mais qui possède certains défauts. Tout d'abord, ça m'a prit du temps pour vraiment accrocher au scénario. J'ai lu les deux premiers tomes sans déplaisir, mais je n'étais pas très excité de connaitre la fin. J'avais l'impression d'avoir tout deviné jusqu'à ce que le troisième tome montre les personnages sous un nouvel aspect. Cela a fait en sorte que je ne savais plus qui disait vrai et qui disait faux et ça m'a fait rentrer dans l'histoire. Ensuite, il y a la fin. Elle n'est pas mauvaise, mais elle est un peu tirée par les cheveux. C'est un peu dur à expliquer sans spoiler, mais ça aurait pu être crédible, mais certains éléments font en sorte que les révélations perdent de la crédibilité. Finalement, je n'ai pas trop aimé le fan service avec la prof. Ce n’est pas que je n'aime pas la nudité, mais je trouve que s'est un peu gratuit et cela n'apporte rien à l'histoire. En plus, j'ai toujours trouvé que les femmes avec une poitrine tellement grosse que ça ne peut exister que dans l'imagination d'un homme étaient laides.
Il y a beaucoup de choses à dire sur ce manga. Tout d’abord, et même si cela ne renouvelle pas le genre, c’est un huis-clos un peu à la Agatha Christie, avec ce petit groupe isolé sur une île, des décès et des déplacements qui modifient le visage de ce groupe. Bien sûr nous sommes avec un groupe de pré-adolescents qui fantasment et affabulent un max sur le mystère de l’île, sur les pas d’un « novice » et de sa petite sœur aveugle. Ils sont avec quelques autres enfants, ayant tous des problèmes psychologiques plus ou moins graves (aphasie, orphelinat, mythomanie…). Face à eux, si j’ose écrire, un groupe d’adultes mystérieux. Ce sont tous des enseignants : le prof à l’allure BCBG qui a l’air très porté sur la chose, qu’elle soit faite avec une adulte ou une enfant (voire UN enfant ?) ; le gros pépère limite créature de Frankenstein, la prof de sport aux courbes somptueuses (dévoilées lors d’une scène de douche, hop un peu de fan service !), et enfin le vieux directeur, qui passe du temps à sarcler son coin de jardin et qui reste bien en retrait. Et d’ailleurs, c’est quoi cette école ? Pourquoi n’y a-t-il pas plus d’enfants et d’enseignants ? pourquoi les envoie-t-on sur cette île ? Quelle est vraiment la nature de cette île ? Y a-t-il des « Autres », comme dans Lost ? Pourquoi une partie des chambres est-elle murée ? Qui se trouvait dans le réduit sous l’escalier ? Et qui est cette jeune fille qui semble apparaître à point nommé pour aider les enfants ? Que de questions les amis, que de questions ! Eh bien malgré l’aspect « grand bazar » que pourrait laisser transparaître la première partie de mon argumentaire, je m’y suis laissé prendre. Les gamins ne sont pas super malins, ils cherchent à comprendre ce qu’il se passe. Les adultes gardent leur part de mystère, mais c’est normal puisque nous sommes du côté des gamins. Les discussions de ceux-ci ainsi que les comportements des adultes entraînent une situation d’inquiétude, et même de terreur latente du plus bel effet la plupart du temps, même si une fois ou deux j’ai trouvé le timing un peu décalé. Le dessin de Sanbe et son équipe est un mélange agréable de Shôjô et de Shônen, et permet de suivre sans coup férir cette histoire étrange. J’ai un peu pensé à Higanjima, l'île des vampires à la lecture, même si le gore y est –pour l’heure- moins présent. Et je me demande comment l’auteur a pu tenir le rythme de 4 tomes vu l’abattage –au propre comme au figuré- qui a lieu dès le tome 1. Le tome 2, du coup, est plus aéré en termes de scénario. C'est une grande chasse à l'homme qui s'étire sur presque tout le volume, et on sent que l'auteur veut marquer une respiration dans le récit. C'est assez bien dosé, Sanbe évite toujours d'en faire trop, de verser dans la surenchère. De même, les questions et énigmes soulevées dans le premier tome ne trouvent pas de réponse. un tome de pure action, sans réel temps mort. Avec le tome 3, on bascule dans une nouvelle phase, les personnages recelant une part d'ombre se révélant presque aussi inquiétants que ceux que l'on croit être les malfaisants... Et l'histoire de la petite fille fantôme trouve elle aussi non un dénouement, mais un développement inattendu. Le petit Shû s'avère de plus en plus plein de ressources, et la fin du tome 3 s'achève un nouveau cliffhanger... La conclusion de la série apporte bien sûr son lot de révélations, et je dois dire que je suis moyennement satisfait par celles-ci. sans vouloir faire de spoilers, je dirai que c'est un peu dommage que l'auteur ait choisi cette voie, qui est en grande contradiction avec l'ensemble de la série. Mais dans l'ensemble celle-ci fut très plaisante, assez haletante par moments eu égard à son potentiel (peu de personnages, un espace clos, une série courte) ; bref, l'Ile de Hozuki m'a procuré quelques frissons grâce à son efficacité !
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site