Dexter London
"Dexter London, aventurier, accepte toutes les missions, même les impossibles."
Auteurs brésiliens Auteurs espagnols Couleur de peau : bleu
José Maria Hermosillo de los Santos préfère tenter le banco au poker que végéter dans des petits boulots. La chance, hélas, ne lui sourit guère. Son tempérament de bluffeur le pousse alors à publier cette petite annonce : Dexter London, aventurier, accepte toutes les missions, même les impossibles.. Une réponse lui parvient d’une riche lady dont le fils, Adinsell, part pour une lointaine contrée : "Dexter" sera payé à prix d’or pour veiller sur lui. Ils ne sont bien sûr pas les seuls à embarquer dans le même avion. A bord, se trouvent aussi la belle et célèbre paléontologue Sydney McCoy et sa secrétaire, la troublante Amanda Preston. S’y trouve également le très mystérieux héritier d’un potentat oriental. A la première escale, l’appareil est investi par des hommes en armes qui ont pour mission de s’emparer du prince. Mais, celui-ci s’est inexplicablement volatilisé! "Dexter", Adinsell, Sydney et Amanda obtiennent l’autorisation de poursuivre ensemble, le voyage par la route. Au bout d’un trajet parsemé d’embûches, ils sont rejoints et retenus par le commando.. Le quatuor aurait-il réussi à dissimuler le prince dans ses bagages ? Dexter London serait-il pris au piège de plus bluffeurs que lui ?
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Date de parution | Mai 2002 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Ben non en fait, dire que je me suis un peu fait suer, pas franchement mais plus ma lecture avançait et plus je me disais, mais quand est ce qu'il va ce passer un truc ? En fait il y a du potentiel mais ça avance à une allure de tortue et au bout de deux tomes l'intrigue n'a pas franchement progressé. Les effets sont faciles et l'imaginaire de Léo n'est pas vraiment mis en valeur par un dessin minimaliste, limite caricatural. Au bout du compte, je fais court, et suis assez content d'avoir lu ça en emprunt de médiathèque, bof reste généreux, disons que pour les aficionados de Léo ça peut éventuellement le faire.
J'ai passé un bon moment en lisant cette série. Avec la quête d'un animal mythique, il est impossible de ne pas penser à Kenya, dessiné par ce même Léo qui scénarise ici. Si le goût pour les bestioles bizarres est le même, l'ambiance, en revanche, est très différente. L'histoire se déroule dans une Terre imaginaire, dans un cadre un peu vieillot avec quelques éléments fantastiques, des pays imaginaires, des animaux étranges et des engins plus ou moins fantaisistes. Le dessin et la colorisation sont assez particuliers : c'est une espèce de mélange entre un dessin assez BD, parfois un peu taillé à la serpe, surtout de loin, et un dessin plus détaillé, surtout pour les visages en gros plan. C'est très personnel, un peu déstabilisant mais pas inintéressant. Il est vrai que tout cela manque un peu d'approfondissement, aussi bien dans l'exploitation des personnages que dans celui de l'univers créé, notamment sa technologie, sa zoologie et sa géopolitique. Mais on fait tout de même un beau voyage, qui mérite trois grosses étoiles.
Je ne m’attendais à rien de terrible (et même pire encore) et j’ai été assez surpris par le début de la série. En effet, le premier tome m’est apparu plutôt plaisant. On retrouve ce qui fera le succès de Leo, à savoir un monde étrange à la fois proche et différent de notre planète, peuplé d’animaux et de peuplades originaux mais on découvre aussi un anti-héros bien pensé (un branleur qui s’auto-déclare « aventurier » pour gagner sa vie). Le récit est délibérément naïf, une naïveté encore accentuée par le style de Sergio Garcia, un style caricatural semi réaliste avec de grosses erreurs de perspectives à l’occasion… et étrangement, j’aime bien le dessin de ce premier tome. Son côté immature et maladroit, cadre bien avec l’esprit de la série et son personnage central. Malheureusement, au fil des planches, mon appréciation va décroître car l’intrigue en elle-même n’offre que peu d’intérêt. La série multiplie les rebondissements plus ou moins convenus sans qu’une réelle ligne directrice se dégage. Quant à l’univers créé, il n’est que très peu exploité. Et au plus Garcia va chercher à faire progresser son dessin au moins celui-ci va me séduire. Certaines planches, si elles gagnent en impact visuel, perdent une bonne part de lisibilité avec des bulles placées de ci de là sans cohérence apparente. Les tentatives de Garcia pour faire disparaître le gaufrier, si elles sont louables dans l’intention, s’avèrent trop souvent indigestes à lire. Au final, j’avoue avoir eu du mal à finir les trois tomes. Le personnage central n’évolue pas assez durant ce récit pour que je m’y attache. L’intrigue ne présente pas un grand intérêt. L’univers créé n’est que peu exploité. Une curiosité… moins pire que ce que je craignais mais tout de même dispensable à mes yeux…
J'ai éprouvé un grand ennui en lisant cette série. J'ai aussi éprouvé un certain agacement devant la médiocrité des dialogues et de certains aspects du scénario. J'ai commencé par apprécier le dessin et puis je m'en suis lassé et après, trop de choses me paraissaient hideuses. J'ai adoré la tête du frappeur fou, le subterfuge du bellatrix et le personnage d'Allioz : trop peu pour faire une bd à mon goût...
Voici une série sympathique, avec des personnages sympathiques, dans un univers sympathique, avec un dessin sympathique, mais malheureusement aussi avec certains défauts qui ont fait chuter sa note. Coté scénario donc j’ai trouvé le premier tome plutôt conventionnel et de ce fait pas franchement réussi car il ne donne pas forcément envie d’aller plus loin dans la lecture. L’introduction est bien traitée, sans perte de temps, mais malheureusement, l’histoire est trop linéaire et sans surprise. Qui plus est, ce premier tome utilise de gros clichés et comme qui dirait, on ne sait jamais, sur un quiproquo ça pourrait marcher. Pour autant, comme je l’ai écrit, l’ensemble reste fluide, clair, précis, agréable et pas prise de tête. Heureusement, dés le second tome le cerveau de Leo crée une fois de plus un univers captivant et débordant de création. L’originalité est enfin au rendez vous et je me suis laissé prendre au jeu de cette chasse au lézard matinée de course poursuite et de filatures étranges dans ce contexte de guerre aux forts accents de seconde guerre mondiale. Tel Indiana Jones, nos héros sont à la recherche d’un trésor qui se pose vite au centre des intérêts scientifiques, économiques et technologiques. Certains protagonistes sont purement intéressés par la découverte et le partage des connaissances pendant que les autres ni voient qu’un moyen d’accroître leur pouvoir. A la fois la technologie développée par Leo ainsi que la faune (la flore ne présentant pas de caractéristiques exploitées dans les trois albums jusqu’ici publiés) sont bizarres ainsi qu’étranges, nous ramenant vraiment aux contes et légendes de mon enfance. Tout cela fait un peu vieillot, donnant un charme suranné à cette histoire. D’aucun pourra s’en servir afin de critiquer la série. Personnellement je trouve que cela correspond parfaitement à l’ambiance instaurée au fil des pages, à l’époque de début de siècle 1900 sur notre monde. Finalement, l’univers développé par Leo ressemble un peu à l’image du futur que l’on trouve dans les livres d’époque. Une technologie proche de la réalité, mais curieusement basée sur les connaissances d’alors. Aujourd’hui on en rit, mais dans cet album, rien à dire, ça nous emporte dans un monde parallèle au doux parfum de notre jeunesse. L'ensemble reste très agréable à lire, fort divertissant et étrangement prenant, presque envoûtant. Du Leo pur en fait, mélange de rêve et d'action dans des univers frisant parfois le psychédélique. Pour le dessin, j’aime ce coup de crayon personnel de Garcia. Le dessin est toujours clair, élégant et avec un trait se rapprochant des oeuvres de Leo livrant des albums très agréables. Et je suis mort de rire, sans avoir regardé avant d’écrire ces lignes, j’allais mettre que je trouvais que le coup de crayon et surtout l’environnement, l’univers visuel me rappelait celui de Leo dans « aldebaran ». Paf, je regarde qui sont les auteurs pour essayer de trouver des références et que de quoi est ce que je m’aperçois, Leo est au scénario… Voilà, déjà cela devrait vous donner une idée de genre, tant pour l’histoire que pour l’ambiance. Comme dans Aldebaran et la mantrix ici nous partons à la chasse au lézard légendaire du pays des hommes bleus (non, pas les schtroumpfs..) Bref, nous sommes en territoire connu et maintenant je comprends mieux pourquoi je trouvais que cela manquais d’originalité. C’est du Leo. Distrayant.
Après la lecture des 3 tomes. Pas mal mais j'attendais mieux. L'univers de cette série est relativement vaste mais l'on ne s'attarde nulle part, ce qui donne l'impression de survoler la BD à la lecture. Le dessin est chaleureux et pourtant je le trouve relativement figé : c'est visiblement dû aux dessins des visages qui se ressemblent trop d'une case à l'autre car le dessinateur a tendance à les faire toujours sous les mêmes angles. Les couleurs sont très belles. Le scénario est tiré par les cheveux mais l'histoire reste plaisante à lire. La narration est parfois un peu lourde en raison de nombreux textes sur quelques pages. Finalement si l'on n'est pas trop gourmand cette série est idéale pour une petite soirée de lecture.
Après un premier tome vraiment prometteur, le récit s'essouffle singulièrement dans le second. Bien sûr, on appréciera l'univers parallèle ainsi imaginé par l'un de nos scénaristes préférés, à savoir Léo, déjà connu pour les mondes d'Aldebaran ou encore pour le dessin sur Kenya. On croise toujours des animaux imaginaires vraiment originaux; c'est d'ailleurs ce qui fait tout le charme de cette série sur le thème de l'exploration. Je n'ai pas du tout aimé la pirouette scénaristique concernant un majordome qui devine par avance où se situe le fils à papa qu'il doit protéger et bien entendu, il le sauve au dernier moment de l'affreux faux marchand de tapis. C'est une des explications les plus fumeuses que j'ai jamais digéré. C'est dommage car Léo fait preuve généralement de beaucoup de cohérence même si les mondes imaginés sont décalés. L'invraisemblance a ses limites. :| Ceci dit, la lecture reste très agréable. Les références sont nombreuses. Cela ressemble un peu aux autres séries de l'auteur : toujours un système totalitaire style nazifiant avec des histoires de drague à deux balles... Mais le dépaysement est garanti avec les aventures de Dexter London. Que demander de plus ?
Le postulat de départ et ses développements se situe dans un monde imaginaire, qui présente toutefois beaucoup de similitudes avec l'Afrique des années 30. Cet univers parallèle et décalé autorise les créations fantaisistes tels ces luxueux paquebots volants, ce curieux peuple à la peau bleue ou ces animaux insolites du désert. Léo signe ici trois bons récits; Garcia s'occupant de la partie graphique. Un bon tandem pour une série réussie et qui mérite le détour....
Une bd pleine de surprises, de trouvailles, de rebondissement, de décalages intelligents, de personnages secondaires attachants, de relâchement juste, bref une excellente lecture, d'un charme fou ! Malheureusement, la "nazification" des méchants amène un je-ne-sais-quoi de sous-culture, d'automatisme pavlovien si vous voulez, de "c'est des méchants hein donc j'ai bon", de "vous voyez le plus méchant des nazis il a un visage de tête de mort" qui a un peu gâché ma lecture. C'est un peu le problème avec Leo : ramener des méchants d'extrême-droite à tout propos dans des univers qui n'ont vraiment rien à voir... Dans cette oeuvre chaque évocation des années trente est fondue dans un monde imaginaire flou qui rend les références poétiques. Les méchants allemands sont les seuls à être indubitablement rattachables à un Etat réel (surtout par leurs uniformes), ce qui casse la magie créative dès qu'on les voit. Ce ne sont plus vraiment des méchants nécessaires à l'intrigue, car ils ne "jouent pas le jeu" en ne se rattachant pas à un "empire autoritaire" fictif qui aurait fait partie du flou général, par exemple avec un mélange de Prusse, d'Autriche-Hongrie et de Russie bien pensé. En se rattachant à un Etat réel, il y a intrusion d'un élément d'histoire réelle, ce qui n'est pas bien à propos à mon avis. Le premier diplomate à table donne un bon exemple de ce qui aurait pu rester flou, en harmonie avec le reste. Le gros avantage de l'oeuvre c'est l'ironie par rapport au personnage principal, et dans une certaine mesure, plus subtile, par rapport à la "scientifique".
J'avais beaucoup aimé le premier album, tant au niveau du dessin (spécial mais pas dépourvu de charme) que du scénario (bon début d'aventure, certes pas des plus originales, mais néanmoins bien ficelée) qui étaient pour moi tous deux en adéquation. Je m'étais précipité sur le deuxième album et mon plaisir avait été comblé : l'histoire se développe et prend de la consistance, les personnages secondaires apportent du sel au récit. Je pensais alors que Léo en avait pour 3 ou 4 albums à exploiter les personnages et le monde imaginé dans ce récit avant que celui-ci soit clôt. Que nenni, le 3ème tome a mis 2 ans à paraître et c'est le dernier. J'ai l'impression que la série n'ayant pas très bien marché, on a demandé à Léo de boucler l'affaire au 3ème album alors qu'il devait en avoir prévu plus au départ. Cela se sent dans la mesure où certaines situations et certains personnages semblaient avoir été introduits pour être exploités par la suite et ne le sont pas. Grosse déception au final, même si le tout reste cohérent.
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